Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonsoir à tous, Elisabeth Lévy est avec nous, Célia Barotte, Gilles-William Golnadel, Olivier D'Artigolle, Philippe Bilger et Yoann Ouzaï.
00:08Nous allons évidemment parler de Louise. Ce soir, l'ADN du principal suspect, Owen, a été retrouvé sur les mains de Louise, 11 ans, poignardée à mort, après avoir disparu vendredi à la sortie de son collège en Essonne.
00:18Vous allez nous donner dans une seconde les dernières informations, Célia Barotte, mais écoutons tout d'abord l'ancien directeur judiciaire de la gendarmerie, François Daoust, précisément sur l'ADN.
00:30Il faut bien reprendre les paroles du procureur de la République, qui a dit qu'on a retrouvé de l'ADN du suspect sur les mains.
00:39Ça veut dire qu'il y en avait en quantité, et très certainement, il y aura un rapprochement à faire avec les égratignures qu'il avait sur au moins un de ses bras.
00:51Et je pense que, d'expérience, l'ADN a très certainement été retrouvé sous les ongles de la victime.
00:58On n'est pas sur la trace de contact dite éphémère, mais on est plus sur une préhension ou un geste de défense qui a laissé le profil complet de l'agresseur.
01:09On remarque d'ailleurs deux choses dans cette enquête, deux choses qui sont d'ordre technique, c'est-à-dire les vidéos, les caméras de surveillance qui ont permis d'identifier un ou deux suspects, et l'ADN.
01:24C'est quelque chose qui n'existait pas dans les affaires criminelles il y a 40 ans, il y a 50 ans.
01:28Et ce qui fait qu'aujourd'hui, on arrive plus rapidement, sans doute, à progresser dans l'enquête.
01:34Qu'est-ce qu'on peut dire ce soir ?
01:36L'ADN de ce jeune homme, Owen, âgé de 23 ans, qui, je vous le rappelle, a été interpellé hier aux alentours de 20h, a été retrouvé sur les mains de Louise.
01:48Plusieurs auditions sont actuellement en cours et les garde-à-vue sont prolongées de ce jeune homme de 23 ans, mais aussi de trois membres de son entourage, sa mère, son père et sa petite amie.
02:00Pour ces trois personnes, elles sont placées en garde-à-vue pour non-dénonciation de crime.
02:04Et concernant ce jeune homme de 23 ans, Owen, il est placé en garde-à-vue pour meurtre sur une mineure de 15 ans.
02:11Toutes ces interpellations ont eu lieu à Epinay, sur Orges.
02:14Le procureur d'Evry va s'exprimer demain à 18h lors d'une conférence de presse.
02:19Et c'est lors de cette conférence de presse que nous allons avoir des précisions sur ses déclarations en garde-à-vue, sur peut-être son parcours, son mobile et éventuellement sur sa prise de contact avec Louise.
02:32Et pour le moment, on ne sait absolument rien de tout cela, ni du mobile, ni de...
02:36On sait simplement que l'autopsie réalisée à l'Institut Médico-Légal de Corbeillessen a permis de relever la présence de très nombreuses plaies commises avec un objet tranchant dans les zones vitales.
02:47Et objet qui est toujours porté disparu. Les enquêteurs cherchent toujours cet objet qui a permis au meurtrier de Louise de passer à l'acte.
02:56Et on sait également que le principal suspect était un voisin de Louise.
03:00Et vous allez écouter, c'est toujours sidérant d'ailleurs d'entendre les témoignages, on va écouter un voisin de la famille, qui se dit ami de la famille.
03:08Et c'est toujours sidérant d'entendre ces témoignages après un crime tel que celui-là.
03:14Je connais ses parents, oui, je les connais très bien même.
03:18Vous êtes amis ?
03:20Oui, on est pratiquement amis, on se connaît bien, on est voisins, on a des très bons rapports de voisinage, oui.
03:25Vous êtes totalement surpris par ce qui s'est passé ?
03:27Je suis plus que surpris, je suis bouleversé, j'y crois même pas, j'y crois pas.
03:32Vous voyez le sujet de Justine Cerquera qui faisait le point également sur ce qui s'est passé aujourd'hui.
03:38En ce deuxième jour de rentrée au collège où était scolarisé Louise, l'effroi laissait place à l'inquiétude.
03:44Pas question pour certains parents de laisser leurs enfants se rendre sans surveillance dans l'établissement scolaire.
03:50Je l'ai équipé d'un air-tag, je l'ai équipé aussi d'une alarme anti-agression.
03:55Il a tout ce qu'il faut sur lui, il est géocalisé avec son téléphone.
03:58Il a un air-tag ailleurs au cas où son sac n'est plus là, si son téléphone est perdu.
04:04Si la patrouille de police et le périmètre de sécurité toujours en place aux abords du collège rassurent,
04:10les parents d'élèves préfèrent tout de même s'organiser entre eux pour amener leurs enfants en toute sécurité.
04:15La solidarité s'est tout de suite manifestée entre les parents, en particulier entre voisins.
04:22Entre voisins, on se connaît, nous sommes une petite communauté.
04:25Maintenant, encore une fois, nous ne voulons laisser aucune famille sans solution.
04:28Donc nous avons communiqué sur Facebook toutes les informations que nous avons pu recueillir.
04:32Nous partageons l'information à destination des parents.
04:35L'enquête avance, 4 personnes sont en garde à vue dont un homme de 23 ans suspecté d'être l'auteur du meurtre de Louise.
04:42Les autres interpellés font partie de son entourage.
04:45Que dire Philippe Bilger ?
04:47Le hasard a fait que tout à l'heure, j'ai entendu, mais ça ne vaut peut-être rien,
04:54un policier municipal de Longjumeau qui évoquait auprès d'un ami, est-ce qu'il est très informé de cela,
05:01le fait que le jeune homme sortait d'un jeu vidéo qu'il aurait perdu
05:12et qu'il était tellement furieux que c'est dans ces conditions qu'il aurait poignardé cette petite fille.
05:19Je m'étonne que le magistrat que vous êtes apporte quelque chose d'aussi grave.
05:26Je l'ai précisé.
05:28Pourquoi le dire ?
05:30Parce que ça peut être important, que ça éclaire, ça n'est pas une absurdité, peut-être une plausibilité.
05:39On a une petite fille qui est fratée au moins huit...
05:42N'entrons pas là-dedans.
05:44Il est difficile de parler d'un sujet sans l'évoquer.
05:49C'est pour ça que je vous ai dit que dire, sinon constatez le mal qui existe dans nos sociétés.
05:54Dire aussi ce qu'on a dit hier, c'est qu'à priori il n'y aura pas de conclusion politique à tirer de cela.
06:02C'est ce que je voulais dire.
06:04Et ça c'est important.
06:06Il est important quand même des fois qu'on se dise, et aussi à nous, parce qu'en réalité c'est normal, c'est humain, on aurait besoin de raisons, d'explications rationnelles.
06:15Quand on a un attentat islamique, djihadiste, c'est des fous, c'est des, si vous voulez ce que vous voulez, des monstres.
06:20Mais on comprend, si vous voulez, ce qu'ils veulent frapper, on comprend pourquoi ils nous frappent.
06:24Et en réalité, je crois que ce qui cidère l'effroi, c'est qu'il y a des crimes sans pourquoi social, sans autre explication que le mal individuel.
06:36La prolongation de la guerre d'Avus va aussi permettre aux enquêteurs de savoir s'il y a eu préméditation.
06:41Et là donc il y aura requalification en assassinat.
06:47Il faut savoir si ça a été un coup de folie ou une préméditation.
06:54Les parents d'élèves qui ont témoigné et qui ont été interrogés par les équipes de CNI aux angoissés, je vous propose de les écouter.
