Retrouvez le replay de l'après course de l'individuel messieurs des championnats du monde de biathlon de Lenzerheide du 19/02/2025.
Catégorie
🥇
SportTranscription
00:0023 ans et il vient de réaliser son rêve, Eric Perrault a décroché la première médaille d'or individuelle de sa carrière.
00:17Que ressent-on lorsqu'on réalise son rêve à 23 ans ?
00:20Il ne savait pas vraiment, Eric Perrault. Il va réaliser dans quelques instants lorsqu'il va monter sur la plus haute marche du podium.
00:26C'est un moment extrêmement fort qu'on va vivre ensemble.
00:28Il va le partager avec Quentin Fiammaillet qui décroche le bronze sur cette individuelle aux championnats du monde à l'Ainz-le-Ride.
00:34C'est absolument époustouflant, incroyable ce qu'on est en train de vivre et on a la chance de le partager avec vous.
00:40Et que doit ressentir Simon Fourcade, l'entraîneur de cette équipe de France,
00:45ressuscité avec ses performances sur ces championnats du monde pour concrétiser tout ça.
00:50Il est avec Tanguy avant que la cérémonie ne débute. Un homme heureux, ça se voit à Simon Fourcade.
00:57Simon, forcément très heureux. C'est beau de voir un de vos athlètes devenir champion du monde.
01:03Et puis pas n'importe lequel de vos athlètes, celui que vous avez aussi croisé plus jeune quand vous étiez responsable des groupes juniors.
01:09C'est vraiment une belle journée là aujourd'hui avec Eric qui vient chercher ce titre.
01:15Quentin qui vient chercher la troisième place. Un peu une extrémiste parce que vraiment après deux fautes sur son premier tir sur un individuel, on n'y croit plus trop.
01:23Et puis finalement il y avait un petit peu plus de vent que les autres jours.
01:27Ça a un petit peu plus fauté sur le pas de tir. C'était un petit peu plus délicat.
01:31Quentin et puis forcément un petit moment d'émotion particulier avec Eric.
01:38Parce que je l'ai vu débarquer lors de ma deuxième année avec les juniors.
01:45Eric était sur sa première année en équipe de France.
01:49Après s'être construit avec le comité de Savoie, il a continué sa progression avec le groupe FFS junior dont j'étais l'entraîneur.
02:01Forcément ça a créé un petit peu une continuité et ça donne une saveur particulière à ce type de champion du monde d'aujourd'hui.
02:07Qu'est-ce qui vous impressionne le plus dans Eric Perrault d'aujourd'hui ?
02:1123 ans, champion du monde qui fait suite à Iones Beu, qui fait suite à Martin Fourcade qu'il avait remporté en 2020 en Tulse.
02:18Je crois que ce qui m'impressionne le plus chez lui, et je le dis depuis toujours, c'est sa maturité.
02:22Il sait où il veut aller, il a un plan, il le suit.
02:25Il sait tirer les conclusions quand ça marche un petit peu moins bien pour continuer à aller de l'avant.
02:32C'est ce qu'il a fait sur tous ses championnats du monde.
02:35Il passe par un sprint un petit peu manqué où je pense qu'il s'en est vraiment voulu.
02:42Et puis derrière il vient chercher le meilleur temps sur la poursuite pour venir chercher une médaille de bronze.
02:48Et là il continue sur sa lancée avec un petit peu plus de confiance liée à cette poursuite pour aller chercher ce titre de champion du monde d'aujourd'hui.
02:55Donc géant, vraiment grand grand monsieur et je pense que ça va continuer.
03:00Et on parle d'un jeune qui est encore en progression.
03:03Oui, oui, complètement. Il ne faut pas oublier qu'Eric est très jeune et qu'il a encore de très très belles années devant lui.
03:11Il y a un gros potentiel, on sait dans quel sens on doit travailler.
03:16On a déjà commencé à planifier des choses pour la saison prochaine.
03:19Donc on va se laisser le temps de profiter de tout ça, de faire une belle fin de saison.
03:22Et il y a un gros objectif en vue l'année prochaine en février.
03:26Et des belles, beaux fins de championnat avant la fin de saison. Il y a encore des médailles à aller chercher.
03:30Oui, il y a encore de belles choses à aller chercher.
03:32Bravo, merci.
03:34Et nous, on ne le lâche pas, Eric Perrault avec Jérémy Huntsman qui nous propose ses images en direct.
03:39Eric Perrault, 23 ans, il succède à Martin Fourcade.
03:42C'était le dernier français champion du monde sur ce format de l'individuel.
03:4620 kilomètres, 4 tirs, 1 minute de pénalité sur chaque tir.
03:49Fred, il déclenche quelque chose de très fort, Eric Perrault, d'avoir réussi ça à 23 ans sur l'équipe Connect.
03:54Ça s'affole avec le QR code pour le féliciter depuis tout à l'heure.
03:57Fred, ça déclenche quoi chez vous de voir ce gamin de 23 ans qui réalise déjà son rêve d'être champion du monde en individuel ?
04:04Ça déclenche beaucoup de choses.
04:06Parce que là, aujourd'hui, il a gagné une médaille d'or sur un championnat du monde avec plus que la manière.
04:12Et puis, je l'ai côtoyé mes deux dernières années de coach.
04:16Et moi, là où ça me touche beaucoup, j'étais très ému avec Anne-Sophie en cabine de com' pendant la course.
04:23Parce qu'Eric, c'est une très très bonne personne.
04:26C'est quelqu'un qui est très bien entouré, qui ne se cache pas derrière un buisson pour afficher ses objectifs.
04:33Et pour le moment, j'ai l'impression que tout ce qu'il a annoncé, il a toujours réussi à cocher les cases.
04:39Donc, c'est pour ça que je suis vraiment très heureux aujourd'hui pour lui parce que c'est vraiment une très bonne personne.
04:45Une très bonne personne, un très grand champion.
04:47Et il l'a montré aujourd'hui avec cette médaille d'or.
04:49Son papa, Franck, a été champion du monde junior.
04:52Il l'a couvé, il l'a accompagné.
04:54Et voici, comme il a éclos de manière spectaculaire, Eric Perrault-Alexis.
