Retrouvez le replay de l'avant course de l'individuel messieurs des championnats du monde de biathlon de Lenzerheide du 19/02/2025.
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SportTranscription
00:00Musique d'ambiance
00:25Soyez les bienvenus, on est toujours sur notre petit nuage de ces championnats du monde,
00:29de Biathlon à l'Einzerheide, l'équipe de France qui nous offre des émotions infinies
00:34depuis le début de ces mondiaux, 7 médailles en 6 courses.
00:37On va continuer d'en profiter au lendemain du sacre de Julia Simon sur l'individuel
00:41et de la médaille de bronze de Lou Germano.
00:43Cette fois-ci ce sont les garçons qui s'attaquent à ce format impitoyable de l'individuel.
00:48C'est long, il faut tirer plus que bien pour espérer aller chercher une médaille.
00:52C'est ce que Lou et Julia ont fait hier.
00:55Fred, deux médailles pour votre première hier, vous êtes sur un bon rythme.
01:00Deux médailles aujourd'hui.
01:03Il est ambitieux, vous avez bien raison.
01:05Anne-Sophie, on lui fait confiance pour deux médailles aujourd'hui encore ?
01:08Confiance, je ne sais pas, mais on en a très envie.
01:11On signe tout de suite pour deux médailles aujourd'hui pour l'équipe de France, ce serait génial.
01:15Ce serait tellement beau de continuer sur cette magnifique lancée, sur ces mondiaux.
01:19Tout le monde est en place, Alenzor a aidé pour vous faire vivre, comme d'habitude,
01:22ces championnats du monde au plus près.
01:24Tanguy, on l'aperçoit, il est en train de râler, comme d'habitude.
01:28Qui ? Non, pas du tout.
01:30Non, je ne râle pas, jamais.
01:32Vous allez me faire râler, mais ça vous dure.
01:34Non, ce n'est pas vrai.
01:35Vous ne pouvez pas commencer comme ça la journée.
01:37C'est votre mine qui donne l'impression que vous râlez.
01:40Vous êtes où Tanguy, puis on ira à la recherche d'Alexis après.
01:45On est au soleil, mais ça ouvre tranquillement.
01:49On attend l'arrivée des artistes, des sportifs, des athlètes de l'équipe de France qui vont arriver par là.
01:55Il y a le taxi qui les dépose ici.
01:58Il y a les Allemands et les Belges qui sont déjà arrivés.
02:01C'est le chemin des athlètes pour aller où ?
02:04Pour aller, regardez derrière moi, là-haut.
02:06Regardez, ils ont toutes les cabines de change.
02:08On voit là, il y a la cabine de change des Suédois et des Américains qui sont juste là-haut.
02:13Ensuite, une fois qu'ils sont changés, ils passent vite fait vers le camion.
02:17On a le camion de l'équipe de France qui est là.
02:19Regardez, les bâtons de chaque athlète.
02:22Un bâton pour chaque athlète.
02:25Il y a les noms qui sont posés dessus.
02:27Ça, c'est Emile.
02:28À côté, ça doit être marqué Fabien.
02:31On a aussi Quentin sur ces bâtons.
02:34Chaque technicien va partir avec une petite paire de bâtons de chacun,
02:38au cas où ça casse dans une montée, dans une descente.
02:42Là, ça bosse encore fort dans le camion.
02:44Là, on ne va pas s'approcher trop parce que ce sont des moments qui sont déjà décisifs.
02:49Ils sont encore en train de nous regarder.
02:51Il y a Lionel qui nous fait coucou, qui dit non, non, non, on ne vient pas dans le camion.
02:54Surtout pas.
02:55Parce qu'en fait, il faut tout simplement cacher un petit peu les produits.
02:59Il y a des choses secrètes qui se passent en ce moment dans tous les camions.
03:02Derrière nous, il y a le camion de l'Italie qui est là.
03:04Saoud, on va aller se diriger vers le pas de tir pour voir ce que ça donne.
03:07Mes cheveux ne bougent pas trop, donc il ne doit pas y avoir trop de vent pour l'instant sur le pas de tir.
03:11On ira vérifier ça dans quelques instants Tanguy.
03:13Et puis dans quelques instants également, vous nous emmènerez dans la préparation de la collation.
03:17Moment important avant une course aussi longue que l'individuelle.
03:20Et puis un entraînement avec Jean-Pierre Hamat, l'entraîneur de tir de cette équipe de France.
03:24Où est Alexis ? Que fait Alexis ? Alexis, vous êtes où ?
03:31Mais Saoud, je suis à un endroit important.
03:33Vous venez de parler de la collation, un endroit très important sur l'individuel.
03:37C'est le ravitaillement. Je viens de faire deux heures de ski ce matin.
03:40J'ai un peu faim, j'ai un peu soif.
03:41On est venu se mettre au milieu de la piste, sur les petites cabanes des spectateurs.
03:47Alors venez voir, je vais vous emmener un petit peu.
03:49Comme d'habitude, on a les fameux burgers, les grills.
03:53On a un petit peu de nourriture asiatique.
03:56Et puis on va aller, Victor va revenir vers moi à côté gauche.
03:59Et on va aller vous montrer quelque chose dont on a beaucoup parlé avec les Alpines la semaine dernière.
04:03C'est les fameux Kaiserschmarren.
04:05Vous savez, ces espèces de pâtes qu'on trouve un peu partout dans les pays où on parle allemand.
04:13Donc voilà, les petits Kaiserschmarren qui sont en préparation dans la petite cahute.
04:18C'est vraiment une grosse crêpe, vous voyez, un peu de la pâte à crêpe, de la pâte à gaufres.
04:21Et puis derrière, on va venir agrémenter ça de tout ce qu'on veut.
04:25Si Victor recule un peu, il peut vous montrer la petite bande promo en bas.
04:30Vous voyez, on peut les agrémenter de Kinder Bueno, de confiture d'Airel, de confiture de fraises, de framboises.
04:36Voilà, histoire de se faire plaisir.
04:38Je sais qu'en général, ça vous donne faim, ça.
04:40Mais ça, on commence comme ça.
04:42On a dit direct, deviné Anne-Sophie, que c'était le Kaiserschmarren.
04:46Je n'ai pas préparé de dessert à la cantine, là, ce midi.
04:48Je me ferais bien un petit Kaiserschmarren.
04:50Moi, plutôt confiture que chocolat.
04:52Je sais que Tanguy, c'est plutôt pâte à crêpes que chocolat.
04:54Mais plutôt confiture de frais rouges avec le Kaiserschmarren.
04:57La commande, elle est passée.
04:59D'ailleurs, Alexis, juste rassurez-nous, ce n'est pas la zone de ravitaillement des athlètes, ça.
05:06Non, ça pourrait presque.
05:07On est juste en dessous.
05:08Je vais vous y emmener après, tout à l'heure, en embarqué.
05:10Non, mais on est vraiment au milieu du parcours.
05:13En fait, de chaque côté, la piste passe.
05:15Là-haut, il y a une passerelle.
05:16On peut apercevoir au sommet quelques skieurs, quelques membres des staffs qui sont en train d'essayer les skis.
05:21Et puis, de l'autre côté, il y a la grande descente qui ramène en direction du pas de tir.
05:24Donc, on est vraiment à un endroit central.
05:26Si un athlète a vraiment trop soif, il peut peut-être récupérer une bouteille de coca au passage.
05:31Merci, Alexis.
05:32On vous laisse filer sur la piste.
05:33Et vous êtes encore une fois notre guide précieux sur cette piste des championnats du monde.
05:37Alors, personne n'est sur le pas de tir.
05:39Alexis, il est au ravitaillement.
05:41Tanguy, il attend les athlètes.
05:42Est-ce qu'il y a quelqu'un dans notre dispositif sur le pas de tir, quand même ?
05:47Bien sûr.
05:48Bien sûr, Messaoud.
05:50Moi, je voudrais bien un petit peu de Kaiser Schmarren, s'il peut m'en ramener.
05:53Je suis sur le pas de tir.
05:54Vous voyez, je suis juste à côté de Siegfried Mazze et Patrick Oberregger, les coachs de tir norvégiens.
06:00Ils prennent un peu le soleil.
06:01Il fait 9 degrés.
06:03On a un tout petit peu d'air.
06:044 km heure de vent sur le pas de tir.