07:00Écoutez, on est angoissé comme tout le monde, mais après, il ne faut pas qu'on montre notre peur à nos enfants, sinon ils seront encore plus angoissés que nous.
07:09Moi, ma fille, elle est rentrée seule et aujourd'hui, j'ai été obligée de sortir plus tôt du travail pour venir la récupérer.
07:16Déjà le week-end, ça a été très compliqué, ses habitudes ont changé.
07:20Elle est venue dormir dans mon lit pour aller aux toilettes la nuit.
07:23Elle me demande de l'accompagner, chose qu'elle ne faisait pas avant.
07:26Tant qu'il n'y a rien de sûr et qu'ils ne prouvent pas que c'est la bonne personne qu'ils ont attrapée, je ne serai pas sûr.
07:33Je viendrai la chercher tous les jours, c'est l'inquiétude, en espérant que c'est la bonne personne qu'ils ont attrapée cette fois.
07:40Oui, ça me touche beaucoup. J'en ai marre de cette vie qu'on a en ce moment, de tous ces drames qui arrivent.
07:45Il y a eu Elias dans le 14ème, moi je travaille à côté, j'ai été touchée aussi par ça.
07:50Tout ce qui peut arriver à tous ces jeunes en ce moment, toute cette violence qu'il y a.
07:55J'en appelle à nos politiques, à la justice française.
07:59À un moment donné, il va falloir faire quelque chose parce qu'on n'en peut plus.
08:02On a des lois qui datent de longtemps, on ne met pas à jour les choses.
08:06Pour certaines choses, on les met, mais pas pour toutes.
08:09Forcément, ça crée du malaise.
08:12Il faut dire aux politiques d'arrêter de faire les quéquers, d'arrêter de piailler entre eux et de s'occuper des vrais problèmes qu'il y a.
08:21J'ai Louisliam Gognadel, qui ne sait pas exactement ce qu'il en a à dire.
08:24Il arrive que les mots soient impuissants.
08:27Très sincèrement, je ne souhaite pas commenter davantage par rapport à ce qui a été dit.
08:33On en parlait hier, Pascal, en disant que partout en France, ça se déroulait.
08:39Mais ça a été dit tout à l'heure, partout en France où une innocence rencontre un virtuel criminel, l'État ne peut rien faire.
08:50Écoutez cette jeune personne, cette personne qui a témoigné également, qui était venue hier déposer un bouquet de fleurs et qui s'appelle Marco.
09:01Ça me touche beaucoup. C'est ma femme et moi.
09:04On est très perturbés depuis samedi. On a appris la nouvelle.
09:08Et voilà, c'est l'émotion. J'avais besoin de rendre cet hommage à cette petite gamine, même si je ne la connais pas.
09:14Pour moi, c'est un petit ange. Elle n'a rien demandé à personne.
09:16Même s'il est coupable, il va être arrêté, il va être jugé, condamné. Il va aller en prison et alors il va ressortir un jour.
09:22Alors que la famille, aujourd'hui, elle a pris perpète. La famille, il est proche.
09:26Et je l'ai plein. Franchement, je l'ai plein.
09:28Si ces gens, ils m'entendent un jour parler, courage. Courage à eux parce que je sais que je ne le supporterai pas.
09:38Moi, je ne peux pas supporter une chose pareille.
09:40Elisabeth Bornin a également mis en place une structure d'accueil. Je vous propose de l'écouter.
09:47On a mis en place des dispositifs de soutien, d'accompagnement à la fois pour les élèves et pour les enseignants
09:54qui se sont mis en place hier et qui seront maintenus aussi longtemps que nécessaire.
09:59Il y a évidemment beaucoup d'inquiétude.
10:01Et je pense que tant qu'on n'a pas arrêté le coupable, il y aura de l'inquiétude chez les parents.
10:07Et donc, il y a un travail qui se fait avec la municipalité.
10:10A la fois, nous, nous avons déployé des équipes mobiles de sécurité dans l'établissement.
10:16Et puis, il y a naturellement le travail qui se fait avec la police municipale, avec la police nationale pour rassurer les parents.
10:23Le temps qu'on puisse arrêter le coupable de ce terrible, terrible meurtre.
10:30Voilà ce qu'on pouvait dire ce soir, c'est la barotte.
10:32Demain, il y a donc conférence de presse du procureur, nous avez-vous dit.
10:35Oui, à 18h, le procureur d'Evry va tenir une conférence de presse.
10:39Donc, on peut s'attendre à beaucoup de réponses à toutes ces questions que l'on se pose depuis le décès de Louise.
10:46Une prolongation de garde à vue pour ces quatre individus qui ont été interpellés hier.
10:52Cela va permettre aux enquêteurs de connaître aussi les alibis, les versions de chacun.
10:57Retracer aussi le parcours de ce jeune homme.
11:00Et on espère aussi que le procureur nous donnera des informations sur les antécédents judiciaires ou non de ce jeune homme.
11:06Il s'appelle Owen.
11:07Owen, 23 ans.
11:10Merci.
11:11Merci.
11:12Merci beaucoup.
11:15Le football est également touché par la violence.
11:18On a parlé hier de ce qui s'est passé à Damari Lely.
11:21Et je vais vous montrer une vidéo que vous avez peut-être vue puisque la vidéo est sortie sur les réseaux sociaux.
11:28Cette vidéo que vous voyez à l'instant de ce qui s'est passé dimanche.
11:34Donc, je vous propose de voir mais aussi d'écouter.
11:37C'est qui ? C'est qui ? C'est qui ? C'est qui ?
11:40C'est qui ?
11:41C'est qui ?
11:42C'est qui ?
11:43C'est qui ?
11:44C'est qui ?
11:45C'est qui ?
11:46C'est qui ?
11:47C'est qui ?
11:48C'est qui ?
11:49C'est qui ?
11:50C'est qui ?
11:51C'est qui ?
11:52C'est qui ?
11:53C'est qui ?
11:54C'est qui ?
11:55C'est qui ?
11:56C'est qui ?
11:57C'est qui ?
11:58C'est qui ?
11:59C'est qui ?
12:00C'est qui ?
12:01C'est qui ?
12:02C'est qui ?
12:03C'est qui ?
12:04C'est qui ?
12:05C'est qui ?
12:06C'est qui ?
12:07C'est qui ?
12:08C'est qui ?
12:09C'est qui ?
12:10C'est qui ?
12:11C'est qui ?
12:16Arrêtez !
12:17C'était ce dimanche en marche d'un match de foot à Damasri l-Elys , Therente Seneh Marne.
12:26L'un des joueurs de l'équipe de motivation à poignarde d'un arranged suis portait
12:30l'adverse .
12:31La bagarre à éclaté.
12:32Iks fait 8 blessés dont un état je vous propositione de voit le sujet de Kninson
12:34Une rixe extrêmement violente éclate sur un terrain de foot.
12:41Certains sont cagoulés, munis de bâtons.
12:45Des dizaines d'individus s'attaquent à des joueurs de deux équipes à la mi-temps.
12:49Dans la confusion générale, un coup de couteau a été porté.
12:53Ça part dans tous les sens.
12:56Un joueur de l'équipe adverse met un coup de couteau
13:01auprès d'un des jeunes qui était présent.
13:04C'est des personnes qui sont venues certainement en découdre avec des joueurs de mots.
13:12Ce qui est certain également, c'est que la personne qui a mis le coup de couteau
13:18n'est pas une personne de Damary.
13:21La victime, qui venait de fêter ses 18 ans, a été évacuée vers un hôpital parisien.
13:26Son pronostic vital est engagé.