04:59Vous l'avez identifié également depuis un moment, Eric.
05:02Vous attendiez ce moment de gloire pour lui.
05:05Vous le pressentiez depuis longtemps.
05:07Et enfin, il le tient aujourd'hui avec cette médaille d'or.
05:13C'est vrai qu'on le sent depuis le début de l'hiver.
05:15On parle de plus en plus souvent d'Eric parce qu'on sent qu'il y a quelque chose qui est en train de s'amorcer pour lui en ce moment,
05:21sur cette saison qui va lancer la saison olympique avec peut-être un statut différent pour Eric.
05:27Cette médaille de bronze, finalement, on l'a senti sur la poursuite que c'était le début de quelque chose.
05:33Mais c'était loin d'être un aboutissement.
05:35C'était loin d'être la fin.
05:36Il avait déjà réalisé la meilleure course le jour de la poursuite.
05:39Mais il était parti avec trop de retard aujourd'hui.
05:41C'était une course où tout le monde partait à zéro.
05:44On ne prenait pas les courses précédentes pour les écarts.
05:46Et Eric a fait le boulot dès le début.
05:48Franchement, avec Tanguy, on se l'est dit sur le pas de tir.
05:50Dès qu'il avait fait son premier coucher.
05:52Aujourd'hui, ça peut vraiment être la journée d'Eric.
05:55Alors oui, il y avait un Jacomel face à lui.
05:57Quelqu'un qui est de sa génération, qui a fait vibrer également le stade.
06:01Mais voilà, à la fin, c'est encore un Français qui est champion du monde.
06:05Sur ce stade de Lanzaray, décidément, les émotions sont complètement dingues.
06:08Et effectivement, très très heureux pour Eric.
06:10Et on vous aperçoit.
06:11Vous avez choisi d'être en tribune.
06:13Alexis, vous avez une vue imprenable sur le podium quand il va démarrer.
06:17Regardez la Marseillaise !
06:20Elle va retentir dans quelques minutes pour Eric Perrault.
06:23Quentin Fillon-Maillet qui va l'accompagner sur le podium avec cette médaille de bronze.
06:26C'est vrai qu'on suit ce parcours.
06:28Vous voyez, là, on est dans la zone mixte.
06:30Et il défile Eric à tous les micros avant que le protocole ne commence.
06:35Et il fera la même chose après le protocole également.
06:39Il y a quelques instants, c'est Quentin Fillon-Maillet qui s'est présenté au micro de Tanguy.
06:42Là, Lionel Laurent qui le chaperonne.
06:45Et également les radios françaises pour Eric.
06:47Et nous, on va écouter Quentin, lui aussi heureux.
06:49Il doit l'être doublement avec sa médaille et celle en or pour Eric.
06:56Quentin, on disait avant la course que peut-être que seul l'or allait vous intéresser aujourd'hui.
07:02Mais quand on sait qu'on est à 17 sur 20 et qu'on arrive à monter sur le podium sur un individuel
07:08où les pénalités coûtent très cher,
07:10on se dit qu'aujourd'hui c'est une belle médaille de bronze.
07:13C'est sûr que je suis très satisfait avec 17 sur 20 d'avoir réussi à accrocher le podium.
07:21Parce que déjà après le premier tir, je me suis dit que ça risque d'être compliqué.
07:25La course-défi, ça joue à 19 ou 20.
07:28Et j'ai cru que ça allait mieux que tirer que ça.
07:32Finalement, grâce aux erreurs de certains autres, j'ai pu aller chercher le podium.
07:40J'ai cravaché fort sur les skis en espérant quelque chose.
07:45Surpris à la sortie du dernier tir de pouvoir peut-être accrocher un podium.
07:50Ce qui était intéressant, c'est que mon dossard 56 me permettait d'avoir déjà beaucoup de temps de référence devant
07:56et de savoir ce qui s'était un peu passé.
07:59Je suis malgré tout heureux de cette médaille de bronze.
08:04Même si, comme sur le print, j'aurais préféré accrocher l'or, mais c'est dur.
08:08J'ai l'impression que sur cette course, votre force, c'est principalement votre caractère.
08:12Parce que quand on sort avec deux fautes au premier coucher, on a vite fait, en se disant
08:18il n'y a pas de point pour la coupe du monde, de ne pas mettre la poignée en coin, de se relâcher un petit peu.
08:23Votre caractère est de ne jamais rien lâcher et ça vaut le coup parce qu'au bout du compte la médaille est là.
08:29Oui, j'ai à maintes expériences expérimenté ça.
08:34Franchement, on a un sport qui est vraiment particulier pour ça.
08:40Tant qu'on n'a pas passé le dernier tir ou la ligne d'arrivée, il peut se passer un tas de choses.
08:46Je l'ai encore expérimenté aujourd'hui, donc je suis content d'avoir la tête dure.
08:51Un mot sur Eric Perrault qui devient le cinquième français champion du monde.
08:57Vous n'êtes pas beaucoup. C'est un athlète qui est en train de devenir un super champion sur ces championnats.
09:04Mais on le voit depuis le début de la saison.
09:07Je n'ai pas analysé la course en détail, mais il fait encore une super course.
09:12On peut dire qu'il gagne seulement avec 19, mais il fait un gros temps de ski.
09:17Je n'ai pas l'impression qu'il y ait beaucoup de gros tirs aujourd'hui.
09:22Il a réussi à saisir son opportunité. Je suis fier de lui parce qu'il a ce que je recherche.
09:30Il fait encore une grosse course. Il l'avait montré sur la poursuite.
09:34Il était vraiment très fort et il le reconfirme encore aujourd'hui.
09:39Bravo à lui. Je suis très content de partager ce podium avec lui.
09:44Ça donne quelque chose de plus de partager le podium avec un deuxième français.
09:50Ça me donne le sourire.
09:54Merci Quentin. Bravo.
09:56Il peut l'avoir le sourire. Il va partager le podium avec Eric Perrault, médaillé d'or sur l'individuel.
10:02C'est Tarje Beu. Il a été champion du monde en 2011.
10:05On le devine sur ces images à gauche.
10:07Le voici Tarje Beu en train de féliciter Eric Perrault.