06:07Et il nous manque juste un petit ravitaillement pour que tout se passe bien.
06:10La commande, elle est passée, Charles-Antoine.
06:12Charles-Antoine Norat avec Victor Coudreau, Jérémy Hansman, pour ce dispositif spécial à l'Enzo Raide.
06:17C'est très cool l'atmosphère, les entraîneurs de tir, Fred, avant que les réglages démarrent.
06:22Tant que les réglages n'ont pas commencé, c'est à la cool.
06:24Une fois que ça a commencé, c'est moins cool.
06:26Et on va le deviner avec les réglages qui vont démarrer dans quelques minutes, maintenant.
06:31Anne-Sophie, on parle beaucoup de collation.
06:33On va aller découvrir la préparation de la collation avec Tanguy.
06:36Mais l'équipe connecte tout d'abord.
06:38Avec cette question autour de Quentin Fionnmayer, aujourd'hui, qu'on vous propose.
06:41Vous pouvez flasher le QR code pour y répondre.
06:44Quentin Fionnmayer va-t-il décrocher son premier titre mondial en course individuelle ?
06:48Vous le savez, c'est le titre qui manque à Quentin Fionnmayer, qui a un globe de cristal,
06:53qui est champion du monde en relais, qui également est champion olympique.
06:57Mais le titre mondial sur une course individuelle, lui, échappe pour l'instant, malgré toutes ses médailles.
07:03Est-ce que c'est pour aujourd'hui ? On vous propose de voter.
07:05Mais Saoud, je vote.
07:06Oui, il le mérite, Quentin.
07:08Il est champion olympique de la discipline, donc il peut aller le faire.
07:11Champion olympique en titre.
07:12Votez pour Quentin, le QR code qui va s'afficher en permanence en bas à droite de l'écran.
07:16La fameuse collation, Alexis a commencé à en parler.
07:20Tanguy est allé vivre ça pour vous, sa préparation avec le cuistot de l'équipe de France.
07:25Et ça commence tôt ce matin, Tanguy.
07:2910h30 du matin, on est à l'hôtel de l'équipe de France.
07:32Les bus sont prêts pour aller à l'entraînement et à la course.
07:35Regardez, c'est un cadre bucolique, cet hôtel de l'équipe de France.
07:37Il y a un petit ruisseau, il y a une piste d'alpins derrière.
07:40Et c'est déjà un moment important pour la course de cet après-midi.
07:43Les garçons sont partis s'oxygéner, ils vont bientôt revenir pour la collation.
07:46Et la collation justement, c'est Boris Pérelli qui la prépare.
07:49Je crois qu'il est dans le camion frigorifique.
07:51On va aller le voir par là.
07:53C'est là, Boris ?
07:54Oui.
07:55C'est un camion spécialement apprêté qui est venu de France pour ça.
07:58Oui, exactement, c'est notre partenaire Steph qui nous a prêté le camion.
08:04Qui nous a prêté le camion pour toute la période des mondiaux.
08:06Parce qu'en fait, on n'avait qu'un seul frigo dans l'hébergement.
08:09Et ça nous a permis d'amener tous les produits et d'avoir des produits qu'on contrôle.
08:12Et des bons produits pour toute cette période-là.
08:15Bon, je te laisse sortir. J'imagine qu'on ne va pas casser la chaîne du froid.
08:19C'est important.
08:20Alors, ça c'est pour les garçons ?
08:22Non, je vais fermer, oui.
08:23Les filles sont à l'entraînement.
08:25Et les garçons, eux, ils vont manger quoi en avant-course ?
08:28Ils vont manger du riz et du jambon blanc.
08:32C'est très basique.
08:34Ah oui, donc il y a quand même un sacré tas de riz.
08:36Oui, jambon blanc pour eux.
08:38Et puis, on va faire un banana bread pour après la course.
08:41Allez, tu me dis quoi faire.
08:42Alors, on va mettre les 8 bananes là-dedans.
08:47Au petit-déj, les jours de course, chacun a un peu ses habitudes.
08:51Et puis après, petit à petit, on voit que la journée est à l'avance.
08:54Et petit à petit, chacun se met un peu dans sa bulle.
08:57Il y a des gens, ils ont besoin d'extérioriser.
08:59Donc, ils viennent ici, ils viennent discuter avec moi.
09:01Des fois, faire un petit quelque chose en cuisine, ranger, balayer.
09:06Ils ont besoin de s'occuper.
09:08Et puis, il y en a d'autres aussi en après-course,
09:12quand ils n'ont pas forcément performé.
09:15Ou quand ils ont performé, ils viennent.
09:18Et puis, ils viennent faire un petit débrief.
09:20Et on parle, par contre, pas trop biathlon.
09:25Mais ça, c'est quoi, ça ?
09:26Ça, c'est de l'huile de coco.
09:27Ça donne un petit peu du goût.
09:30Ça change.
09:31C'est des apports de différents gras.
09:33On utilise un peu de l'huile d'olive, de l'huile de lin,
09:35de l'huile de noisette, huile de sésame.
09:37Ça permet d'avoir différents apports.
09:39Huile de coco, banane.
09:40Un peu des noisettes, un peu des amandes.
09:44Les amandes, c'est là.
09:45Alors, à l'oeil.
09:49Je y vais ?
09:50Oui.
09:54C'est pour la récup'.
09:55Je n'ai aucun impact sur la performance de la course du jour, moi, en faisant ça.
09:58Là, parfois, un peu, pas ?
09:59Non, c'est très bien.
10:00Bon, c'est presque prêt.
10:01Oui, exactement.
10:02On fait quoi ?
10:03Eh bien, du coup, on va mixer.
10:04Et puis, après, au four.
10:05Au four, 40 minutes, 150 degrés.
10:12Allez, en cuisson.
10:13Voilà.
10:15La collation pour l'équipe de France.
10:17On n'a pas vu le gâteau, une fois qu'il était prêt.
10:19Mais peut-être qu'il fallait qu'il parte.
10:21Tanguy, voici Quentin Firmaillet, qui arrive, le Français.
10:25Champion olympique de la discipline, vous l'avez dit.
10:27Anne-Sophie, ce sera le dernier à s'élancer côté équipe de France.
10:30On suit également Émilien Jacquelin.
10:32Émilien, Fred, aujourd'hui, ça peut faire médaille ?
10:36Moi, je mets une pièce sur Émilien, aujourd'hui.
10:38Et on l'a bien entendu.
10:40Qui d'autre ?
10:41Fabien Claude, également.
10:44Premier podium en carrière, c'était sur ?
10:47L'individuel.
10:48L'individuel.
10:49Merci.
10:51Ézik Fried-Mazet, il va accompagner Johannes B.
10:54Dans cette aventure folle d'aller chercher un 13e titre mondial.
10:59On revivra ses 12 médailles d'or dans quelques minutes.
11:02On vit la fin de carrière de Johannes B.
11:05Avec ses derniers championnats du monde.
11:06C'est un moment privilégié.
11:07On va tous en profiter.
11:08Anne-Sophie, la Norvège qui est loin au tableau des médailles de l'équipe de France.
11:11Et qui ne peut compter que sur Johannes B.
11:13Pour avoir ses deux médailles.
11:15Les Norvégiens comptent deux titres.
11:17Avec le doublé sprint poursuite de Johannes B.
11:19Mais rien d'autre.
11:20Ça fait donc cinq médailles de moins que l'équipe de France.
11:23Oui, avec trois titres après le sacre sur l'individuel de Julien Simon.
11:28Désormais, les Français comptent sept médailles.
11:31Et le sacre de Julien Simon hier.
11:33La médaille de bronze de Lou Germano.
11:34C'était un moment exceptionnel.
11:36Qu'on revit en quelques instants avant de prolonger cette émotion.
11:40On l'espère aujourd'hui sur l'individuel homme.
11:43Julien Simon, pour repartir du bon pied sur cette deuxième semaine des championnats du monde.
11:51Ce sont ses mots.
11:53La Française était particulièrement concentrée dans l'avant-course.
12:12C'est un sacre sur cinq.
12:13Encore un.
12:14Le troisième de cette course.
12:15Elle est en feu, Julien Simon.
12:17Elle est intenable.
12:18En tout cas, pour le moment, face aux cibles sur les skis.
12:21Elle est dans l'allure aussi, la Française.
