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Le journaliste Jules Torres revient sur la décision du parquet de Nanterre de demander un procès pour meurtre contre le policier auteur du tir dans l'affaire Nahel : «Ces réquisitions ne font qu'aggraver le fait que les policiers sont désarmées idéologiquement».

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Transcription
00:00Le communiqué du parquet, il est lunaire à tous les points
00:03et ça montre une déconnexion des magistrats
00:04par rapport à ce que vivent vraiment les policiers.
00:06Ils disent, si l'objectif était d'empêcher le conducteur de la Mercedes de redémarrer,
00:11il lui était possible de tirer sur le capot,
00:12ce qui aurait permis d'éviter toute atteinte à l'intégrité physique.
00:15En école de police, on demande aux futurs policiers
00:20de ni tirer dans les pneus et de ni tirer dans les capots.
00:24Et on a ensuite le parquet et les réquisitions qui nous disent,
00:27qui disent aux policiers l'inverse de ce qu'on leur apprend.
00:29Donc c'est absolument lunaire et en effet, vous avez raison,
00:33cette décision, en tout cas ces réquisitions,
00:35ne font qu'aggraver le fait que les policiers sont désarmés idéologiquement,
00:39sont désarmés parce que de toute manière,
00:41leurs armes bien souvent ne sont pas à la mesure des menaces qui sont face à eux
00:45et surtout, ce policier-là, il est condamné depuis le départ.
00:48Il est condamné depuis le 27 juin 2023 par le président de la République
00:52qui avait dit que c'était inexplicable et inexcusable,
00:54par la gauche qui avait décidé de faire de Nahel un martyr,
00:57victime de l'oppression systémique de la police et particulièrement de ce policier
01:01qui, je le rappelle, a fait quatre mois et demi de détention provisoire,
01:03ce qui n'arrive jamais dans aucune affaire.
01:05On fait quatre mois de détention provisoire,
01:07sauf cas de meurtre, d'assassinat et de ce qui peut entraîner de nombreuses morts.
01:14Donc tout est politique dans cette histoire et à la fin, c'est les policiers qui...
01:16Mais il y a des raisons.

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