10:11On rappelle évidemment que la maman d'Eric est norvégienne.
10:14C'est l'une des belles histoires autour d'Eric Perrault.
10:18Complètement épanoui et qui va chercher l'or aujourd'hui sur cette médaille d'or de l'individuel.
10:24Il succède à Martin Fourcade, dernier champion du monde français sur ce format en 2020.
10:28C'était à Antolles. On va continuer de suivre Eric Perrault.
10:32Le protocole va se mettre en place.
10:34Si vous rentrez tout juste à la maison, 16h52, Eric Perrault est champion du monde de l'individuel.
10:39Quentin Fillon-Maillet est médaillé de bronze.
10:41L'équipe de France qui compte désormais 9 médailles en 7 courses sur ces championnats du monde.
10:46C'est tout simplement prodigieux.
10:48Très loin devant la Norvège d'ailleurs.
10:50On peut peut-être apercevoir très rapidement Anne-Sophie ce tableau des médailles avant que le protocole ne se mette en place.
10:54Toujours pas de Norvégiens médaillés aujourd'hui.
10:57Avec le premier Norvégien qui termine 9e.
11:01Il s'agit d'Andreas Tromsheim.
11:02Tarje Beu qu'on a vu termine 10e.
11:04Donc la Norvège qui est toujours avec ses deux médailles de Johannes Beu.
11:07Les deux titres sur le sprint et la poursuite.
11:09C'est un quatrième titre pour l'équipe de France.
11:12Avec 9 médailles en 7 courses.
11:20On y croit à peine.
11:22Il est irréel ce tableau des médailles.
11:24Profitons-en.
11:26On prolonge cette allégresse.
11:28Parce qu'en plus ça concerne des personnages auxquels on s'est attaché.
11:32Eric Perrault.
11:33Alexis vous l'aviez identifié très vite encore une fois lorsqu'il est apparu en Coupe du Monde.
11:38Et très tôt vous nous aviez alerté.
11:40Eric Perrault.
11:41Attention on tient un athlète qui peut devenir un athlète d'exception.
11:45Et on est en train de le mesurer aujourd'hui.
11:49Ça me rappelle les souvenirs de nos échanges sur le plateau entre les courses.
11:53Où on disait alors qu'on parlait peut-être encore à l'époque d'autres biathlètes.
11:57J'étais là toujours à dire oui attention à Eric.
11:59Il faut qu'on commence à parler de lui parce qu'il a un bel avenir.
12:02Et c'est des souvenirs agréables.
12:04C'est vrai que c'est ça qui est très particulier avec Eric par rapport à beaucoup de biathlètes.
12:08C'est qu'on suit sa progression maintenant depuis longtemps.
12:10En fait il a fait son entrée en équipe de France dans une phase où il y avait finalement quelques leaders.
12:15Mais pas beaucoup de densité.
12:16Donc il est arrivé assez tôt en étant très jeune.
12:18Et on a pu admirer tout simplement suivre son évolution progressive.
12:23Avec ce que je dis à chaque fois quand on le débriefe.
12:25Ces points de passage qui sont validés les uns après les autres.
12:28Et on sent qu'une fois qu'il valide un point de passage il ne retombe jamais en arrière.
12:31Il avance.
12:32Il va sur l'étape d'après.
12:33Ainsi de suite.
12:34Ainsi de suite.
12:35Et c'est également quelque chose qui me tient à cœur de rappeler.
12:37Que je dis quasiment chaque fois par rapport à Eric.
12:39C'est qu'Eric il a un projet.
12:41C'est pour moi la grande différence entre les très grands champions et ceux qui se font du biathlon.
12:46Et qui sont capables d'aller chercher quelques résultats de temps en temps.
12:49C'est que Eric il a un projet sur le long terme.
12:51Sur l'échelle d'une carrière.
12:53Ça me fait vraiment penser à ce que j'ai vécu quand j'étais aux côtés de Martin Fourcade.
12:56Et on va aller voir Tanguy qui va pouvoir témoigner également.
12:59Voilà il a vu la caméra de Jérémy Huntsman.
13:03Et le voici Tanguy justement.
13:06C'est cool.
13:07Faut kiffer.
13:08Kiffe, kiffe, kiffe.
13:11Faut kiffer vient de nous dire Eric.
13:14Il a le droit.
13:15Tanguy votre témoignage.
13:16Avec sa marque de ski.
13:19Votre témoignage il est important Tanguy.
13:21Parce que vous avez suivi de nombreuses reprises sa préparation.
13:24On reverra votre documentaire un jour avec Eric Perrault.
13:27C'était il y a 2-3 ans.
13:29Où il était encore un gamin entre guillemets.
13:32Qu'est-ce qui vous marque Tanguy sur ce que vous êtes en train de vivre aux côtés d'Eric en ce moment ?
13:40Ce qui est chouette c'est que c'est un athlète qu'on voit venir tranquillement.
13:45Et puis on a l'impression que c'est linéaire.
13:47Parce que depuis le début de la saison il passe les paliers les uns après les autres tranquillement.
13:53Mais il faut se souvenir où il était.
13:55Il y a deux saisons au Grand Bornand.
13:58Quand on lui demandait de repartir en IBU Cup.
14:02Refaire ses preuves, refaire ses gammes.
14:04Parce qu'il n'arrivait même plus à passer le cap du sprint.
14:08Pas qualifié pour la poursuite au Grand Bornand.
14:10Donc on voit que même dans une jeune carrière.
14:12Il y a déjà des hauts, il y a déjà des bas.
14:15Et Eric il a déjà réussi à surmonter ça.
14:20Moi ce qui me frappe c'est vraiment ce qui s'est dit à la fin de la saison dernière.
14:25Maintenant si je veux passer un palier il faut que j'augmente mes stats de tir.
14:28Il faut que je sois meilleur sur le pas de tir.
14:31Et il a travaillé pour ça pendant l'été.
14:33On l'a vu plusieurs fois pendant l'été nous dire à la fin de séance.
14:36Je ne suis pas là où je voudrais être.
14:38J'en rate trop.
14:39Et puis finalement ça s'est mis en place progressivement pendant l'automne.