12:31Et elle va y rester dans le coup pour la médaille.
12:33Lou Germano, un nouveau tir parfait comme le précédent.
12:37Le ton est donné.
12:38Et là, Alvarsson réalise le 20 sur 20.
12:54Ça fera 19 sur 20.
12:56C'est une énorme performance de la part de la Française.
12:59Malgré cette erreur, toute la course peut être bousculée par cette minute de pénalité.
13:0519 minutes de pénalité.
13:30Oui, elle a la louche au mono après un tir irrespirable.
13:36Elle est loin d'être là-bas.
13:44Donc Julia est en train de faire un énorme dernier tour.
13:46Elle est là, Julia Simon, et elle va être largement devant.
13:50Et là, Alvarsson, Julia Simon, qui avait 15 secondes d'avance sur la Suédoise au dernier tir
13:57et qui désormais va croiser les doigts pour rester sur ce podium.
14:02J'ai l'impression de prendre toutes les informations autour de piste,
14:05que je traitais l'information, mais que rien ne m'atteignait, que rien ne pouvait me sortir.
14:09Et c'était moins plaisant, c'est tellement pas souvent dans une carrière.
14:12Elle est là, Lou Germano, pour aller jouer la médaille.
14:15Peut-être pour finir devant, et là, Alvarsson, il reste deux secondes pour finir devant la Suédoise.
14:20Oh, ça ne tourne à rien, à rien du tout.
14:23Lou Germano ne décrochera pas la médaille d'argent, mais décrochera peut-être la médaille de bronze.
14:29Oh, il n'y avait rien, il y avait moins de deux secondes, il y a moins de deux secondes.
14:34Elle a fini très très fort, Lou, dans la dernière partie de piste.
14:41On a encore été présents aujourd'hui.
14:43C'était vraiment, j'ai trouvé, un beau combat.
14:46Il y avait du suspense et bravo Julia, et puis bravo aussi à Lou,
14:50et puis les autres n'ont pas démérité non plus.
14:59Parce que tu as besoin d'argent.
15:01J'ai besoin d'argent.
15:02Tu peux me laisser satisfaite.
15:21En fait, quand on est sportif, on voit toujours, on fait un reset.
15:25Chaque nouvelle saison, on fait un reset.
15:27Donc, de temps en temps, les proches nous rappellent.
15:28Ils nous disent, écoute, le palmarès que tu as, on ne l'enlèvera pas.
15:31Et on dit, oui, mais, oui, mais.
15:33Et aujourd'hui, le oui, mais, c'est vrai que ça commence à faire pas mal.
15:38Et je suis fière de moi, parce que c'est clairement une course qui, de base, n'est pas faite pour moi.
15:43Et maintenant, il me manque un titre sur la Mastart.
15:45Et ça sera peut-être pour les années d'après.
15:47Mais en tout cas, je suis vraiment heureuse d'avoir caché cocher celle-ci.
15:58Magnifique film de cette journée fantastique pour Julia Simon et Lou Jormono.
16:03Signé Hugo Boët, Anne-Sophie.
16:05On va découvrir la start list du jour avec vous.
16:08L'individuel a longtemps résisté à Julia Simon.
16:11Ça, c'est fait.
16:12Et pour les garçons, on espère que cette course ne va pas trop résister encore aujourd'hui.
16:16Oui, vous allez voir, il y a bien quatre Français qui sont au départ aujourd'hui
16:20avec une très grosse concurrence.
16:23Niklas Hardweg sera très certainement très applaudi d'entrée.
16:26Parce que, vous savez, c'est le Suisse qui est à domicile.
16:29Et il partira avec un dossard assez élevé.
16:31Ça sera une bonne référence tout au long de la course.
16:33Campbell Wright, le phénomène américain.
16:35Et bien là, avec le dossard 26.
16:37Tariébe, il est champion du monde de l'individuel.
16:40C'était il y a une éternité.
16:41C'était en 2011 qu'il avait décroché ce titre-là.
16:44Eric Perrault sera bien là avec son dossard 40.
16:46Il partira une minute devant Sébastien Samuelsson.
16:49Lui-même devant Émilien Jacquelin ou encore Fabien Claude.
16:52Vous le voyez, ça va beaucoup s'enchaîner.
16:54Johannes Beportolora, le dossard doré.
16:56Puisque c'est lui le champion du monde en titre.
16:59Il remet son titre en jeu aujourd'hui.
17:01Quentin Fillon-Maillet, Tommaso Giacomelli, Sturlala et Graet sont bien présents.
17:05Tout comme Javier Jiménez.
17:07Alors, pas sûr que l'argentin pèse sur la course.
17:10Mais on veut vous en parler aujourd'hui.
17:12Et sachez donc qu'il partira avec le dossard 88 si vous souhaitez le suivre.
17:15Ça veut dire qu'on va faire connaissance avec lui ? Vous voulez ?
17:18Avec plaisir.
17:19Ce n'était pas du tout préparé, évidemment.
17:21Victor Koudro, comme ça, par hasard, il est tombé avec Javier.
17:24Né à nez avec Javier Jiménez.
17:26Et voici la présentation de cet athlète.
17:28Ça fait aussi partie des championnats du monde.
17:30Et on tenait à vous emmener avec Javier Jiménez.
17:33C'est Victor Koudro qui s'en charge. C'est une magnifique histoire.
17:37Bonjour, je m'appelle Javier Jiménez.
17:39Je suis biathlète d'Argentine.
17:45Je suis de Bariloche.
17:48C'est la Patagonie, un endroit très joli.
17:51Maintenant, je partage cet espace avec la couronneuse du Brésil, Gaia Brunello.
17:57Et avec son entraîneur, Armin.
18:01La vérité, c'est que c'est une grande aide pour moi.
18:04Parce que sinon, je serais ici tout seul.
18:08Ça s'appelle Boina.
18:10C'est très typique d'Argentine.
18:12Ça donne beaucoup d'identité à mon pays.
18:15C'est quelque chose de très différent.
18:18Ça m'a fait beaucoup de sacrifices d'arriver ici.
18:22Je dois rester ici, dans l'Europe,
18:24pour 5 mois.
18:27Mon objectif serait de faire 0-0-0-0.
18:42Mon ami de la France, je conserve vous.
18:46Voilà Dossard88 qu'on va suivre.
18:48Il faisait de l'alpin au départ.
18:50Il a découvert le biathlon Javier Jiménez.
18:52Il est tombé amoureux de ce sport.
18:53On espère pour lui qu'il va réussir ce 20 sur 20.
18:55Hier, la Brésilienne, dont il partage le boxe,
18:58a réussi un 19 sur 20 sur l'individuel.
19:01Voyez le biathlon qui nous offre d'autres belles histoires.
19:04On va aller retrouver Alexis avant l'individuel homme au programme aujourd'hui.
19:08Alexis, vous avez pu gagner la piste.
19:10Vous allez nous embarquer.
19:12Oui, on va se faire un petit moment la piste ensemble.
19:14Je suis tout en haut, je suis vraiment dans la forêt.
19:17Regardez, on est à un endroit où il ne se passe quasiment plus rien.
19:20Elle est très très longue cette piste.
19:21Il y a des techniciens français, Luc et Baptiste.
19:24Ils m'ont dit que ça allait être dur.
19:26On a rajouté un kilomètre par rapport à la piste des Filles.
19:29C'est vraiment des portions où ça va être exigeant.
19:31Le ciel aujourd'hui est voilé.
19:33C'est un peu plus humide.
19:35Peut-être que ça regèlera tout à l'heure à la fin de course.
19:37On verra.
19:38En attendant, je vais vous embarquer dans la grande descente.
19:40On est à l'endroit où il va y avoir le ravitaillement tout à l'heure.
19:43Avant la descente finale qui vous ramène en direction du Pas-de-Tir.
19:46Vous allez voir, ça va durer longtemps.
19:47C'est quasiment une minute de descente pour aller jusqu'au Pas-de-Tir.
19:52On est parti sur cette première portion où normalement on vient juste de boire.
19:58On va laisser glisser.
20:01J'essaie de vous montrer le paysage en même temps.
20:06On est en Suisse.
20:07En Suisse, c'est quand même très beau partout.
20:09Quelques bénévoles qui sont aux premières loges.
20:13Une petite remontée.