13:29Le joueur présumé aurait pris la fuite avec un autre homme
13:32avant de sauter tous les deux dans la scène.
13:35Tous deux ont été interpellés.
13:37Selon une source policière à Valeurs Actuelles,
13:39quatre individus âgés de 18 à 20 ans sont placés en garde à vue.
13:43L'élu au sport de la commune est choqué par cette violence imprévisible à Damary l'hélice.
13:49Si c'était un match à risque, on est prévenu, nos services sont prévenus
13:54et on met la police municipale à disposition ici.
13:58Il faut nous informer des rencontres à risque ou des comportements.
14:04La Fédération française de football a condamné dans un communiqué
14:08des actes d'une violence inqualifiable.
14:10Tous les matchs et compétitions ont été suspendus dans la commune.
14:14Là on est sur un phénomène qui est un fait de société,
14:18qui revient tous les dimanches,
14:20et qui est l'ensauvagement de la société et notamment du monde du football.
14:24Lorsqu'il dit qu'on ne nous a pas prévenu des matchs à risque,
14:30il a sans doute raison, ça n'existe pas dans tous les matchs.
14:35Mais aujourd'hui, force est de constater que dans tout ce qui est festif,
14:42dans tout ce qui devrait être facteur de paix,
14:45on est à peu près sûr qu'il y aura des ordres et violences.
14:49Autant dans l'affaire de la petite Louise,
14:51à priori, on peut difficilement établir une responsabilité politique,
14:54et je rejoins ce qu'a dit Elisabeth.
14:56Là, en l'occurrence, il me semble que dans tout ce qui a attrait à ce genre d'événement,
15:00il y a une responsabilité politique qui est flagrante.
15:02On voit d'abord que le football est devenu quelque chose de très communautarisé.
15:06C'est l'échec de l'intégration, c'est l'échec de l'assimilation.
15:11Sur les terrains de foot maintenant, on a de plus en plus,
15:14et on en parle trop souvent ici, des bandes rivales de différents quartiers
15:18qui habitent au cours, qui viennent se retrouver,
15:20qui s'affrontent directement sur les terrains.
15:22Donc là, c'est clairement l'échec, c'est l'échec des politiques
15:25des différents gouvernements durant les dernières décennies,
15:27qui ont ouvert le pays sans doute de manière beaucoup trop massive
15:32et qui n'ont pas réussi à intégrer.
15:34Et ça donne le résultat qu'on connaît ici, une communautarisation
15:37et donc une violence qui est devenue inouïe.
15:41Oui, d'abord plus spécialement sur le foot que sur d'autres domaines sportifs.
15:47Parce qu'il y a plus de monde au football,
15:49il y a plus de gens qui jouent au football qu'à les scrims.
15:51Ça dépend, parce que moi je viens d'une terre d'Ovalie,
15:53il y a des centaines de matchs de rugby.
15:57Mais ce n'est pas la même sociologie.
15:59Oui, vous avez raison.
16:01Il y a certainement le foot, mais aussi le territoire,
16:05avec des jeunes pour qui la seule identité est justement
16:09l'appartenance à ce territoire-là, avec en plus le phénomène des couteaux
16:13qui viennent s'y greffer.
16:15Donc il y a là trois éléments qui en effet sont des éléments réels, objectifs.
16:18Mais concernant l'immigration, puisque c'est ce dont il a été question,
16:24il y a aussi énormément de présidents de clubs ou d'éducateurs
16:30qui peuvent s'appeler Mohamed.
16:33Mais ce n'est pas le sujet.
16:35Je dis donc qu'il y a aussi cette réalité-là.
16:39C'est-à-dire qu'il y a dans l'immigration des choses aussi qui sont très positives
16:43pour les clubs sportifs, pour le bénévolat, pour l'encadrement de nos jeunes.
16:48Le truc par le prénom est toujours quelque chose qui, moi, me dérange.
16:52Le problème n'est pas le prénom.
16:54Le problème est la manière dont ces jeunes, aujourd'hui,
16:58n'ont plus de lien à une communauté plus large que leur quartier.
17:02Alors est-ce que je peux quand même te donner un exemple ?
17:04Moi j'ai des amis qui habitent dans le 14ème,
17:06qui ont un gamin de 10 ans, qui aime le foot.
17:09Ils vont le faire sortir du foot pour le faire jouer d'autres sports.
17:12Et je ne dis pas que c'est bien, je ne dis pas que c'est mal.
17:15Je dis qu'il y a une forme de séparation qui, malheureusement,
17:19se fait sur une base communautaire aujourd'hui,
17:22parce qu'il y a de la part de parents, simplement,
17:25ce n'est pas du tout des gens, ils s'en foutent.
17:27Leur fils a des enfants de toutes origines.
17:29Ce n'est pas la question.
17:31Clairement, aujourd'hui, il y a beaucoup de gens qui se retirent du football.
17:34C'est aussi simple que ça.
17:35Tu as ton gosse aujourd'hui de 12 ans, tu ne lui fais plus faire du football
17:39parce qu'il est tout simplement en danger.
17:41C'est aussi bête que ça.
17:42Ça dépend où ?
17:43Globalement, c'est partout.
17:45Je voudrais que vous me disiez vraiment où ça ne l'est pas.
17:48C'est un vrai problème d'ailleurs, parce que le football était ouvert à tous.
17:51Et le football va être à l'image de la société,
17:53c'est que tout va se communautariser.
17:55C'est-à-dire que vous aurez vos chanteurs, vos sports, vos villes,
17:58vos Val-de-Ville de vacances.
18:00C'est horrible, hein ?
18:01Oui, c'est horrible.
18:02C'est horrible.
18:03Et plus personne ne se mélangera.
18:04Donc, vous aurez des sports de ce...
18:06C'est le modèle qui...
18:08Déjà, c'est ce qui se passe pour le foot, si vous me permettez.
18:11Je veux dire, allez faire un tour sur les terrains de football
18:15de toute la banlieue parisienne.
18:17Et c'est très simple.
18:19Allez-y.
18:20Je ne vous dis que ça.
18:21Allez-y ce week-end.
18:23Il n'y a pas de Gaulois, comme ils disent.
18:26Vous ne voulez pas parler ce soir, M. Gilles-Williams ?
18:30Tout a été dit et bien dit, notamment par Johan,
18:35et le phénomène de communautarisme
18:38et le phénomène du territoire.
18:41Simplement, je te fais remarquer, justement,
18:43puisque tu disais que l'encadrement lui-même
18:46émanait de personnes issues de l'immigration
18:49et qui me paraissent de bonne qualité.
18:52Même ces personnes-là sont impuissantes.
18:55Bien sûr, je ne conteste pas.
18:57C'est d'autant plus inquiétant.
18:59Et certains disent que j'arrête, d'ailleurs.
19:01Le mot que vous avez employé, je vais le retirer pour vous.
19:03Ce n'est pas utile.
19:04Mais ce n'est pas moi qui l'emploie.
19:06Simplement, c'est comme ça qu'ils sont.
19:08Franchement.
19:09Vous savez bien que ce n'est pas moi qui l'emploie.
19:11Et vous avez bien compris que...
19:13Le travail de modération a été effectué.
19:14Voilà, le travail de modération.
19:15En fait, je suis toujours vigilant à ce qu'il n'y ait pas.
19:18Vous avez raison à tous les cas.
19:19Je voulais dire qu'il y avait des guillemets
19:21quand j'employais ce mot.
19:22On pourra écouter ce que dit Maurice Berger
19:24parce que ça va au-delà de la société.
19:26C'est le modèle familial aussi pour lui.
19:29C'est formidable Maurice Berger.
19:30Absolument formidable, oui.
19:31Il dit qu'il faut tolérance zéro.