14:42Et on voit aujourd'hui encore 19 sur 20.
14:44Si vous faites le calcul et vous extrapolez.
14:46Ça fait des stats de tir parmi les meilleurs du circuit.
14:51On va prendre le temps de les rappeler dans quelques instants.
14:53Il parle en quelle langue là ? En français à la télévision suisse ?
15:00Et il va poursuivre son marathon Tanguy.
15:02Vous l'accompagnez et on va le retrouver sur le podium dans quelques instants.
15:06Voici, voyez notre dispositif spécial là-bas.
15:08On ne lâche pas Eric Perrault qui est le grand bonhomme de cette journée.
15:12Avec cette première médaille d'or individuelle mondiale.
15:15Fred, l'entourage est capital pour les champions.
15:20Pour que non seulement ils performent.
15:22Mais qu'ils vivent bien cette carrière et cette performance.
15:25Vous connaissez bien son papa Alexis également.
15:27C'est l'occasion de rappeler ce lien et cette histoire.
15:30Parce qu'il y a tellement d'enfants qui sont victimes de ça.
15:34Qui deviennent des champions.
15:36Mais dans la souffrance Eric lui devient champion.
15:38Mais dans un bonheur, une tranquillité.
15:42Il est épanoui et c'est essentiel de dire ça.
15:45Surtout de manière très saine.
15:47On a vu Franck dans les tribunes venir le féliciter après la poursuite.
15:51Quand Eric a gagné la médaille de bronze.
15:53On sent une grande complicité.
15:55J'ai croisé sa maman qui était au Grand Bornand aussi.
15:57Pour la présentation du reportage d'un été chez les Perrault.
16:01C'est des gens qui sont très simples.
16:03La tête sur les épaules de manière saine.
16:06Ça veut dire aussi que toujours là pour l'accompagner, l'aider.
16:09On voit souvent Franck dans les reportages aider son fils à l'entraînement.
16:12Mais en restant toujours à sa place.
16:14Et en ne polluant pas son fils.
16:18Athlète de haut niveau et nouveau champion du monde.
16:20Et ça c'est ce qui peut aussi faire la différence.
16:22C'est un petit peu comme dans tout.
16:24Quand on est bien entouré.
16:26Quand on est entouré par les bonnes personnes.
16:28En général derrière ça claque de la performance.
16:31On a entendu parler Simon.
16:34Son coach physique aujourd'hui.
16:37L'avantage qu'Eric a aussi par rapport à ses coéquipiers.
16:40C'est que Simon le côtoie, le gère depuis de nombreuses saisons chez les juniors.
16:45Il a pris ses marques avec ses personnes au niveau du staff fédé.
16:49Et puis bien sûr sa famille qui joue un rôle ultra important dans sa carrière.
16:54C'est pour ça qu'Eric il sait tout faire.
16:57Il répond en anglais, en norvégien.
17:01Il sait tout faire Eric Perrault.
17:02Tanguy vous êtes juste à côté.
17:06Oui on est avec Stéphane Boutieu.
17:08Surtout parce que Stéphane il nous avait dit entre 6 et 8 médailles.
17:10Mais on est déjà à 9.
17:11Donc on ramasse le camion et on rentre ce soir.
17:15Je peux te dire que je suis vraiment heureux de ne pas être trompé.
17:17J'avais dit qu'on serait content si on en faisait entre 6 et 8.
17:20Donc là on est plus qu'heureux.
17:21Et puis surtout il n'y a pas d'autres nations derrière l'équipe de France.
17:24C'est ça qui est dingue.
17:25C'est que ça performe.
17:26Et on le disait en avant-course.
17:27On a surtout 5 personnes, 5 athlètes différents en individuel.
17:30Ça c'est nouveau.
17:31C'est la densité de cette équipe.
17:33On l'avait dit sur le début de saison.
17:34Mais de voir que ça le fait sur les championnats du monde.
17:36Quel plaisir.
17:38Oui carrément.
17:39Honnêtement quand je vous ai annoncé le nombre de médailles qu'on espérait en début de championnat.
17:43Dans mes rêves les plus fous.
17:45Même si on l'avait fait l'an dernier.
17:46Imaginez qu'on en soit là ce soir avec 9 médailles et 4 titres.
17:49Déjà parce que les titres ça compte.
17:51Il n'y a pas que les médailles.
17:53La densité.
17:54On a 4 flèches à tirer au départ de chaque course.
17:57Et puis pour le moment ça gaspe plein fer.
18:01On n'a rien fait de plus particulier que ça.
18:05Je pense que comme d'habitude quand on attaque bien un championnat.
18:08Ça déroule derrière.
18:09Et puis là tout le monde est dans l'euphorie.
18:11Ils se confrontent au quotidien à l'entraînement.
18:13Il y en a un qui monte sur la boîte.
18:15Les autres se disent le petit pote il est bien gentil.
18:18Mais avant-hier à l'entraînement c'est moi qui lui ai mis.
18:20Donc pourquoi pas moi aujourd'hui.
18:22Ça gaspe.
18:23Et pour terminer Stéphane.
18:25Vous avez été le coach de la carrière de Martin Fourcade.
18:29De toute sa carrière.
18:30Au jeu des comparaisons.
18:32Est-ce qu'on peut en faire avec Eric ?
18:35Qui vient chercher son premier titre de champion du monde aujourd'hui à 23 ans.
18:39Forcément on peut en faire.
18:41Il est à peu près sur les mêmes bases.
18:44En tout cas en termes d'âge et de résultats.
18:47Je pense que Martin est arrivé lui d'un seul coup.
18:51Eric est plus sur une trajectoire de progression linéaire.
18:55Il ne fait que progresser petit à petit.
18:58Alors que Martin était très fort d'entrée.
19:00Rien ne nous permet de penser qu'Eric ne pourra pas avoir le même niveau que Martin.
19:04Et très vite.
19:06Vous nous avez fait décrocher un sourire.
19:09C'est ce qu'on lui souhaite en tout cas.
19:11On ne peut que lui souhaiter.
19:13On a forcément une pensée pour son père.
19:16Pour toute la vallée là-bas.
19:17Et pour tous les gens qui travaillent bien.