20:14C'est là qu'on était hier avec Loulou, avec Louis Deschamps
20:18pour donner les informations entre les deux tirs.
20:20Il y a de grandes chances qu'ils se remettent au même endroit aujourd'hui.
20:24Et là, regardez, je commence à dominer l'ensemble.
20:27À gauche, j'ai une grande montée.
20:29Là-bas au fond, j'ai le Pas-de-Tir.
20:31Les belles montagnes.
20:33Et c'est parti pour la descente qui va passer derrière la tribune.
20:40Et à partir de là, c'est tout chouette.
20:44Jusque là-bas en bas.
21:02Magnifique. Et là, on est derrière la tribune qui est à gauche.
21:07Exactement.
21:09Et là, on arrive dans le dernier virage.
21:11Alors, il doit y avoir un peu de vent, je parle fort.
21:14Regardez.
21:15Dernier virage.
21:16Zone actuellement très occupée par les techniciens
21:18qui remballent les skis.
21:21Voilà.
21:22Et là, tout d'un coup, je rentre dans le stade.
21:26La tribune à ma gauche.
21:29C'est assez incroyable quand on rentre à chaque fois dans le stade par l'arrière comme ça.
21:33On le découvre d'un coup.
21:36Et là, le Pas-de-Tir.
21:38Merci infiniment Alexis.
21:40Et le Pas-de-Tir justement.
21:41On y va avec Tanguy qui a reçu son ravitaillement.
21:44Et qui va pouvoir assister tranquille aux futurs traditionnels réglages qui vont démarrer.
21:51Le ravitaillement, il est allé plus vite qu'Alexis.
21:53C'est dire, d'ailleurs, c'était pas pour moi le sportif.
21:55C'est plutôt Charles-Antoine de l'autre côté de la caméra.
21:57Il va être bien embêté maintenant de pouvoir aller vous montrer les Fagnons
21:59avec son Kaiser Schmarren dans les mains.
22:01Regardez, il y a la jumelle de l'équipe de France avec Jean-Pierre Hamad
22:03qui est en train de se mettre en place.
22:05Les Allemands, eux, ont déjà commencé les réglages.
22:07Les Français qui réglent à la cible 4.
22:10Les Norvégiens à la cible 5.
22:12Avec des conditions de vent similaires à hier.
22:14Il y a une toute petite tendance de la gauche vers la droite.
22:17Mais rien d'insurmontable.
22:18Ah, à l'instant où on se parle, Jean-Paul Giacchino,
22:20ça pousse quasiment à l'horizontale.
22:22On s'inquiète ou pas ?
22:23Non, non, on s'inquiète pas.
22:24De toute façon, c'est un peu comme hier.
22:26Peut-être un peu plus.
22:27On verra bien.
22:28Après vous, vous avez déjà vos médailles.
22:29Donc maintenant, c'est à eux de faire le job pour vous rattraper.
22:31Ouais, exactement.
22:33On compte sur Jean-Pierre, alors.
22:36Et au moment où le café, le traditionnel café de Simon Porcadari.
22:39Il y a de la pression, cet après-midi.
22:43Voilà cette fameuse caravane vie attendante.
22:45On vous parlait qu'on aime tant.
22:46On la retrouve juste après une courte pause pour aller au cœur de ces réglages.
22:51L'ascension d'Éric Perrault.
22:52Quentin Fillon-Maillet, le chercheur d'or.
22:54Les 12 médailles d'or de Johannes Beu.
22:56Qui arrivent au stade également.
22:58C'est juste après une courte pause.
22:59A tout de suite.
23:03On vit de belles émotions grâce au biathlon et à l'équipe de France.
23:06Et nous voici ensemble pour accompagner les garçons.
23:09Quentin Fillon-Maillet en tête pour l'individuel homme.
23:1220 kilomètres.
23:13Impitoyable.
23:14Pénible.
23:15Dans des conditions difficiles.
23:16Parce qu'il fait chaud à l'Enzeraide.
23:18Pour la suite de ces championnats du monde.
23:20Quentin Fillon-Maillet en tête pour l'individuel homme.
23:2220 kilomètres.
23:23Impitoyable.
23:24Pénible.
23:25Dans des conditions difficiles.
23:26Parce qu'il fait chaud à l'Enzeraide.
23:28Pour la suite de ces championnats du monde.
23:304 tirs.
23:31Une balle ratée.
23:32Et c'est une minute de pénalité pour cet individuel.
23:35On est toujours avec Fred, Anne-Sophie.
23:37Toute l'équipe sur place.
23:38Evidemment.
23:39Avec Quentin on l'a vu se diriger vers le pas de tir.
23:42Pour commencer ces traditionnels réglages.
23:44On va y aller sur le pas de tir.
23:46Alexis en place également.
23:48On va parler des 12 médailles d'or.
23:50De Johan Esbeu.
23:51Immense athlète dont on profite encore pour ces derniers championnats du monde.
23:55Un petit détour par le pas de tir tout d'abord.
23:57Tanguy.
23:58Tout à l'heure.
23:59C'était plutôt calme.
24:00Est-ce que les conditions sont aussi bonnes que pour les filles hier ?
24:05Il y a un tout petit peu plus de vent.
24:07Très honnêtement que pour la course des filles hier.
24:09Il y a cette tendance gauche-droite qui est un peu plus installée que les jours précédents.
24:14Pour l'instant l'équipe de France n'est toujours pas sur ce pas de tir.
24:17Jean-Pierre Hamad m'a dit qu'ils ne commenceront leur réglage qu'à 14h30.
24:21Jean-Pierre Hamad qui a 4 athlètes à régler.
24:24Contrairement à la Norvège qui a 6 athlètes au départ de cette course.
24:27Pourquoi ils viennent régler tard ?
24:28Tout simplement parce qu'ils préfèrent faire leur réchauffement avant et venir faire leur réglage au plus près du début de la course.
24:35On le sait, ils ont des dossards élevés les Français.
24:37Donc plus tard ils font les réglages, plus ils ont de chances d'avoir des conditions de vent sur le pas de tir qui ressembleront à celles de la course.
24:44Premier Français à s'élancer ce sera Éric Perrault de Sars numéro 40.
24:47Le voici en train d'arriver avec Jérémy Heinzmann qui le suit.
24:51Victor Coudreau, Charles-Antoine Nora sont là également pour être au plus près de l'équipe de France.
24:56La start list qui s'affiche à gauche de votre écran.
24:59Johan Esbeu qui se prépare à aller chercher peut-être un 13ème titre mondial.
25:03Il a déjà seul le record devant Martin Fourcade et Oleaner Bjandalen.
25:07On en parle dans un instant.
25:08Alexis, les conditions sur la piste, on a l'impression qu'il fait plus chaud qu'hier.
25:12Est-ce que c'est vrai et est-ce que ce sera encore plus pénible sur la piste ?
25:19Oui complètement.
25:20C'est vraiment des conditions qui vont être difficiles aujourd'hui avec de la chaleur qui se ressent différemment de celle d'hier.
25:25Tanguy a raison, on sent plus d'air sur ce pas de tir, sur ce stade d'une manière générale.
25:31Mais ça ne rafraîchit pas vraiment.
25:32On est vraiment bloqué en quelque sorte par cette masse nuageuse qui est venue faire un petit voile et qui fait l'effet de cocotte minute.
25:40On ressent vraiment que la neige se transforme différemment par rapport à hier.
25:45Elle est tout de suite plus humide, elle colle un peu plus, c'est plus lent.
25:48Sincèrement j'ai souffert aujourd'hui sur les skis en allant reconnaître la piste.
25:52On ressent tout de suite cette chaleur et donc on va avoir deux profils de biathlètes sur cette course.
25:57Ceux qui vont être dans une bonne journée, qui vont être capables de tenir jusqu'au bout et d'aller chercher et se battre pour une médaille.
26:03Et ceux qui assez vite vont se retrouver dans le dur et qui vont complètement exposer et lâcher l'affaire.
26:07Est-ce que Johannes sera dans la catégorie des bons profils pour aller chercher une 13ème médaille d'or individuelle ?
26:13C'est l'une des belles histoires qu'on suit.
26:15Les 12 médailles d'or précédentes compilées par Marie Le Bobinec.
26:19Marie Le Bobinec, ça commence dès 2015 pour Johannes.