19:33Surtout, il faut reprendre tout à zéro pour le coup.
19:36Et il dit une chose qui est vraiment intéressante.
19:39Couteau, prison.
19:41Alors, couteau, prison, ça veut dire qu'il va falloir construire.
19:46Couteau, prison.
19:48Tolérance, zéro.
19:49Donc, comme disait Nathan, on punit les scouts.
19:54À tout de suite.
19:56Un dernier mot parce que je parlais de Maurice Berger
19:58qui était avec nous ce matin,
19:59qui est vraiment formidable à écouter,
20:01qui est donc médecin, pédopsychiatre, etc.
20:03et qui parle de la société d'aujourd'hui
20:05et ce qu'il faudrait peut-être faire.
20:07Écoutons-le.
20:09Mais la question, c'est qu'est-ce qu'on peut faire face à cela ?
20:12Et là où j'en suis, je vais paraphraser,
20:16je pense que nous n'avons pas d'autre choix
20:18que de changer l'état du droit.
20:20Vous reconnaissez une phrase de Maurice Berger
20:23Vous reconnaissez une phrase de M. Retailleau
20:25dans un autre registre.
20:27C'est-à-dire que tant que nous resterons
20:30avec l'ordonnance de 45
20:33ou le code pénal actuel,
20:35il continuera à y avoir régulièrement
20:38des Elias, des Thomas, etc.
20:42Il faut sortir de l'éducatif opposé au répressif.
20:46Pas seulement parce que la sanction fait partie de l'éducation,
20:50mais je pense que le principe, ça devrait être
20:54que la loi doit articuler l'éducatif avec la sanction.
21:02Oui, parce que l'éducatif et la sanction
21:05font partie de l'éducatif en fait.
21:10D'une certaine manière, la loi doit être paternelle
21:14dans le sens le plus sévère du terme.
21:16Il a raison.
21:18Est-ce que vous voulez que nous parlions de Lure ?
21:22Parce que Lure, c'est quand même assez intéressant.
21:24Dans la commune de Lure, en Haute-Saône,
21:26certains habitants sont désemparés.
21:28Le frère d'un terroriste du Bataclan
21:30a signé à résidence dans leur commune.
21:32L'homme a été déchu de sa nationalité en novembre 2023.
21:35Je voudrais que nous écoutions cet échange
21:37à l'Assemblée nationale entre Émeric Salmon
21:39du Rassemblement national
21:41et la réponse de Bruno Retailleau.
21:44Karim Mohamed Haggad est né en Alsace
21:47d'un père algérien et d'une mère marocaine.
21:50Il a obtenu la nationalité française
21:52par le droit du sol.
21:54Il est également le frère de l'un des terroristes du Bataclan.
21:57En 2016, il a été condamné à 9 ans de prison
22:00pour avoir rejoint les rangs de l'État islamique.
22:03Libéré en 2022 après seulement 6 ans de prison,
22:07il a été déchu de la nationalité française
22:09par un décret de Mme Borne en novembre 2023.
22:13Après 210 jours passés en crâ,
22:15il a été assigné à résidence en juin 2024
22:18dans un hôtel dans ma ville de Lure en Haute-Saône.
22:22Depuis lors, il y réside au frais du contribuable français
22:25pour un coût de 2700 euros par mois,
22:28petit déjeuner compris.
22:30Pourtant, il n'est plus français.
22:32Pourtant, il a été lourdement condamné.
22:35Pourtant, il est fiché S.
22:37Et pourtant, il demeure toujours en France.
22:39Que faites-vous ?
22:41Quand Karim Mohamed Haggad sera-t-il
22:43enfin expulsé du territoire français ?
22:45Il a été, à juste titre, par mon prédécesseur,
22:48en 2023 déchu de la nationalité française,
22:52à juste titre.
22:54Ensuite, il a été retenu en crâ,
22:57en centre de rétention administrative
23:00où on attendait un laissé-passer consulaire
23:02qui n'est jamais venu.
23:03Il est sorti de crâ
23:05et ensuite, il a été assigné à résidence
23:08où il est, je peux vous le dire,
23:10sous une très, très étroite surveillance.
23:14Je dénonce cette situation.
23:16Le droit, malheureusement,
23:18bénéficie trop souvent à des individus dangereux
23:21parce qu'il y a une rupture de l'équilibre
23:23entre le droit, la protection des libertés
23:26et la protection de la société.
23:28Il nous donne d'abord une information essentielle.
23:30Il est sous étroite surveillance.
23:32J'avais le maire de Lure cet après-midi
23:35sur Europe 1 à l'heure du déjeuner
23:37et c'était une question que je lui posais
23:39et il ne pouvait pas répondre.
23:40On manque déjà de moyens.
23:42Les policiers, on n'a pas assez de gendarmes.
23:44Combien sont mobilisés pour surveiller cet individu
23:46qui, de fait, ne devrait pas être là ?
23:48C'est à la fois une question de droit
23:49et à la fois, ce n'est pas une question de droit
23:50parce que là, en l'occurrence,
23:51le droit français n'est pas responsable de la situation.
23:54C'est le Maroc et l'Algérie
23:55qui ont décidé de ne pas respecter le droit international.
23:58C'est de cela dont il est question.
24:00L'Algérie, on a un rapport particulier avec eux
24:02mais parlons davantage du Maroc.
24:03Pourquoi est-ce que le Maroc
24:04ne respecte pas le droit international ?
24:06Parce que le Maroc a choisi de protéger ses citoyens,
24:12les Marocains.
24:14Ils ont choisi la protection des Marocains
24:16par rapport à l'application du droit
24:17parce qu'il est évident qu'ils ne veulent pas reprendre
24:19sur leur sol un terroriste.
24:21Donc ils disent, plutôt que d'appliquer le droit,
24:23je préfère protéger les citoyens marocains.
24:26À la France d'en tirer les conséquences.
24:29La constatation, c'est que le Maroc et l'Algérie
24:32respectent davantage leurs frontières
24:34que la France n'a respecté les siennes depuis 30 ans.
24:36C'est tout.
24:37Mais là, il n'y a pas de solution.
24:39Qu'est-ce que vous allez faire ?
24:40Mais en fait, il n'y a pas de solution.
24:42Le Maroc et l'Algérie ont le droit de se préférer à la France.
24:49Ils ont le droit, pardon, je suis désolé de le dire,
24:51il n'y a pas de...
24:53Mais qu'est-ce qui va se passer ?
24:54Je pense que reprendre ces nationaux,
24:56surtout que celui-là n'est plus français,
24:58est une obligation pour un État.
25:00Mais il se trouve qu'il ne veut pas.
25:02Il se trouve que le Maroc...
25:04Ils n'ont pas envie d'un djihadiste sur leur terrain.
25:06Il me dit qu'il a raison.
25:08Il provoque.
25:09Le Maroc a observé la manière dont les enfants
25:13de ces immigrés avaient été élevés en France.
25:17C'est une assez bonne observation.
25:19On aurait pu penser que l'amélioration
25:21de la relation franco-marocaine,
25:23dont on a pu tester...
25:25Mais vous pensez que le Maroc a envie d'un djihadiste
25:29sur son terrain ?
25:30Surtout après la décision française sur le Sahara occidental.
25:33Dire tout simplement aux dirigeants marocains
25:36sur ce dossier-là, nous vous demandons
25:38prestement de prendre une décision.
25:40Reprenez un djihadiste sur votre terrain.
25:42Le Maroc a eu mal.
25:44On reconnaît le Sahara occidental pour le Maroc.
25:46Si vous étiez vous, citoyen marocain,
25:50que votre chef d'État acceptait sur votre sol
25:54un djihadiste, vous diriez,
25:56mais il ne va pas bien, mon dirigeant.