19:19Parce que derrière il y a les groupes juniors.
19:21Les groupes comités.
19:22C'est tout le biathlon français qui est récompensé par ses résultats.
19:25Je pense plus que très fortement que les résultats qu'on obtient depuis des années.
19:30Avec le biathlon français.
19:31Ce sont dû à notre organisation en France.
19:33Avec les comités régionaux qui se sont vraiment structurés.
19:36Les gros comités.
19:37En tout cas les comités traditionnels.
19:38Qui fournissent des athlètes aujourd'hui.
19:40Tous entre 3, 4, 5 entraîneurs.
19:42Avec des groupes assez importants.
19:44On a beaucoup de gamins sur les courses.
19:46Et puis on voit ce qui se passe en dessous en EBU Cup aussi.
19:49Je pense aujourd'hui.
19:51Hormis peut-être la Norvège.
19:53Le pays avec la plus grosse densité dans toutes les catégories.
19:56Merci et bravo.
19:59Et tout le monde va se tourner vers le podium.
20:01Désormais Stéphane Boutiot.
20:02Le patron du biathlon français.
20:03Qui a effectivement accompagné Martin Fourcade.
20:05Durant toute sa carrière.
20:07Et le voici.
20:08Le successeur de Martin Fourcade.
20:09Au palmarès en tout cas c'est sûr.
20:11Le dernier champion du monde français sur ce format de l'individuel.
20:14Était Martin Fourcade.
20:15Désormais c'est Eric Perrault.
20:17Anne-Sophie.
20:18On va profiter de cette cérémonie.
20:20Pour ceux qui nous rejoindraient.
20:21Neuf médailles pour l'équipe de France.
20:23En cette course.
20:24Et une nouvelle en or.
20:26Pour Eric Perrault.
20:30Avec le Suisse.
20:31Niklas Hardweg.
20:32Qui aujourd'hui a terminé cinquième.
20:34Devant Jakob Fack.
20:35Le Slovène sixième.
20:37Ce sont les six premiers de la course.
20:38Qui vont être récompensés.
20:40La fameuse cérémonie des fleurs.
20:42Qu'il y a aussi en coupe du monde.
20:44Et qu'on a gardé pour ces championnats du monde.
20:46C'est le troisième de la course.
20:47Qui va être appelé dans quelques instants.
20:49Puis le deuxième.
20:50Puis ce sera au tour d'Eric Perrault.
20:52Avec la Marseillaise.
20:53Mais donc d'abord on va applaudir très fort.
20:55Quentin Fillon-Maillet.
21:21Deuxième médaille dans ces championnats du monde.
21:23De l'Enzeraide.
21:24Pour Quentin Fillon-Maillet.
21:25Après le bronze sur le sprint.
21:27Il monte à nouveau sur le podium.
21:29D'une course individuelle.
21:41Huitième médaille individuelle.
21:44Au championnat du monde.
21:45Dans la carrière de Quentin Fillon-Maillet.
21:48La première médaille de l'Empire Argentique.
21:50De l'Espagne.
21:52Italienne.
21:54De l'Europe.
21:56Quentin Fillon-Maillet !
21:58La jeunesse au pouvoir, dans quelques instants, Éric Perrault, 23 ans, va monter sur la plus
22:20haute marche du podium, mais d'abord on est avec l'Italien Tommaso Giacomelli, 24 ans,
22:25qui vient chercher sa toute première médaille individuelle sur des championnats du monde.
22:55Éric Perrault !
23:25Pérrault ! Pérrault ! Pérrault !
23:42A 23 ans, Éric Perrault décroche son premier titre au championnat du monde.
23:47C'est sa deuxième médaille individuelle, après le bronze qu'il a décroché dimanche, sur la poursuite.
23:55C'est seulement sa dixième course individuelle sur ce championnat du monde.
24:01Il succède à Johannesburg, au palmarès de cet individuel.
24:05Le Norvégien était jusque-là double champion en titre de ce format-là, de ce 20 km.
24:14Eric Perrault écrit son nom sur ce palmarès du championnat du monde.
24:19Il est le cinquième biathlète français à décrocher une médaille d'or au championnat du monde.
24:26Il se demandait ce que ça ferait.
24:29Et bien là, il est en train de le vivre, Eric Perrault.
24:32On va l'accompagner, on ne lâche pas Eric Perrault.
24:34Quentin Fiammaillet jusqu'à 17h30 et l'équipe de choc pour poursuivre cette euphorie
24:38autour de l'équipe de France de biathlon.
24:40L'équipe de Gregg en suit.
24:41Votre grande soirée spéciale Ligue des champions.
24:43Et puis l'équipe du soir dans la foulée qui reviendra également sur le biathlon.
24:46Fred, vous serez couché à une heure aujourd'hui.
24:49Fred, Jean.
24:51C'est pour une bonne cause.
24:56Et la suite du protocole, Anne-Sophie.
24:59Ensuite, Tanguy prendra la main au pied de ce podium pour nous emmener au cœur de cette équipe de France.
25:05C'est magique ce qu'on est en train de vivre.
25:07Meilleur parfum carrière pour le Finlandais Iden Salo.
25:11Le Suisse Niklas Hardweg à domicile vient chercher la cinquième place.
25:15Puis le Slovéne Jakob Fack est sixième sur cette course.
25:20On vous le disait, une course très ouverte et on voit beaucoup de nations différentes sur ce top 6.
25:24On voit le drapeau italien, le drapeau finlandais, Suisse, Slovéne.
25:28Le septième, c'est le drapeau allemand avec Philippe Horn.
25:31Le huitième, c'est Michel Krasmar, le tchèque.
25:34André Stromsheim, premier Norvégien, n'est que neuvième.
25:39Et il y a deux drapeaux tricolores.
25:41Avec Eric Perrault et Quentin Fillon-Maillet.
25:43Et la Marseillaise va retentir en l'honneur d'Eric Perrault.
25:48Et le symbole, Joannès Gueux qui est en train de s'en aller
25:51au moment où la Marseillaise va retentir pour Eric Perrault qui lui succède.
26:17C'est parti !
26:47C'est parti !
27:18On va accompagner Eric Perrault avec tout notre dispositif sur place.