26:25A 21 ans seulement, Johannes Beu découvre les championnats du monde.
26:29Sur le sprint, son format de prédilection, le norvégien Bruno.
26:33Première participation et déjà un premier titre mondial.
26:38Bonheur partagé avec son grand frère Tharje.
26:41Premier podium d'une longue série.
26:45Après 3-4ème place à Oslo, Johannes Beu s'illustre finalement sur la dernière course, la Mastart.
26:51Que l'on croit promise à un Français.
26:54Oh oui ! Il l'a fait ! Il l'a fait, Martin Fourcade !
26:59Et attention à Johannes, attention à Johannes, il n'est vraiment pas loin.
27:02Saint-Martin le sait, c'est pour ça qu'il part aussi vite.
27:04Dans un dernier tour de folie, Johannes Beu lève les bras devant deux autres légendes du biathlon.
27:09Martin Fourcade et Eule Haïnar Björndalen.
27:14C'est un rêve qui se réalise, de se battre pour la médaille après le dernier tir.
27:18C'est toujours une bataille contre le roi du biathlon, Martin, et un autre roi, Ole.
27:22Aujourd'hui, c'était mon tour et je suis très content.
27:27Trois médailles d'argent en 2017, mais aucun titre.
27:31Johannes Beu répare l'anomalie dès les mondiaux suivants.
27:34A Östersund, malgré une faute au tir de boue, le sprint ne lui échappe pas.
27:40Après avoir perdu son duel face à Emilia Jacquelin sur la course foot,
27:44le Norvégien remet les pendules à l'heure sur la Mastart.
27:50Il avait une marge d'erreur et il n'en profite même pas, il a eu de la chance Johannes Beu, il va partir pour la victoire.
27:5520 sur 20, seul au monde.
27:59Papa depuis quelques jours d'un petit Gustave, c'est encore avec des Français que Johannes Beu partage le podium.
28:05Un troisième titre mondial sur un sprint pour débuter ses championnats,
28:11suivi par les deux autres, qui lui manquaient jusque là.
28:14Il sera champion du monde !
28:17Sur la poursuite d'abord,
28:20puis sur l'individuel.
28:23Il est désormais champion du monde, sur tous les formats.
28:26A Oberhof, Johannes Beu est le premier athlète masculin à réaliser le grand chelène,
28:31avec une médaille sur chaque épreuve.
28:33Un exploit qu'il réalise deux années de suite.
28:36Si l'or lui échappe pour trois secondes sur le sprint,
28:39le Norvégien domine tout le reste.
28:41Poursuite,
28:44individuel,
28:48Mastart.
28:51Il ne laisse aucun espoir à ses adversaires,
28:54Johannes Beu va remporter cette victoire.
28:57Il ne laisse aucun espoir à ses adversaires,
28:59Johannes Beu va remporter cette Mastart des championnats du monde.
29:03Le voilà maintenant sacré, pour la dixième fois.
29:06C'est fou comme chiffre.
29:08Ça veut dire beaucoup de beaux biathlons, et je suis fier de ça.
29:11Je suis fier de ça.
29:13Alain Zeraïde, pour son ultime sortie,
29:16il reste à Johannes Beu quatre opportunités pour rejoindre Martin Fourcade
29:20ou Léa Gnard-Björndalen, et leur record de 11 titres mondiaux.
29:25Ces choses faites dès la première course.
29:31Sacré sur le sprint,
29:36Johannes Beu récidive dès le lendemain sur la poursuite.
29:41Quel bonheur, quel privilège de vivre sous l'air, Johannes Beu !
29:45Avec 12 titres individuels aux championnats du monde,
29:48il est désormais le biathlète le plus titré de tous les temps.
29:54Exceptionnel de revoir toutes ces images en mesure,
29:57toute la carrière, tout l'immense champion qu'est Johannes Beu,
30:00devant donc Martin Fourcade et Olajner Björndalen.
30:03Écoutons rapidement la légende norvégienne au sujet de Johannes au micro-tank.
30:10J'étais sûr qu'il battrait mon record pendant ces championnats.
30:13Il est génial, et Martin Fourcade l'était aussi à son époque.
30:16Johannes est le meilleur athlète des mondiaux,
30:19mais il me reste un petit peu de marge sur d'autres records.
30:24Et Olajner Björndalen, vous pouvez le retrouver dans ce magnifique hors-série d'ailleurs,
30:28de l'équipe qui est en kiosque depuis une dizaine de jours, maintenant une semaine.
30:32Björndalen en entretient la saga Martin Fourcade.
30:35D'autres choses encore dans ce numéro hors-série,
30:38avec notamment, tiens, Julia Simon, le lendemain de son titre sur l'individuel.
30:42Comment elle a révolutionné son tir ?
30:44Elle l'explique dans ce hors-série que vous pouvez trouver en kiosque,
30:47ou si vous abonnez au numérique sur l'équipe, il fera partie de votre offre.
30:51C'est indispensable pour ces championnats du monde.
30:54Fred, Anne-Sophie, Johannes Böe, qui va tenter d'aller chercher un 13ème titre.
30:58Fred, il a tout en ayant réussi ses deux premières médailles d'or pour aller le faire aujourd'hui ?
31:03Je pense qu'il a tout, et puis surtout, j'ai la sensation que depuis qu'il a annoncé
31:06qu'il allait arrêter sa carrière à la fin de la saison,
31:09il est possédé un petit peu, il est en quête de...
31:12Lui qui ne parlait jamais de record, il n'en parle toujours pas,
31:15mais on sent qu'il est animé quand même un petit peu par ça.
31:18Je pense qu'aujourd'hui, effectivement, ça va être un gros client pour la médaille d'or.
31:22La saga des frères Johannes Böe, également, Anne-Sophie, vous l'avez dit tout à l'heure,
31:27Tarje Böe, en un mot, rapidement, Anne-Sophie,
31:30on peut vivre également une immense histoire aujourd'hui.
31:3314 ans après son premier titre mondial, c'était en 2011,
31:36et c'était sur ce format, justement, de l'individuel,
31:39que Tarje Böe a été sacré une toute première médaille d'or mondiale en 2011
31:44sur l'individuel pour Tarje Böe, qui, vous le savez lui aussi,
31:47mettra un terme à son immense carrière à l'issue de la saison, comme son petit frère.
31:51Ça nous embête, mais un Bödium pendant ces championnats du monde,
31:54on aurait quand même envie de ça, une dernière fois, peut-être, sur ces mondiaux.
31:58Tarje Böe qui s'élancera avec le dossard numéro 38 aujourd'hui.
32:03Vous le savez, on aime vous emmener au cœur de l'équipe de France,
32:06dans les coulisses de la préparation.
32:08Et bien Tanguy nous offre ce magnifique moment aujourd'hui,
32:11grâce à Jean-Pierre Hamat, et bien il a passé l'entraînement de ce lundi
32:14avec l'entraîneur de tir de l'équipe de France, accompagné de Jérémy Hensma.
32:19Ah bah oui, non, on n'attend personne. Allez !
32:31Morgan !
32:34Stockage des cartouches.
32:35Toutes les équipes doivent stocker toutes leurs cartouches dans une même pièce
32:39et puis figurer le fait qu'on en prend tant.
32:44Ça évite les petits problèmes comme avaient eu les grides
32:50où en faisant du tir à sec, il avait envoyé une balle dans le décor.
32:54Zing, t'es costaud ?
32:55Non.
32:56Je le savais.
33:00Bravo, vingt yeux !
33:02Du sabotage !
33:06Deux en bas et un à droite.
33:10Le groupement, ça va.
33:13Toi t'es réglé ici.
33:16S'il n'y a plus de vent, tu vas te retrouver en fait là.
33:20Bimille, objectif 100%. 100%.
33:25Je suis sur Oscar !
33:26Une qualité ou un point de personnalité que tu aimes bien chez Jean-Pierre
33:31et un que tu voudrais changer ?
33:33Ce matin, il m'a oublié en partant avec le bus un petit peu plus tôt.
33:36Donc déjà, ça, c'est ce que je voudrais changer.
33:38Et sur les qualités, c'est son investissement.
33:40Dès qu'on a besoin de lui, il est là.
33:42Il est un petit peu aussi le monsieur à tout faire par moment.
33:45Mais allez, on va dire avant tout, c'est un bel orateur.
33:49Ah, bingo !