25:58Il défend ses intérêts.
26:00Il n'est pas français, il est marocain.
26:02Ils le prennent et ils le gardent.
26:04Enfin, je connais bien le Maroc.
26:06Si tu savais ce que les Marocains
26:08pensent de la génération,
26:10la deuxième génération
26:12des Marocains en France.
26:14Ils ont une très piètre opinion.
26:16La question est du rapport de force, William.
26:18Il ne s'agit pas de leur demander
26:20qu'elle leur fasse plaisir.
26:22La question, c'est de faire du rapport de force.
26:24J'essaie d'expliquer pour quelle raison
26:26il n'y a pas pour hériter...
26:28Richard Ferrand.
26:30Un mot sur Richard Ferrand.
26:32Richard Ferrand, ça vous choque ?
26:34C'est petit...
26:36Tout le monde faisait la même chose.
26:38Ils font ça, mais la droite...
26:40Personne ne parle des mutuelles de Bretagne.
26:44Dans cette affaire, où il a reconnu les faits,
26:46sa compagne a pu acheter,
26:48sans débourser un sou,
26:50un bâtiment qui a été en plus
26:52très valorisé ensuite,
26:54parce que...
26:56Pardon, laisse-moi aller au bout.
26:58Il y a eu un non-lieu pour prescription,
27:00mais lui a reconnu les faits.
27:02Il n'a jamais contesté le fait
27:04que sa compagne, quand il était patron
27:06des mutuelles de Bretagne,
27:08a acheté, sans débourser un sou,
27:10un bien qui a été loué aux mutuelles de Bretagne.
27:12Excusez-moi, moralement,
27:14on attend quand même
27:16de la personne qui trône
27:18au sommet de l'État de droit en France.
27:20Il y en a eu d'autres.
27:22Gilles William !
27:24La chose qui est plus choquante,
27:26c'est qu'il va retrouver,
27:28si ça, la proposition est acceptée,
27:30un conseiller
27:32qui avait classé
27:34magistrat
27:36l'affaire.
27:38C'est un peu gênant.
27:40Oui, c'est juste une procureure.
27:42C'est-à-dire que la personne
27:44qui a classé l'affaire
27:46sera au Conseil constitutionnel
27:48avec celui dont l'affaire a été classée.
27:50On peut tout reprocher.
27:52On peut tout reprocher.
27:54On peut tout reprocher.
27:56Pardon, mais on peut tout reprocher
27:58à M. Macron
28:00sauf le sens de l'amitié.
28:02Parce qu'en dehors...
28:04Il n'a pas des amis.
28:06Tout le monde a fait ça.
28:08Tout le monde a placé ses copains
28:10et ses copains.
28:12Il n'a pas des amis mieux...
28:14Pardon.
28:16Personne ne m'empêchera.
28:18Personne ne m'empêchera
28:20de vous dire...
28:22Jacques Chirac a nommé Jean-Louis Dobré.
28:24Oui.
28:26Il a fait sa carrière.
28:28Je ne veux pas être offensant
28:30pour M. Ferrand.
28:32Je ne veux pas être offensant
28:34pour M. Ferrand.
28:36J'ai connu Jean-Louis Dobré
28:38quand il était juge d'instruction.
28:40Je lui prête davantage
28:42de sciences juridiques à M. Ferrand
28:44qui, je crois, a un dogme de droit.
28:46Je tourne mon regard
28:48sur le plan moral.
28:50Sur le plan intellectuel.
28:52Vous avez 100% raison.
28:54Vous avez 100% raison.
28:56Ce n'est pas parce que j'ai raison
28:58que je n'ai pas le droit de l'avoir.
29:00Le système fait que quand un homme
29:02comme Emmanuel Macron
29:04nomme quelqu'un qu'il n'aime pas,
29:06il va nommer un de ses amis.
29:08Vous avez...
29:10Conseil d'Etat, oui.
29:12Vous avez 100% raison.
29:14La défenseur des droits
29:16est de gauche.
29:18La surveillance des prisons
29:20est de gauche.
29:22On critique la Cour suprême américaine
29:24parce qu'il y a une majorité
29:26de juges préservateurs.
29:28C'est exceptionnel.
29:30Vous avez raison.
29:32D'abord, ça n'est pas complètement fait
29:34parce qu'il faut que le Parlement approuve.
29:36On imagine qu'il y a eu un deal
29:38entre les macronistes et les républicains
29:40même si ça n'est pas tout à fait sûr.
29:42Les républicains vont voter pour Richard Ferrand ?
29:46J'imagine que si Richard Ferrand
29:48a accepté la proposition du Président,
29:50il a testé avant évidemment le Parlement,
29:52il a testé les sénateurs, les députés,
29:54il a activé ses réseaux.
29:56Il faut combien ?
29:58Les 3 cinquièmes des commissions des lois
30:00du Sénat et de l'Assemblée.
30:02Si les 3 cinquièmes des parlementaires
30:04commissaires, c'est-à-dire les membres
30:06de la commission des lois de l'Assemblée
30:08et du Sénat s'y opposent,
30:10il faudra le rejeter.
30:12C'est l'étape suivante à passer.
30:14Pour l'instant, ça n'est pas complètement acquis.
30:16Ce qui est le plus choquant,
30:18et à l'affaire des mutuelles de Bretagne,
30:20j'entends évidemment que c'est choquant,
30:22mais ce qui est le plus problématique
30:24selon moi, c'est la raison pour laquelle
30:26il a été nommé.
30:28C'est parce qu'Emmanuel Macron
30:30considère que si Marine Le Pen
30:32est élue en 2027, il faudra quelqu'un
30:34de poids qui puisse lui résister.
30:36Il a été nommé pour cela.
30:38Si Marine Le Pen, comme vous dites,
30:40est élue, il ne faut pas qu'il s'amuse
30:42trop le Conseil constitutionnel
30:44à ne pas écouter
30:46la voix des Français.
30:48Croyez-moi, il ne faut pas
30:50trop jouer avec ça.
30:52Si elle est élue,
30:54c'est-à-dire qu'on est dans une autre configuration
30:56qu'aujourd'hui, convenez-en,
30:58il est possible qu'il ne faut pas
31:00trop jouer avec le feu.
31:02La France, c'est un pays qui...
31:04Bon, avançons.
31:06M. Ferrer a déjà demandé
31:08qu'elle ne soit pas éligible,
31:10même si elle fait appel.
31:12Et maintenant, on a un système constitutionnel
31:14qui va la surveiller.
31:16Un petit mot d'Alain Juppé,
31:18qui était ce matin
31:20lui-même au Conseil constitutionnel.
31:22Il n'en est pas, Richard Ferrand.
31:24Bien sûr, tout ça...
31:26Je crois qu'il est favorable.
31:28Tout ça est petit entre amis.
31:30Il est très content que M. Ferrand...
31:32Il ne faut pas trop durer.
31:34Et dans la nouvelle configuration
31:36du Conseil constitutionnel,
31:38il n'y aura plus que deux juristes.
31:40Plus que deux.
31:42Je ne veux pas dire que je n'ai aucune confiance
31:44en ces gens-là, mais en fait, ça n'est pas loin quand même.
31:46Parce qu'ils ont un jugement politique.
31:48Alain Juppé, il aura un jugement politique.
31:50C'est bien le problème.
31:52Comment voulez-vous que les Français
31:54fassent confiance à ça ?
31:56Richard Ferrand avait laissé entendre
31:58qu'il faudrait changer la règle de la Constitution
32:00pour qu'Emmanuel Macron puisse se représenter.
32:02Est-ce qu'on peut écouter Alain Juppé, s'il vous plaît ?