27:22La photo, la traditionnelle photo qui va se mettre en place également
27:26pour célébrer ces deux médailles du côté de l'équipe de France.
27:30La France qui est en tête de ce tableau, vous le voyez,
27:32avec neuf médailles, très très loin devant la Norvège
27:35qui ne compte que deux médailles sur ces championnats du monde.
27:38La pression doit être folle sur les Norvégiens désormais
27:41avant la fin de ces championnats du monde.
27:43Alors, on va découvrir cette séquence.
27:45Tiens, regardez, Jean-Pierre Hamat et Jean-Paul Giacchino,
27:48la joie dans le clan français, les deux entraîneurs de tir.
27:51Hop là, c'est gagné, et là ils le savent.
27:57Allez, avec Siegfried Mazet qui vient également.
28:06Et on aperçoit Alexis qui est là également.
28:09Ils ont partagé beaucoup d'années en équipe de France.
28:16Et on va retrouver...
28:18Tout va demander à Tanguy.
28:20On ira retrouver Alexis avec Jean-Pierre Hamat à chaud.
28:23La réaction recueillie par Alexis tout à l'heure.
28:25Mais on profite de cette photo tout d'abord.
28:46Fred, il faut qu'il profite de tout ça, qu'il s'en imprègne.
28:49Eric, c'est sa toute première médaille d'or.
28:52Il faut qu'il prenne le temps de savourer.
28:54Il faut qu'il prenne le temps de savourer.
28:56Ça lui permettra certainement de passer des caps encore plus vite.
28:59Ouvrir les yeux.
29:01Même si on sait que derrière, il y a tout un cheminement
29:04où il va utiliser un petit peu d'énergie
29:07entre tous les médias, tout ce qu'il y aura à faire.
29:10Mais les mondiaux ne sont pas terminés.
29:12À mon avis, connaissant Eric,
29:14il a encore envie d'aller en chercher des médailles d'or d'ici dimanche.
29:17Il y aura le relais mixte simple demain.
29:19On tentera de vous donner la composition de l'équipe de France.
29:21Et puis les relais samedi.
29:24Relais féminin, relais masculin.
29:26Et dimanche, on termine...
29:28Les Mastarts !
29:30Est-ce que Tanguy nous entend ?
29:32Il est au plus près du protocole.
29:33Tanguy, est-ce qu'il a un parfum particulier, ce protocole ?
29:36Est-ce que la Caravane Biathlon, comme on l'appelle,
29:39est plus excitée d'assister au Sacre d'Eric Perrault en ce moment
29:42par rapport à ce que vous avez pu vivre
29:44depuis le début de ces championnats du monde ?
29:48On ne peut pas dire ça, mais c'est vrai,
29:50parce qu'on a quand même eu les deux titres de Yoann Esbeu
29:52chez les hommes, qui étaient quand même lourds
29:55en termes d'histoire.
29:57On voit la joie d'Eric.
29:58Cette image est géniale,
30:00qui joue avec les photographes.
30:02Derrière, il y a la photo des Italiens qui se met en place.
30:05Une photo des Italiens hyper importante pour Giacomelle,
30:08qui va être un des futurs adversaires d'Eric Perrault
30:10pour la Coupe du Monde,
30:12pour le classement général de la Coupe du Monde
30:14dans les futures années,
30:15et puis ce podium partagé avec Quentin.
30:17Quentin qui court depuis des années et des années
30:20après ce titre mondial,
30:21et Eric qui arrive à 23 ans et qui l'a.
30:34La photo des Italiens,
30:35et ensuite ce sera l'équipe de France.
30:37On va aller voir Alexi qui est en tribune.
30:39Alexi, vu des tribunes,
30:40c'était comment ce protocole
30:42et cette marseillaise pour Eric ?
30:47C'est beau, c'est très très beau,
30:48cette vue d'ensemble, cette joie.
30:50J'ai beaucoup aimé bien sûr la collade avec Quentin,
30:52mais j'ai aussi beaucoup aimé la collade avec Giacomelle.
30:55Voilà, c'est deux individus,
30:56enfin c'est deux athlètes de la même génération.
30:59On sent qu'il y a une proximité.
31:01C'est quelque chose de fort pour eux deux.
31:04Vu du haut comme ça, c'est assez sympa.
31:07Et franchement, on a envie d'en revivre encore
31:09des émotions comme ça,
31:10parce que les mondiaux, c'est encore très très long.
31:13Jusqu'à dimanche,
31:14on a vu l'émotion de Jean-Pierre Hamad
31:15qui a félicité Quentin Fillon-Maillet,
31:17et également Tanguy,
31:18c'est toute l'équipe de France
31:20qui est en train de féliciter Eric et Quentin.
31:26Regardez la main gauche de Fabien Claude.
31:28Il y a un accessoire qui est en train d'arriver sur la photo.
31:31Il y a une tondeuse dans la main gauche de Fabien Claude,
31:33j'ai l'impression qu'il y a un petit pari
31:35qui avait été fait entre les garçons
31:37de l'équipe de France.
31:39Je ne sais pas pour les cheveux de qui,
31:41mais il y a des cheveux qui vont tomber
31:43sur la neige de l'Enzeraide
31:45dans les secondes qui viennent.
31:47Méfiez-vous, ça peut être les vôtres Tanguy.
31:52Non, non, je suis bien trop loin de l'action.
31:55Vous êtes un peu la mascotte
31:56de cette équipe de France maintenant,
31:57donc ça peut vous arriver.
31:58Et c'est bien de voir,
31:59on a aperçu Émilien Jacquelin également, Fred.
32:01Franchement, c'est beau,
32:02malgré sa déception, qu'il soit là
32:04pour vivre cette émotion-là
32:06avec Quentin et Eric.
32:07Oui, c'est plus qu'une équipe,
32:10c'est vraiment une famille,
32:11cette équipe de France
32:12où tout le monde se met à la planche
32:14pour tout le monde.
32:15Et Émilien, même en étant passé à côté aujourd'hui,
32:18vient soutenir son coéquipier
32:20qui est champion du monde.
32:21C'était lui le dernier champion du monde français
32:23au palmarès 2021 à Poggiuca.