33:50Oui, c'est des chevrettes.
33:52C'est des dame bouquetins.
33:55Ça va ?
33:56Quand tu sens vraiment le truc là,
33:58il faut renforcer l'empreinte mémorielle.
34:01Renforce la mémoire.
34:02Ça continue d'impassionner.
34:03Moi, tous les jours, j'ai la banane.
34:05C'est là, c'est à cet emplacement que je me sens le plus légitime.
34:09Éventuellement, faire la vaisselle le soir.
34:11Enfin bon, ça, c'est Alex.
34:13C'est un peu comme ça.
34:14C'est un peu comme ça.
34:15C'est un peu comme ça.
34:16C'est un peu comme ça.
34:17C'est un peu comme ça.
34:18C'est un peu comme ça.
34:19C'est un peu comme ça.
34:20C'est un peu comme ça.
34:21C'est un peu comme ça.
34:22C'est un peu comme ça.
34:23C'est Alex.
34:32Personnage Jean-Pierre Hamatte, évidemment.
34:34Une trentaine d'années au sein de cette équipe de France de biathlon.
34:37Lui qui a été un champion.
34:39Également champion olympique Jean-Pierre Hamatte.
34:43Vous avez vu, c'était détendu à l'entraînement.
34:45Mais il y a énormément de travail, évidemment.
34:48Et tiens, tendez l'oreille et regardez cette séquence
34:51de Jean-Pierre Hamatte et Émilien Jacques.
34:58Ah, dommage !
34:59Parce que...
35:02Elle est dedans quand même, mais...
35:07Les deux derniers, là...
35:11Les deux derniers, tu les gardes en mémoire et tu me les ressors après-demain.
35:14Je me sens qu'à la respiration, c'est craintif.
35:18Je bloque beaucoup trop tôt la respiration.
35:20Au lieu de...
35:21Tu vois, j'ai l'impression que je veux trop créer un peu ce sentiment de sécurité.
35:25Il faut être sûr que tout se...
35:27Alors qu'à un moment donné...
35:29Non, il faut aller chercher.
35:31La priorité, c'est d'aller chercher la cible.
35:33Il faut qu'il arrive à simplifier les choses, en fait.
35:35Il a envie d'être un certain biathlète.
35:39Qu'il l'est par moment, qu'il peut faire.
35:42Mais ce n'est pas toujours simple de le reproduire à l'envie.
35:45Sachant que quand il le reproduit, tout de suite, ça se voit.
35:50Et ça peut être spectaculairement beau.
35:53Et il faut remettre le doigt là-dessus.
35:54Alors, il reste encore une saison et demie.
35:57Si ça peut arriver après-demain, c'est encore mieux.
36:00C'est là.
36:01C'est là.
36:04C'est si je me libère, tu vois ce que je veux dire ?
36:12Et ce n'est pas après-demain, c'est aujourd'hui.
36:14Parce qu'en entraînement, c'était lundi.
36:16Est-ce que c'est aujourd'hui ?
36:17Ce sera aujourd'hui pour Emilien Jacquelin.
36:19Et pour rebondir sur le magnifique échange auquel on vient d'assister
36:22à cet entraînement de Jean-Pierre Hamatte sur le pas de tir.
36:27C'est toujours la même chose avec Emilien.
36:30Comme on le dit parfois et comme le disait Jean-Pierre Hamatte
36:33qu'il a côtoyé quand il était très jeune, 17-18 ans.
36:36C'est un énorme talent au tir.
36:38Patrick Favre me le disait encore il y a deux jours.
36:40Patrick Favre qui a coaché l'équipe d'Italie pendant une dizaine d'années.
36:44Dorothée Avereur, notamment, très bonne tireuse.
36:46Et Martin Fourcade aussi.
36:48Le plus gros talent que j'ai jamais eu entre les mains.
36:51Malheureusement, il intellectualise.
36:53Il se perd parfois dans toutes ces palettes qu'il a au tir.
36:58Et il a du mal à se recentrer sur l'essentiel.
37:00C'est-à-dire faire basculer la palette.
37:02Donc c'est toujours cette recherche permanente là.
37:05Et c'est aussi assez cyclique avec Emilien Jacquelin.
37:08C'est qu'il va parfois trouver la solution.
37:10Gagner une course comme ça a été le cas en début de saison.
37:12Et puis ensuite vouloir tout remettre à plat.
37:14Vouloir retourner au travail.
37:16Changer des choses sur la carabine.
37:18Pour retrouver de nouveau un autre confort.
37:20Une autre façon de tirer sur la course d'après.
37:23Il leur reste une grosse année pour se régler d'ici les Jeux Olympiques.
37:27Et ça c'est vraiment l'objectif de Jean-Pierre Hamatte.
37:29C'est de dire, il me reste du temps.
37:31Il y a des championnats du monde.
37:32Il y a des courses de coupe du monde à gagner.
37:34Mais Emilien Jacquelin, moi je veux le préparer pour qu'il gagne.
37:36Et qu'il éclate tout dans un an à Antolles sur les Jeux Olympiques.
37:40Justine a trouvé la solution sur son tir en devenant championne du monde.
37:44Fred, vous êtes convaincu que ça peut être le jour d'Emilien.
37:46Pourquoi ? Avant d'aller voir Alexis.
37:47Moi je mets une pièce sur Emilien aujourd'hui.
37:49Parce que je pense qu'il fait partie de cette petite poignée d'athlètes.
37:52Qui sont capables d'avoir un rebond à l'image d'une Julia hier.
37:55Avec un week-end dernier difficile sur le sprint poursuite.
37:58Il le dit dans l'interview.
37:59C'est là, mais il faut que je me libère un peu.
38:01Aujourd'hui on est sur une course un petit peu moins électrique.
38:04Où justement il va falloir être relâché et être libéré.
38:09Et je pense qu'aujourd'hui Emilien a tout pour aller chercher carrément le titre de champion du monde.
38:16Pas seulement une médaille.
38:18Parce qu'il a envie d'aller faire comme ses coéquipiers.
38:22Et le rebond, j'y crois.
38:25Il fait partie de ces champions là.
38:26Et puis surtout il a l'expérience des championnats du monde.
38:28Il a déjà été champion du monde plusieurs fois.
38:30Donc aujourd'hui c'est vraiment l'athlète sur qui j'ai envie de parier beaucoup.
38:33Emilien Jacquelin, on va le suivre avec son dossard numéro 44 aujourd'hui.
38:37Alexis, est-ce que la forme récente d'Emilien Jacquelin et cette piste difficile à Netheride, ça peut coïncider aujourd'hui ?
38:45Est-ce que ça peut faire harmonie ou pas ?
38:49Ce qui est sûr c'est que depuis le début de l'hiver, Emilien est performant.
38:53Il est en forme.
38:54Donc oui, sur des courses comme aujourd'hui qui vont être très difficiles, les meilleurs skieurs ont l'avantage.
38:58Ils vont être capables de faire des écarts.
38:59Par contre, j'ai quand même cette sensation qu'il va falloir que la course commence bien pour Emilien.
39:04Si tout de suite il se retrouve un petit peu chahuté sur un tir, sur le premier tir debout, sur le premier tir couché,
39:10on ne sait jamais après dans quel état d'esprit il va se retrouver.
39:14Donc j'espère vraiment qu'il va pouvoir jouer tout le long et arriver avec un 15 sur 15 sur ce dernier debout pour vraiment aller jouer le titre.
39:22On le voit passer, vous voyez nous avec Victor, actuellement on est à la sortie du pas de tir.
39:26C'est là où les biathlètes viennent continuer le ski pour s'échauffer entre les tirs.
39:31Il y a deux options.
39:32Soit on tourne, comme le biathlète qui est devant nous, à droite pour aller juste faire le tour du pas de tir.
39:36Et ça c'est quand on s'échauffe pour le tir.
39:38Et quand on décide de s'échauffer pour le ski, on part à gauche direction la piste.
39:42Donc voilà, c'est le petit manège.
39:43Et plusieurs fois, Emilien est passé juste derrière nous.
39:46Là, il est actuellement sur le pas de tir.
39:47Il va peut-être repasser dans quelques secondes.
39:49J'essaye de distinguer un peu.
39:51En tout cas, il nous a fait un petit coucou.
39:53Il est détendu.