32:06Je sais que les nominations au Conseil constitutionnel
32:08sont toujours critiquées.
32:10J'ai fait l'objet moi aussi de critique.
32:12Pourquoi ? D'abord, on dit
32:14qu'il ne faudrait que des juristes au Conseil constitutionnel.
32:16Qu'est-ce que c'est qu'un juriste ?
32:18Est-ce que c'est exclusivement
32:20un professeur de droit constitutionnel ?
32:22Je ne le pense pas. Dans sa composition actuelle,
32:24aujourd'hui, avant le renouvellement,
32:26sur les neuf membres du Conseil constitutionnel,
32:28trois viennent du Conseil d'État,
32:30deux ont été avocats pendant
32:32de très longues années et une est magistrate.
32:34Ça fait 6 sur 9.
32:36Nous prêtons serment d'impartialité et de neutralité.
32:38Il faut faire un peu confiance
32:40à la déontologie des personnes.
32:42Et il y a un principe que
32:44nous respectons qui est le devoir d'ingratitude.
32:46Donc nous ne devons rien
32:48à la personne qui nous a nommés.
32:50Vous, vous ne devez rien à Richard Ferrand qui vous a nommés au Conseil constitutionnel ?
32:52Je ne l'ai jamais reçu
32:54en l'espace de six ans un coup de téléphone
32:56de Richard Ferrand sur une affaire que le Conseil constitutionnel
32:58devait traiter.
33:00Et si nous sommes
33:02nommés pour devant,
33:04c'est parce que nous n'attendons plus rien à la sortie,
33:06précisément. Donc voilà, c'est la garantie de notre
33:08indépendance.
33:10Indépendance, bien sûr.
33:12Un sondage
33:14d'entrepreneurs présidentiels, c'est intéressant.
33:16D'ailleurs, les Français sont majoritairement favorables pour voir un entrepreneur
33:18à l'Élysée. C'est un sondage
33:20Harris Interactive. Ils sont 65% à penser
33:22que ce serait une bonne chose.
33:24Diriez-vous que ce serait une bonne chose
33:26ou une mauvaise chose ? Un entrepreneur,
33:28c'est peut-être l'effet Trump.
33:30Je ne sais pas si vous avez des...
33:32Alors, souhaitez-vous.
33:34Michel-Édouard Leclerc était cité.
33:36Bernard Arnault était cité.
33:38François-Henri Pinault était cité.
33:40Xavier Niel était cité.
33:42Vincent Bolloré était cité.
33:44Et Stanislas Nioks-Château
33:46était cité.
33:48Je ne suis pas convaincu.
33:50Je pense que la France a besoin
33:52d'autre chose.
33:54J'entends pas.
33:56C'est-à-dire qu'un entrepreneur décide
33:58quelque chose, il le réalise.
34:00Je me déçois de Harris
34:02complètement de ses propos.
34:04Non, mais ce n'est pas la même chose
34:06de gérer une grande entreprise. Et tous ceux qui ont été cités
34:08ont brillamment réussi dans le fait de gérer
34:10des entreprises, de créer des emplois.
34:12Tous ceux qui ont été cités ont fait beaucoup de bien à la France.
34:14Mais ce n'est pas la même chose de gérer
34:16un pays. Mais nous sommes d'accord.
34:18Ça ne fonctionne pas de la même manière.
34:20Je crois précisément qu'après ce que nous avons vécu,
34:22nous avons besoin de quelqu'un qui a une expérience politique
34:24extrêmement forte.
34:26Nous sommes d'accord. Mais en fait, il faudrait un mix.
34:28Il faudrait de temps en temps
34:30que, comment dire,
34:32l'état d'esprit de l'entreprise
34:34influe de temps en temps
34:36dans la gouvernance
34:38de l'État.
34:40C'est-à-dire l'obligation de résultats,
34:42l'obligation de...
34:44Emmanuel Macron, c'est quand même
34:46la « start-up nation ».
34:48Vous aimez bien parce que c'est une chose qui se passe
34:50aux États-Unis en ce moment, non ?
34:52Mais moi, j'attends.
34:54Vous appréciez ce qui se passe aux États-Unis ?
34:56Mais vous pensez qu'ils prennent plutôt
34:58la bonne direction ?
35:00Là où ils prennent la bonne direction,
35:02c'est en nom de l'État.
35:04Rien ne vous inquiète ?
35:06Et la manière dont ils enlèvent de l'État...
35:08Il faut y aller radicalement.
35:10Il faut y aller radicalement
35:12quand on enlève de l'État. C'est jamais simple.
35:14Il peut y avoir des conflits d'intérêts importants
35:16s'occuper de ce travail-là sans avoir mandat pour le faire.
35:18Ça ne pose pas un problème, la méthode.
35:20Tout ça n'est pas très grave.
35:22On va respecter le choix
35:24du peuple américain.
35:26Ce qui est intéressant...
35:28On va dire que des banalités.
35:30Il y a trop d'États. Pour réformer l'État en France,
35:32il y a trop d'États.
35:34On peut être d'accord là-dessus. Il y en a trop.
35:36Il y a trop de fonctionnaires. C'est un état d'esprit.
35:38Il y a plein de choses qu'il faut changer. Il faut encourager.
35:40Certaines choses, il faut plus de moyens pour le public aussi.
35:42Il faut encourager les gens.
35:44Il faut encourager les gens plus que de les assister.
35:46C'est une très mauvaise chose.
35:48À partir du moment où tu as autant d'argent
35:50à rester chez toi
35:52que quand tu travailles,
35:54je ne pense pas que ce soit une bonne chose.
35:56Surtout quand l'argent public est mal utilisé.
35:58Bon, avançons.
36:00Je voulais vous montrer la tribune de C8.
36:02Ça, ça m'intéresse beaucoup.
36:04Il y a une tribune exactement dans le Figaro.
36:06Parce que ce qui va se passer est quand même
36:08quelque chose d'unique au monde.
36:10Ce qui est intéressant, c'est qu'elle est signée
36:12par une ancienne membre du CSA
36:14et un membre honoraire du Conseil d'État.
36:16Bien sûr. La décision que le Conseil d'État va prendre cette semaine
36:18pour invalider ou confirmer l'exclusion de la chaîne C8
36:20de la TNT dira cependant
36:22où en est la liberté d'expression dans notre pays.
36:24C'est Renaud Dutraille
36:26et Françoise Laborde que je salue.
36:28Françoise Laborde, une ancienne consoeur
36:30qui a eu la semaine dernière
36:32le malheur de perdre sa sœur.
36:34Que l'on aime ou que l'on déteste
36:36C8, les émissions de Cyril Hanouna et les opinions
36:38qui s'expriment sur ce canal, l'enjeu de cette décision
36:40imminente est considérable. Et pour cause,
36:42c'est quand même ce qui s'est passé avec C8
36:44et c'est du jamais vu au monde.
36:46C'est-à-dire que tu as supprimé une chaîne.
36:48Tu mets 200, 300 personnes
36:50ou 400 personnes au chômage, première chaîne
36:52de la TNT tous les soirs, 2,5 millions
36:54de gens qui regardent en ce moment l'émission sans doute
36:56de Cyril Hanouna et tu décides d'un...
36:589 personnes, mandatées par personne
37:00si j'ose dire, qui ne sont pas élues
37:02et qui décident de supprimer une chaîne.
37:04Une autorité indépendante.
37:06Très bien. C8 n'est pas une chaîne
37:10qui ressemble aux élites françaises. Elle est populaire
37:12au sens propre, au sens figuré. Première chaîne
37:14en audience de la TNT, à l'antenne depuis 20 ans.