32:25Allez, la photo qui se met en place,
32:27on en profite.
32:28On vous emmène au plus près de l'équipe de France
32:30grâce à Jérémy Haatzman,
32:31Victor Coudreau, Charles-Antoine Norat,
32:33Tanguy, Alexis sur place.
32:35Ces championnats du monde sont fantastiques
32:37et on a tellement de chance d'en profiter.
32:38On est ensemble jusqu'à 17h30.
32:39L'équipe de Schott prendra le relais
32:41dans les coulisses.
32:42Elle nous aura aidés.
32:43Je crois que...
32:57Oui, Tanguy, normalement à ce moment là,
32:59vous nous appelez pour nous dire
33:01je pense qu'on va pouvoir récupérer Eric ou Quentin.
33:04On va voir comment ça va se passer,
33:07mais j'ai l'impression qu'on va...
33:11On va reculer un petit peu, il y a encore les photographes qui doivent faire une photo.
33:15C'est foutu, on est là et j'ai l'impression qu'on va être là au bon moment Eric.
33:23C'est plutôt une bonne nouvelle normalement, ça veut dire qu'il y a un pari qui est...
33:28C'est quoi le pari ? Il faut nous expliquer là.
33:30Le pari c'est si il y en avait un qui gagnait un titre individuel, il y passait.
33:35Et puis après on verra la suite, un titre en équipe, c'est aussi dans le pari donc on va voir.
33:41Donc on espère qu'il y en ait un qui ait les cheveux rasés avant les autres.
33:44C'est plutôt une bonne nouvelle.
33:46Je sais pas, c'est une bonne nouvelle, j'avais oublié en plus.
33:48Je me disais super journée et finalement ça redescend un peu là.
33:51J'aimerais rentrer au milieu parce qu'il a le droit de choisir.
33:54Là il fonce à son podium quoi.
33:56Attends je mets à 3.
34:00Ah non !
34:02Oh j'ai plus d'attraction !
34:06C'est un signe !
34:09Fais ça bien !
34:16Attends tu me fais mal.
34:18Je fais mal !
34:20Il me défonce !
34:23Fais ça bien !
34:25Mais t'as trop de cheveux !
34:26T'es pas coiffeur toi !
34:29Il m'arrache les cheveux !
34:32Normalement il faut demander à Simon Fourcade non ?
34:34Ouais c'est son pire coiffeur de Suisse.
34:36T'es pas mal comme ça déjà !
34:38Oh non mais là j'ai quand même ça !
34:40Oh là là !
34:42Je pense qu'il est en train de réaliser.
34:44Il réalisera demain quand il est prêt à salir d'Hyver.
34:51Eric avec ou sans cheveux, quand on est champion du monde on est forcément stylé non ?
34:55Je suis pas sûr.
34:57Je suis pas sûr, j'aimerais bien mais...
34:59Oh la cata !
35:03Non mais finis un peu parce que là...
35:06Là t'es pas mal !
35:12Eric regarde nous là !
35:16Mais c'est pire !
35:18Tu mets un bonnet !
35:20De toute façon le bonnet je vais le mettre.
35:22Faut pas que tu chopes froid quand même.
35:25La cata.
35:26Tourne la tête un peu là !
35:28On est de l'autre côté.
35:31Un peu vert quand même.
35:33Moi je préférerais être chauve.
35:37Chauve on s'habitue t'inquiète pas.
35:41Excuse mais en fait t'as tellement de cheveux, ton nez il a pas l'habitude.
35:44Ça prend combien de temps de pousser ça ?
35:46Il y a des experts en capitale.
35:482-3 mois.
35:50Eric, je te ferai mieux à l'hôtel.
35:52C'est à Paris qu'il remonte au début de saison ou avant les Mondiaux ?
35:56Juste avant.
35:58Premier repas des Mondiaux.
36:00Oui mais justement.
36:02Je me regarde dans la caméra.
36:04Allez on passe sur autre chose.
36:06Allez c'est bon.
36:12Toi t'as massacré.
36:14Ouais Tanguy.
36:16Un petit mot d'Eric.
36:18Il se demandait comment il allait réaliser sur le podium.
36:22Si on peut avoir un tout petit mot.
36:24Non il n'enlève plus le bordel.
36:26Eric, on ne vous a pas demandé comment ça s'était passé sur le podium.
36:30De voir ce drapeau français s'élever dans le ciel.
36:34Pour vous, aujourd'hui.
36:36Là vous me demandez au pire moment.
36:38Une Marseillaise c'est quelque chose de fantastique.
36:42C'est des moments que j'ai savouré quand on était en équipe.
36:45De savourer tout seul.
36:47Mais là je n'étais même pas tout seul avec Quentin.
36:49C'était magique de se dire que c'est pour nous même.
36:52C'est pour moi même.
36:54C'était un moment.
36:56Le public était en décalage sur Marseillaise.
36:58J'ai essayé de chanter au mieux possible.
37:00J'ai savouré ces secondes de Marseillaise.
37:02C'était des grands moments.
37:04Vous étiez deux français sur le podium.
37:06L'objectif maintenant est d'en placer quatre sur le relais.
37:08Avec vous sur la première marche.
37:10Quand on me demande si je vais célébrer beaucoup.
37:12Je leur dis qu'il n'y a pas grand chose à célébrer.
37:14Dans le sens où il y a un relais qui arrive.
37:16C'est un aussi gros objectif qu'aujourd'hui finalement.
37:18Je vais me reposer un peu.
37:20Je vais essayer de régler ce problème que j'ai sur la tête.
37:22Et puis on reviendra samedi avec l'écho.
37:24Il y a de belles choses à aller chercher.
37:26A qui vous avez pensé en premier lorsque vous réalisez que vous allez être champion du monde ?
37:32Il y a beaucoup de noms.
37:34Toute ma famille, mes parents, mon père, ma mère qui me soutiennent beaucoup.
37:36Mon frère, ma copine.
37:38Ce sont ces personnes-là qui sont proches.
37:40Comme je disais, toutes les personnes qui sont proches de moi le savent.
37:44Je n'ai pas le temps de toutes les citer aujourd'hui.