39:54Il a l'air serein, également concentré quand même.
39:56Mais c'est difficile de savoir si vraiment il se sent dans une grande journée ou pas.
39:59On verra.
40:01La clé, c'est ça pour Emilien aujourd'hui.
40:03C'est que cette course commence bien.
40:05On espère qu'elle va bien commencer pour lui.
40:07Ce sera le deuxième Français à s'élancer.
40:09Dossard numéro 44.
40:10Le premier, ce sera Éric Perrault.
40:11Dossard numéro 40.
40:12L'ascension d'Éric Perrault.
40:14Médaillé individuel, ça s'est fait.
40:16Le voici il y a quelques instants sur le pas de tir.
40:18En train de se préparer également.
40:20Est-ce que ce sera l'or aujourd'hui pour lui ?
40:22On vous donne les arguments pour y croire également juste après.
40:24Une courte pause.
40:25A tout de suite.
40:32De retour en Suisse.
40:33Alain Zora a aidé pour la suite de ces championnats du monde de biathlon.
40:36L'équipe de France est à 7 médailles en 6 courses.
40:39C'est prodigieux et on a la chance d'en profiter.
40:41Hier, c'était 2 médailles.
40:42L'or pour Julia Simon.
40:44Le bronze pour Loujean Monod.
40:46Et aujourd'hui, l'individuel homme avec le fan club des Frères Bœufs.
40:50Ils sont là, les Norvégiens, pour vivre un nouveau podium.
40:52Les derniers championnats du monde.
40:54C'est l'honneur.
40:55C'est l'honneur.
40:56C'est l'honneur.
40:57C'est l'honneur.
40:58C'est l'honneur.
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41:00C'est l'honneur.
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41:06C'est l'honneur.
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41:08C'est l'honneur.
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41:14C'est l'honneur.
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41:20C'est l'honneur.
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41:40C'est l'honneur.
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42:03C'est l'honneur.
42:04C'est l'honneur.
42:05C'est l'honneur.
42:06C'est l'honneur.
42:07C'est l'honneur.
42:08C'est l'honneur.
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43:16C'est l'honneur.
43:17C'est l'honneur.
43:18Ce matin, c'est le concours de pêche, donc on va aller mettre le gilet de sauvetage
43:23et puis let's go, je vais vous montrer mon set-up après.
43:31Le gilet qui cueille le plus le poisson, ça peut m'en faire ramener quatre catégories,
43:37le plus gros poisson, le plus de poissons, le plus petit poisson et le poisson le plus
43:41rare.
43:42Et du coup, le but ça va être d'essayer de ramener tout ça.
43:46Et tous les perdants doivent aller se baigner.
43:50Pas le gros beau temps, mais ça pêche.
44:02On n'a pas été monstrueux, on va dire.
44:06On en a eu quatre, donc on n'aura pas le plus grand nombre, on n'aura pas le plus gros,
44:11on va espérer avoir le plus petit.
44:17Ils me sont remplis aussi.
44:18Ils vous me sont remplis ?
44:21Qui ?
44:23Oh non !
44:25Je vais faire du concours de pêche, donc ça sera baignade ce soir.
44:29Et ouais, je suis un dingue.
44:31Après, on avait une canne à pêche pétée, on n'était que deux sur le bateau, donc
44:34on a toutes nos excuses pour dire qu'on aurait gagné largement.
44:39Au moins, rendez-vous tout à l'heure pour la baignade.
44:47Oh !
44:48J'ai faim !
44:51J'ai faim !
45:16Tout le monde aime Eric Perrault.
45:18C'est un athlète vraiment génial.
45:20C'est un bon tireur et un bon skieur.
45:24C'est le genre de gars qui peut gagner le Globe de Cristal.
45:27Il a encore l'opportunité de se développer, mais sa stabilité au tir est digne d'un vainqueur du général.
45:37Björn Dahlen, qui est impressionné de ce qu'il a fait,
45:41Björn Dahlen, qui est impressionné par Eric Perrault, c'est quand même quelque chose.
45:45Et quand on regarde les chiffres, c'est normal qu'ils soient impressionnés, Anne-Sophie, non ?
45:48Il fait partie des trois meilleurs tireurs du circuit Eric Perrault.
45:51Le meilleur, c'est Sturla Leygren.
45:53Mais regardez, Eric est seulement deux points derrière lui, avec plus de 90% de réussite.
45:58On le sait, c'est souvent le palier.
46:00Plus de 90%, ça fait de vous un excellent tireur.
46:03Et sur le tir debout, il a vraiment des statistiques affolantes.
46:07Le jour de l'individuel, où chaque balle, évidemment, est impitoyable.
46:12Une minute de pénalité par balle ratée, on le rappelle, sur ce format spécifique de l'individuel.
46:16Alexis, on parle beaucoup de cette piste à l'Enzo Raide.
46:19L'impact du physique sur le tir, sur un format comme l'individuel, pour Eric aujourd'hui, ça peut donner quoi ?
46:26C'est vrai qu'on parle très souvent, quand on vous présente un tir, de cet effort cardiaque qui est très haut.
46:31Et donc, qui va avoir une influence sur le tir, avec ces pulsations qu'on essaye de faire baisser avant de commencer un tir.
46:37Mais on parle assez rarement du poids global de la course sur la qualité de tir qui peut détériorer au fur et à mesure des passages.
46:45En fait, je vais vous donner un exemple.
46:47Plus vous allez être impliqué physiquement, plus ça va être dur, plus ça va avoir une lourdeur sur votre corps et aussi sur votre mental.
46:54Parce que, pour aller fournir un effort violent, il faut aussi aller puiser dans son mental.
46:59Il faut aller puiser des réserves importantes pour s'arracher et pour tenir le rythme.
47:04Et sur un individuel comme ça, une course qui est très longue, en fait, on se rend compte qu'il y a un certain nombre de balles.
47:09On est sur ces phases, sur les 20 kilomètres, où tout d'un coup, on peut perdre le fil sans s'en rendre compte.
47:15Parce qu'on a mis tellement d'énergie, on est tellement épuisé, qu'on va être moins présent derrière la carabine.
47:20Non pas ce coup-là, parce qu'on a un rythme cardiaque trop élevé, mais parce qu'on a plus d'énergie.
47:26On a mis tellement d'énergie, on est tellement épuisé, qu'on va être moins présent derrière la carabine.
47:32Non pas ce coup-là, parce qu'on a un rythme cardiaque trop élevé, mais parce qu'on a plus d'énergie.
47:38On a mis tellement de choses à tellement d'endroits différents, que ça devient presque impossible de se concentrer sur ce qu'on a à faire au moment où on est face à la carabine.
47:45Donc c'est là où il va falloir que les biathlètes, aujourd'hui, soient très attentifs.
47:47Fabien vient de passer il y a quelques instants, il m'a dit plusieurs fois qu'est-ce qui fait chaud, qu'est-ce qui fait chaud.
47:51Oui, il fait vraiment chaud. Et ça, ça peut peser sur le mental de certains.
47:56D'ailleurs, on dit qu'il fait très chaud. Alexis, merci pour rappeler ça, l'impact du ski sur le tir.
48:03Ensuite, on verra la gestion hier de Julia qui était parfaite là-dessus. Fred, la température exacte Tanguy, d'ailleurs, on la connaît ?
48:12Pardon, j'étais en train de parler des pronostics avec Jean-Paul Giacchino, des pronostics de la course.
48:17Et il avait envie de mettre son petit Pesero, c'est-à-dire Eric Perrault, dans ses pronostics.
48:22Donc je n'ai pas du tout écouté de quoi il était question sur la chaîne, mais ça vous dit ?
48:27Ce n'est pas grave, vous êtes pardonné Tanguy. On connaît le pronostic de Jean-Paul Giacchino et ça, c'est précieux pour suivre la course.
48:33On se demandait juste si vous aviez la température exacte Tanguy, très simple.
48:38La température exacte, non, je ne la connais pas. Tout à l'heure, le thermomètre indiquait 4 degrés.
48:46Mais pour être tout à fait honnête, c'est à pondérer avec la température ressentie, comme on a le soleil qui tape fort.
48:53Ce qu'on peut vous dire en ressentie, c'est qu'on a quand même très peu de coachs sur le patir qui sont avec leur veste.
49:01Ils vont la mettre progressivement, parce que le soleil déclinant, ça retombe vite la température.