37:16Regardée chaque mois par
37:1840 millions de téléspectateurs. Lorsque l'ARCOM
37:20a exclu C8 de la TNT, les députés
37:22et les filles ont allumé des feux de joie
37:24et les députés de droite ont crié au liberticide.
37:26Ce qui en dit long. On est passé. Moi je suis...
37:28On est passé un matin dans la commission.
37:30Mais je...
37:32Je les attends encore, Mme Legretta.
37:34Je les ai invités, ils ne veulent même pas venir.
37:36Mais eux, le jour où ils ont le pouvoir, je termine avec
37:38directement. Je prends l'avion,
37:40je prends... Pourquoi vous dites ça ?
37:42Je ne sais pas. Non.
37:44Moi je leur ai répondu.
37:46J'ai répondu très gentiment. Et d'ailleurs, on parle avec tout le monde.
37:48Madame, tous ces gens peuvent
37:50venir sur ce plateau. Je pense
37:52que dans certaines dictatures,
37:54on a supprimé des télévisions.
37:56Je pense qu'au Venezuela... Oui, sûrement.
37:58Non, non, mais il faut le dire. Au Venezuela, on a supprimé
38:00des télévisions quand le pouvoir communiste
38:02s'est arrêté. Ce qui serait intéressant, Pascal, pour...
38:04C'est dire combien le sort de C8, son effacement ou son maintenance
38:06de la TNT, c'est-à-dire la place publique, est un enjeu hautement
38:08symbolique pour notre pays. En brassant
38:10un bouquet de passions françaises rarement unies,
38:12le Conseil d'État, qui a l'allée, l'élégance et le devoir
38:14de se tenir à l'écart de ses émotions,
38:16ne les ignore pas. Sa décision, sans le dire, les pèsera
38:18aux trébuchets des libertés essentielles.
38:20Oui. Vous avez dit
38:22que c'était neuf personnes qui décidaient.
38:24J'aurais aussi rappelé qu'il y a dans ce pays
38:26aussi des médias
38:28qui demandent la suppression de médias.
38:30Il y a aussi une demande sociale.
38:32Ne croyez pas que la censure vient d'en haut
38:34aujourd'hui. La censure, elle vient aussi
38:36d'une partie de la société qui ne tolère
38:38pas la contradiction. C'est là qu'on voit que notre
38:40pays et notre démocratie ne fonctionnent plus convenablement.
38:42Quand vous avez dans un pays comme la France
38:44qui est censée être une grande démocratie, la première
38:46chaîne de la TNT qui est fermée
38:48par une autorité administrative.
38:50Quand vous avez des dizaines de députés
38:52d'extrême gauche qui demandent
38:54matin, midi et soir, la fermeture de la
38:56première chaîne d'info de France
38:58et que, finalement, ça laisse
39:00tout le monde assez indifférent.
39:02Personne ne réagit.
39:04C'est normal.
39:06Non, pardon, ça n'est pas normal.
39:08Le Conseil d'Etat juge en droit.
39:10Il faut voir dans
39:12quel visuel public on a sablé
39:14les champagnes.
39:16Clairement.
39:18Est-ce qu'il peut y avoir
39:20une surprise dans la décision
39:22du Conseil d'Etat ?
39:24Parce qu'en termes de droit, la Tribune
39:26dit quelque chose d'important.
39:28Il y a eu des sanctions.
39:30Les sanctions ont été payées.
39:32Donc, c'est comme une double peine,
39:34une nouvelle sanction qui peut
39:36poser la question de la disproportion
39:38de la décision prise par l'ARCOM.
39:40En termes de droit pur,
39:42le Conseil d'Etat peut peut-être
39:44retoquer la décision de l'ARCOM.
39:46Mais nous l'espérons, chers confrères.
39:48Nous l'espérons.
39:50Et ça nous permet de faire du bien du Conseil d'Etat.
39:52Il faut croire, comme toujours.
39:54Il me semble que la question est plus ouverte
39:56qu'il y a quelques semaines.
39:58Je voulais vous montrer également
40:00cet échange entre la ministre de la Culture
40:02Rachida Dati qui a été interrogée à l'Assemblée nationale
40:04ce mardi par une députée de la France insoumise
40:06concernant la mise en retrait
40:08de Merwan Benlazar.
40:10Les camarades de la France insoumise
40:12sont formidables.
40:14C'est exactement la démarche trotskiste.
40:16Ils disent qu'il y a eu
40:18une campagne de haine contre M. Benlazar
40:20parce qu'il est venu avec un bonnet
40:22et une barbe.
40:24Non.
40:26Le problème, ce n'est pas le bonnet.
40:28Mais sur les réseaux sociaux, il y a eu.
40:30Oui.
40:32C'est autre chose que les réseaux sociaux.
40:34Je ne suis pas...
40:36Mais démarche complètement trotskiste
40:38de nos amis
40:40DELFI.
40:42Le problème, ce n'est pas du tout ça.
40:44Le problème, c'est que cet homme a dit des choses
40:46sur des tweets
40:48qui sont répréhensibles.
40:50Et il est quand même sur France Inter.
40:52Il est quand même sur France Inter.
40:54Il était choyé.
40:56Voyez l'échange avec Mme Dati,
40:58interrogée aujourd'hui
41:00à l'Assemblée nationale.
41:04Une cabale raciste
41:06et islamophobe lancée par votre camp politique
41:08et alimentée par l'extrême droite
41:10se met en marche
41:12contre M. Benlazar, humoriste
41:14qui est intervenu sur France 5
41:16dans l'émission C'est à vous.
41:18Son tort impule ample
41:20un bonnet Zara, une barbe
41:22mais surtout être arabe.
41:24Voilà ce qu'il aura fallu.
41:2615 menaces par minute
41:28pendant plusieurs jours
41:30à cet humoriste.
41:32Il ne sera plus à l'écran.
41:34C'est par ces mots que vous avez réagi
41:36la semaine dernière au Sénat.
41:38Le message envoyé à une partie
41:40de nos compatriotes
41:42est désastreux et dévastateur.
41:44C'est une faute politique.
41:46Allez-vous admettre que cette éviction
41:48relève d'une censure islamophobe
41:50purement et simplement
41:52ou allez-vous continuer à nous faire croire
41:54que la plus grande menace pour la République
41:56est un bonnet, une barbe
41:58et un pull trop grand sur France 5 ?
42:00A-t-il écrit des propos
42:02ou tenu des propos par le passé
42:04qui peuvent heurter, choquer,
42:06blesser ? Oui.
42:10Ses propos
42:12Ses propos
42:14Ses propos
42:20Soit je vous réponds, soit vous écoutez ma réponse,
42:22soit vous arrêtez.
42:24Ce n'est pas possible.
42:26Vous me parlez d'un humoriste,
42:28vous me parlez de Zemmour.
42:30On ne parle pas de la même chose.
42:32Il a été condamné. Est-ce qu'on parle de condamnation ?
42:34Vous allez m'écouter jusqu'à la fin.
42:36Donc est-ce que les propos étaient répréhensibles ?
42:38Non.
42:40Est-ce que les propos étaient choquants ? Oui.
42:42Alors, je veux redire
42:44la liberté de recrutement
42:46et de choix des animateurs
42:48et des journalistes, c'est l'antenne et la production.
42:50Ce n'est pas moi. Ensuite,
42:52là où je rejoins votre indignation,
42:54rien ne justifie une déferlante
42:56de haine, rien ne justifie
42:58le racisme, rien ne justifie
43:00l'essentialisation systématique.
43:02Je veux aussi dire,
43:04parce que vous l'avez rappelé,
43:06rien ne justifie l'essentialisation
43:08systématique. Faudrait aussi que
43:10l'humoriste arrête de dire
43:12qu'il a été viré par une arabe.
