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  • il y a 4 mois
Le Premier ministre François Bayrou a annoncé ce lundi 25 août qu'il sollicitera un vote de confiance par les députés le 8 septembre prochain, un scrutin qui pourrait acter sa fin à la tête du gouvernement. Au lendemain de ces annonces, le Premier ministre prend la parole devant la CFDT dans l’Essonne.

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Transcription
00:00Ce plan repose sur deux piliers, le premier pour arrêter l'expansion incontrôlée de notre dette et le second pour relancer la capacité de production de notre pays.
00:12Dans la définition de ce plan, une conviction nous a guidés, on ne peut refonder un modèle de justice sociale en bafouant la justice sociale.
00:21Mais on ne peut assurer la justice sociale, la solidarité, la redistribution si l'on sape la condition de son équilibre qui est la croissance de l'économie française.
00:33Toutes les propositions que nous avons faites sont ouvertes au dialogue dans le cadre fixé par cette conviction.
00:41Lorsque vos moyens sont plus importants, votre contribution au redressement des finances publiques doit l'être aussi.
00:47C'est pourquoi un effort spécifique sera demandé aux plus hauts revenus, à ceux qui optimisent leur fiscalité en particulier.
00:56Et les niches fiscales qui profitent d'abord aux ménages aisés et aux grandes entreprises seront supprimées chaque fois qu'elles seront constatées comme injustes et inutiles.
01:07A cette suppression, il faut ajouter la réduction ou le rééquilibrage de plusieurs aides aux entreprises.
01:17Vous savez que le Sénat a publié un rapport indiquant que c'était 211 milliards.
01:25La vérité, c'est que ce rapport additionne des sommes de nature très différentes, des subventions, des prêts.
01:34Mais nous avons la conviction qu'un rééquilibrage peut se produire avec une diminution des aides aux entreprises équilibrées par un allègement des normes, des complexités, de la bureaucratie qui vient alourdir.
01:55Comme vous le savez, un rapport européen récent l'a montré, dans les autres pays européens, le poids de ces normes et de cette bureaucratie est de l'ordre de 0,5 à 0,8% de la production par an.
02:10Or, en France, c'est estimé par le même rapport à plus de 4%.
02:16Vous vous rendez compte de ce que représente le potentiel de productivité et de production de ces 4%.
02:28Et donc, nous identifions actuellement ces normes superflues et nous allons les simplifier.
02:35Ce gain d'efficacité doit permettre de revenir sur certaines aides que la puissance publique par une sorte de compensation accorde aujourd'hui aux entreprises.
02:44Il suffirait de supprimer les raisons de la compensation.
02:47Enfin, la lutte contre la faude sociale et fiscale va être intensifiée grâce à un projet de loi pour renforcer la lutte contre l'évasion fiscale,
03:01étendre la responsabilité aux donneurs d'ordre en cas de travail dissimulé et mieux contrôler les actions de formation financées sur fonds publics.
03:09Si la justice sociale n'était pas notre souci, aucune de ces mesures n'aurait été proposées.
03:18Elles peuvent toutes être ajustées, améliorées, rendues plus intelligentes.
03:24Elles ne le sont pas beaucoup, sans doute, au départ, grâce au dialogue avec les organisations syndicales.
03:29Mais sur la base du respect, y compris pour les organisations, y compris pour le gouvernement,
03:38sur la base du respect de la bonne foi et de la recherche de justice de chacun,
03:43personne n'essaie de tromper personne.
03:45Merci.
03:46Merci.
03:47Merci.
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