37:46Que ce soit le club à la maison, mes amis.
37:48Il y en a vraiment beaucoup.
37:50Tous mes partenaires.
37:52Donc un grand merci à tout le monde.
37:54Merci et bravo Éric.
37:58Le chantier.
38:02Il s'en souviendra longtemps de cette première médaille d'or.
38:04Éric Perrault.
38:06On va prolonger ce moment dans l'équipe de choc qui arrive dans quelques instants.
38:08Puis ce sera également dans l'équipe de Greg.
38:10Avant votre grande soirée Ligue des Champions autour de Paris-Saint-Germain-Brest.
38:14Le match façon à la chaîne de l'équipe évidemment.
38:18Et là, Étienne Garnier qui est présent pour immortaliser tous ces moments.
38:22Est-ce qu'il fera la une du journal demain l'équipe ?
38:24Oui, Éric Perrault.
38:26Ah oui.
38:28C'est vous d'habitude qui savez.
38:30La photo avec le drapeau de l'équipe de France, c'est ça ?
38:32Exactement, c'est ça.
38:34Pas mal.
38:36Est-ce que ce sera la photo de la une Tanguy ?
38:42Ce n'est pas lui qui décide je crois.
38:44Très bien.
38:46C'est la photo qui sera à la une du journal demain.
38:48Allez, on prend le pari.
38:50Éric Perrault à la une du journal l'équipe demain.
38:52C'était le cas de Julius Simon ce matin.
38:54Dans un instant, on va filer à Dublin.
38:56Parce que les lieux adorent les fléchettes.
38:58Demain, soirée fléchette.
39:00On sait ce qu'ils vont faire devant la chaîne de l'équipe demain à partir de 21h05.
39:06Voilà, il n'a pas fini.
39:08Allez, encore une dernière.
39:101, 2, 3, vas-y.
39:12Merci.
39:16Merci.
39:20Merci beaucoup.
39:22J'ai plus de voix maintenant.
39:24Plus de cheveux.
39:26Plus de voix, plus de cheveux.
39:28Dans quel état il va finir ?
39:30Il y a encore des courses à disputer sur ces championnats du monde.
39:32Les félicitations qui continuent pour Eric Perrault.
39:34On prolonge tout ça dans l'équipe de choc dans quelques instants.
39:36Et on vous le disait, tous les jeudis soir,
39:38c'est fléchettes, les bleus.
39:40Note bien le programme parce qu'on les a vu beaucoup dans les reportages de Tanguy.
39:42C'est celle-ci aux fléchettes.
39:44C'est ce qu'on va voir dans quelques instants de Dublin.
39:46Hamza Armani y est déjà pour nous.
39:48Hamza, dès demain soir, le jeudi maintenant,
39:50on réserve ces soirées fléchettes.
39:52Les meilleurs sont à Dublin demain pour du grand spectacle.
39:54Vous y êtes déjà pour nous donner un petit aperçu.
39:58Salut, Mesdames et Messieurs.
40:00Effectivement, on est en direct de Dublin
40:02pour ces dernières heures
40:04avant le grand événement,
40:06la troisième soirée de fléchettes
40:08de cette compétition qui s'appelle la première ligue.
40:10Alors la première ligue, c'est simple,
40:12c'est l'équivalent de la Ligue des champions des fléchettes.
40:14Ce soir, c'est Ligue des champions de football.
40:16Demain, Ligue des champions de fléchettes.
40:18C'est un feuilleton qui nous emmènera jusqu'à la fin du mois de mai
40:20pour la grande finale
40:22de cette première ligue de fléchettes.
40:24On a les plus grands noms, c'est simple.
40:26Ce sont les huit meilleurs joueurs du monde des fléchettes
40:28qui se retrouveront demain du côté de Dublin.
40:30On pense évidemment aux champions du monde,
40:32Luc Littler,
40:34qui n'a que 18 ans et que l'on a vu
40:36s'imposer il y a quelques semaines
40:38du côté de Londres.
40:40On pense aussi à Luc Humphreys, à Stephen Bunting.
40:42Ils sont nommés Michel van der Genewen.
40:44Donc effectivement,
40:46il y a beaucoup de grands noms d'ici du côté de Dublin.
40:48Alors pour l'instant,
40:50c'est l'heure de la balade.
40:52On se promène, on regarde un petit peu
40:54ce qu'il s'y passe.
40:56Il y a évidemment des barres de partout.
40:58On va être très honnête, mais Saoud,
41:00très axé sur les six nations,
41:02avec les drapeaux des six pays
41:04participant un peu partout.
41:06Mais en centre-ville, en tout cas,
41:08demain à 21h05.
41:10Merci, Hamza, on vous retrouvera régulièrement
41:12pour nous emmener dans les coulisses
41:14de ces soirées fléchettes absolument fantastiques.
41:16Il est déjà là, c'est Pierre Bouby
41:18qui va non pas présenter l'équipe de choc,
41:20pas encore,
41:22mais Eric Perrault est champion du monde.
41:24On va continuer à en parler dans l'équipe de choc
41:26avec Thomas Bonavant et Virginie Saincily
41:28qui n'était pas habillée pour faire la passation.
41:30Du coup, je m'en suis occupé.
41:32Et puis parler un petit peu de ce match de ce soir
41:34aussi avec ce PSG Brest.
41:36Pierre, vous allez pouvoir parler de biathlon avec Fred
41:38qui va rester.
41:40Bien sûr, évidemment qu'on va parler de biathlon.
41:42Un podium avec deux Français, évidemment qu'on va en parler.
41:44Et puis en parler comment ?
41:46Une petite suggestion avec Eric Perrault
41:48qui succède à Martin Fourcade.
41:50Regardez ce qu'on vous a préparé.
41:52Belle coupe de cheveux.
41:54Eric Perrault et Martin Fourcade.
41:56Il lui succède au palmarès
41:58sur le format de l'individuel.
42:00Tout le monde le compare à Martin Fourcade.
42:02On se quitte sur cette comparaison.
42:04Eric Perrault et Martin Fourcade.
42:06Et l'équipe de Choc arrive pour prolonger
42:08ce très beau moment à l'Enzeraide.