49:06Il fait chaud en tout cas à l'Ainzeraide, c'est l'information importante. Plus chaud qu'hier pour les filles.
49:10Fred, on va découvrir l'évolution des temps de ski d'Éric Perrault pour montrer à quel point il a franchi un cap.
49:16Et on s'intéressera à la gestion de Julia Ayer qui était excellente.
49:20Alors, on voit nettement l'évolution d'Éric Perrault qui le place désormais tout en haut quasiment de la liste.
49:28Il le montre déjà depuis plusieurs saisons qu'on peut compter sur lui déjà au niveau du tir.
49:33Anne-Sophie a parlé des statistiques de tir tout à l'heure. Il a déjà des stats de tir qui peuvent lui permettre de jouer le général.
49:39Et là, petit à petit, on voit que c'est un jeune athlète qui arrive à encaisser les semaines de coupe du monde pour continuer à progresser au cours de la saison.
49:47Il est encore jeune, il va encore un peu plus prendre de la cylindrée, comme on dit dans le milieu, pour faire gonfler un petit peu le moteur, ses capacités physiques.
49:56Et je pense que d'ici très peu de temps, on risque de le retrouver plutôt autour des 5-6 meilleurs temps de ski en moyenne,
50:03plutôt qu'entre la 7 et la 11 comme il nous le montre depuis le début de la saison.
50:08Mais c'est quelqu'un qui est très régulier, en tout cas pour son jeune âge.
50:12Et on a choisi la référence, le sprint, pour cette évolution des temps de ski d'Éric Perrault.
50:18Et vous avez vu à quel point il a progressé en devenant 7e meilleur temps de ski sur les sprints.
50:22Ça veut dire que ça lui autorise tous les espoirs et toutes les ambitions pour aller faire un beau résultat aujourd'hui sur l'individuel.
50:28Quentin Fionnmayer, lui aussi, il a plein d'ambitions après sa médaille individuelle sur le sprint.
50:35Pour Quentin Fionnmayer, c'était le bronze. Il est là pour autre chose. Écoutez-le.
50:42C'est clair que ce n'est pas l'objectif du jour. L'objectif, ce n'est pas l'heure ou rien, on va dire, mais presque.
50:49Alors, médaille de bronze, elle va me donner le sourire et beaucoup de motivation pour le reste des mondiaux.
50:56Il est ambitieux, Quentin Anne-Sophie. Il a une mission et la mission, on va la découvrir avec vous.
51:02C'est aller chercher le titre mondial sur une course individuelle parce que tout le reste, Quentin Fionnmayer l'a obtenu.
51:09Il est double champion olympique. D'ailleurs, c'est le champion olympique en titre du format du jour de l'individuel.
51:15Il a décroché un globe de cristal cette même saison à l'hiver 2022. Il est champion du monde.
51:19Il compte des médailles d'or en relais, notamment sur le relais homme, mais champion du monde en course individuelle.
51:26Il n'y est jamais parvenu sur les mondiaux de cette semaine. Il lui reste deux chances aujourd'hui sur l'individuel et dimanche sur la Mastart.
51:33Alexis, est-ce qu'il est dans les bonnes dispositions d'après vous, Quentin, pour réussir ça, en tout cas d'un point de vue factuel ?
51:40Est-ce qu'on a retrouvé le Quentin capable d'aller décrocher l'or qu'il lui manque sur les championnats du monde sur une course individuelle ?
51:51Ce qui est sûr, c'est qu'il est concentré aujourd'hui. On l'a vu très appliqué pendant ses réglages sur les moments où il était en train de s'échauffer.
51:57Il a une médaille déjà sur ses mondiaux en individuel, donc ça libère quand même quelque chose.
52:02Après, on le sait, Quentin, ce qu'il cherche, c'est un titre. Il nous l'a dit plusieurs fois.
52:06Je le dis à chaque fois depuis le début de l'hiver, pour moi, le seul point faible qu'il a en ce moment, c'est ses tirs couchés.
52:11Cette non-régularité qu'il a sur ses tirs couchés, où un coup ça passe, un coup ça passe pas, un coup ça passe, un coup ça passe pas.
52:17C'est passé sur le sprint, c'est pas passé sur la poursuite. On va voir si ça passe aujourd'hui.
52:24Mais pour moi, elle est là, la clé. En fait, s'il passe ses couchers, s'il arrive à limiter cette marge d'erreur qui est trop importante, où il y a des balles qui sortent assez loin.
52:33Quentin, sur les deux bouts, il n'y a aucun souci. C'est quelqu'un qui va vraiment se battre.
52:38Et sur le deux bouts, il faut de la volonté. Quentin, on le sait, c'est quelqu'un qui marche à ça.
52:42Donc oui, on est à un endroit où il peut faire parler ses capacités physiques. On est sur une piste qui est très longue, très exigeante.
52:49Quentin, il est quand même un an expérimenté. Il a de l'endurance fondamentale pour tenir sur l'ensemble de ses 20 kilomètres.
52:55Moi, j'en fais un de mes favoris. La seule chose que je ne maîtrise pas, c'est ses tirs couchés.
53:00Mais sinon, pour moi, il a tout le reste.
53:03Quentin Fillon-Meyer qui avait réussi un 9 sur 10 sur le sprint pour aller décrocher le bronze.
53:07Une question sur l'équipe Connect. Anne-Sophie, elle est pour vous. Ça concerne une date. Le 19 février.
53:13Une équipe française, le 19 février. Est-ce qu'il y en a eu ? Alors Fred, vous nous parliez hier du 18 février. Dans votre mémoire, il y a un 19 février ou pas ?
53:22Joker. Défaillance de Fred.
53:27Nous, on a triché, mais ça out parce qu'on a eu la question en amont. C'est une fille ou un garçon ?
53:31On a fouillé dans le datacenter. C'est un garçon. Sauvé.
53:35Le 19 février 2020. Et c'est sur un individuel d'ailleurs. C'est Martin Fourcade qui s'était imposé sur le site d'Antholz.
53:42Bon anniversaire. Il a 50 ou pile ce titre.
53:47Et c'est donc le dernier titre mondial pour la France sur l'individuel. On est d'accord ?
53:54Oui. Aucun biathlète n'a réussi à décrocher le titre sur ce format-là depuis Martin en 2020. Il y a eu le titre olympique de Quentin en 2022.
54:03Mais sur les championnats du monde, c'est bien le dernier.
54:05Tanguy, on est en train de remballer du côté du pas de tir. Ça veut dire que ça se prépare.
54:09On peut faire un résumé rapide Tanguy pour nos téléspectateurs qui nous rejoignent sur les traditionnels réglages auxquels vous avez assisté ?
54:17Oui. Il y a un gros stop affiché juste au-dessus des cibles. Ce qui veut dire que les réglages sont terminés.
54:24Il y a eu cette petite tendance de vent de la gauche vers la droite qui parfois s'estompe, parfois revient.
54:30Mais j'ai l'impression que tout le temps, à la même heure, vers 15h-15h30 dans l'après-midi, il y a cette petite tendance de vent qui rentre dans la vallée.
54:39Plus ou moins fort là. D'ailleurs au moment où on se parle, ça pousse presque droite-gauche.
54:43Il va falloir être vigilant quand même sur ce pas de tir. Mais Saoud, ce ne sont pas des gros rafales. Il n'y a rien d'insurmontable.
54:50Mais il faut quand même bien faire attention parce que ça peut évoluer vite, voire même pendant les 15 secondes où les athlètes sont en train de tirer.
54:57Merci Tanguy. On le rappelle, c'est importantissime sur l'individuel. Une balle ratée, c'est une minute de pénalité.
55:03Le résultat du sondage avant d'aller se mettre en place, Anne-Sophie et Fred.
55:06Est-ce que Quentin Fillon-Maillet va décrocher son premier titre mondial ?
55:09Vous êtes 38% à dire oui, non à 34% et surtout 28%. Ce sera l'argent ou le bronze.
55:15Ça veut dire 66% de chance de médaille pour Quentin Fillon-Maillet.
55:18À mon avis, il prend et nous on prend aussi.
55:20Allez, courte pause et on est ensemble pour le départ de cet individuel.
55:237 médailles en 6 courses pour l'équipe de France. On espère que ça va se prolonger aujourd'hui.