43:14Exactement. Mais moi,
43:16j'aime bien Rachida Dati parce qu'elle leur répond.
43:18Et puis elle leur répond
43:20comme il faut leur répondre. Exactement.
43:22Il faut leur parler exactement comme elle leur parle.
43:24Exactement. Alors, elle,
43:26elle sait leur parler, comme ça. Elle a les codes
43:28pour aller leur parler parce qu'elle fait de la politique
43:30depuis longtemps et puis elle sait
43:32se battre.
43:34Et puis elle est brillante.
43:36Parce qu'il faut y aller. Elle sait se battre,
43:38elle a l'habitude, etc. Et là, il se taise.
43:40Oui, mais... Parce que M. Benlazar,
43:42il n'a pas été viré parce qu'il est arabe.
43:44Il a été viré
43:46parce qu'il a dit des choses horribles. Il n'y a pas eu
43:48une campagne contre lui parce qu'il
43:50est arabe, M. Benlazar, pas du tout.
43:52Il a simplement eu une campagne contre lui
43:54parce qu'il a dit des choses horribles. Parce qu'il a fait la promotion
43:56de l'attariel. Exactement. Il a fait la promotion de l'attariel.
43:58D'ailleurs, il est...
44:00Voilà, donc c'est... Contrairement à ce que
44:02c'est cette dame-là, c'est la dame qui disait
44:04parce qu'il était arabe. Il le disait. Donc je reprends
44:06ses mots. D'ailleurs, il est français, il n'est pas arabe.
44:08Elle-même devrait... C'est pas contradictoire.
44:10En tout cas...
44:12Vous avez raison, Pascal.
44:14Mais bien sûr que j'ai raison. Ce qui fait la force de...
44:16Donc elle-même, elle est fille. C'est la faiblesse
44:18de l'opposition qu'on lui met. Mais parce qu'il faut leur...
44:20Mais il faut leur répondre. Oui.
44:22Rachida Dati, elle sait leur répondre. Alors c'est là...
44:24Bravo à elle. C'est là où j'ai... Bravo à elle.
44:26C'est là où j'ai un doute.
44:28C'est qu'à ce stade de l'ignominy
44:30et du mensonge,
44:32les gens que j'estime indignes
44:34d'être dans l'hémicycle,
44:36je ne suis plus pour le dialogue avec ces gens-là.
44:38Je ne suis plus pour l'échange.
44:40Il pose une question.
44:42Elle valide une partie
44:44de leur argument. Ils sont élus.
44:46Ils sont élus. S'ils sont élus, c'est votre
44:48argument tout à l'heure de Trump. Soyez cohérents.
44:50Ils sont élus. C'était M. Arnault
44:52manifestement. M....
44:54Gautier Lebré.
44:56Gautier Lebré, hier soir...
44:58Qu'est-ce qu'il a fait encore ? Première chaîne info.
45:00Mais on n'est pas obligé de le dire.
45:02Mais c'est un peu grave.
45:04Écoutez la deuxième partie.
45:06Vous allez voir pourquoi j'ai été première chaîne info.
45:08Parce que là, je suis un peu petit quand même.
45:10Mais ça ne te dérange pas.
45:12C'est parce qu'on le reçoit ici
45:14que nous faisons
45:16une bande annonce.
45:18Si un jour, il ne venait pas entre 9h-5h
45:20et 9h, croyez-moi, le résultat serait différent.
45:22Bien sûr.
45:24Ah, merci.
45:26Il a besoin de le croire.
45:28Le PSG a gagné.
45:30Le PSG a gagné à Brest 3-0.
45:32Vous voulez voir les images
45:34du PSG ? 3-0.
45:36Regardons très vite les images si vous voulez.
45:38C'était sur Canal. Le meilleur du foot, c'est sur Canal.
45:40C'est vraiment la Ligue des champions.
45:42Et il va y avoir un Manchester City-Real Madrid.
45:46Évidemment, vous regarderez avec Gautier Lebret.
45:48Vous en ferez les deux.
45:50Le PSG était en bleu.
45:52Bon, là, il y a une petite...
45:54Est-ce qu'il y a vraiment...
45:56Est-ce qu'il y a...
46:00C'est Vitigna qui marque le but.
46:02On a eu...
46:04Après, ça va être un doublé de Dembélé.
46:06J'ai été tranquille avec Benjamino
46:08parce que quand il y a du foot, on ne peut pas lui parler.
46:10Donc, c'est moi qui ai fait
46:12toute l'émission quasiment dans le conducteur.
46:14Il se reposait aujourd'hui.
46:16Donc, Benjamino, c'est un grand spécialiste
46:18du PSG.
46:20Il me demande de dire la vérité et que c'est complètement
46:22faux et qu'il a préparé
46:24cette émission pendant que Julien Pasquet et Pascal Praud
46:26jouaient au foot dans le couloir, justement.
46:28S'il ne nous a pas donné le score,
46:30c'est bon signe pour Julien.
46:32Allez-y, allez-y, allez-y.
46:34J'imagine
46:36qu'on se sourit, mais vous allez
46:38parler de lui. C'est un drame.
46:40Juste avant que j'arrive sur ce plateau, j'ai croisé
46:42Georges Fenech qui sera avec nous dans un instant
46:44et qui m'a dit que dans moins de 20 ans,
46:46le tueur présumé ce soir de Luiz,
46:48il est dehors. Dans moins de 20 ans, il est dehors.
46:50Pourquoi dans moins de 20 ans ? Il a 23 ans.
46:52Pourquoi dans moins de 20 ans ?
46:54Parce qu'incompressible, avec la décision
46:56de justice qui pourrait tomber, il pourrait être dehors
46:58dans moins de 20 ans, dans moins de 30 ans.
47:00Et s'il est condamné à 30 ans incompressible ?
47:02Écoutez, Georges Fenech vous donnera son explication
47:04dans un instant.
47:06En tout cas, il sera toujours très jeune.
47:08Voilà, c'est ça.
47:10Il aura encore 40 et 50 ans, disons.
47:12Donc c'est problématique.
47:14Avant de savoir quand il sortira, il faut se féliciter
47:16du fait qu'il sera
47:18un nombre d'années considérable.
47:20Et puis on va parler du djihadiste
47:22près de chez vous. Vous avez vu ça ?
47:24Allure. Mais on en a parlé, oui.
47:26Le djihadiste près de chez vous.
47:28Vous devriez regarder de bonnes émissions.
47:30Je donne le programme de la mienne aussi,
47:32c'est un peu le but.
47:34Et son père est algérien,
47:36il pourrait être expulsé vers les deux pays,
47:38mais pas de laisser passer consulaire.
47:40Je vais remercier notre ami Jean-Luc Lombard
47:42qui était à la réalisation, Philippe qui était à la vision,
47:44Guillaume Marceau qui était au son,
47:46Benjamin Nau qui était là, bien sûr.
47:48Non, on va le remercier.
47:50Benjamin Nau qui était au foot.
47:52Lucas Cantes-Salvès
47:54et Félix Pérolas.
47:56Donc demain, c'est
47:58la fête. C'est la Saint-Félix.
48:00Il n'y a pas que Joyeux Noël, Félix,
48:02il y a aussi Bonne fête, Félix.
48:04Donc Félix Pérolas.
48:06Alors lui,
48:08ce qui est agréable avec Félix, c'est qu'il a un peu plus
48:10de clémence que
48:12notre ami Benjamin Nau.
48:14Il me comprendra. Toutes ses émissions
48:16sont retrouvées sur cnews.fr
48:18et je vous dis à demain matin.
48:20Et Gauthier Levray dans une seconde.