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L’insoumis Sébastien Delogu se rêve en maire de Marseille : Réaction du sénateur des Bouches-du-Rhône Stéphane Ravier dans « Morandini Live » - VIDEO

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00:00On s'arrête un instant, alors sans doute parce que je suis marseillais, mais sans doute parce qu'aussi on sait qui est Sébastien Delogueux,
00:05ce député insoumis qui se rêve maire de Marseille dans une interview à la Provence hier.
00:10Le député LFI des quartiers nord de Marseille confie en réfléchir à une candidature pour les prochaines municipales de 2026 à Marseille.
00:18Il s'est exclu chez Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio déjà en septembre 2024, donc ça fait un petit moment que salle de travail.
00:24On va réécouter ce qu'il disait, ensuite on sera avec Stéphane Ravier qui est sénateur des Bouches-du-Rhône
00:28et qui va nous dire ce qu'il en pense de cette candidature. Que du bien, j'en suis sûr. Regardez.
00:34— Est-ce que vous serez candidat à la mairie de Marseille ?
00:37— Monsieur Bourdin, si on me le demande, je pourrais y réfléchir. Mais en attendant, je suis député et je suis là pour faire des textes.
00:44— Vous y réfléchissez déjà, Sébastien Delogueux ?
00:47— Oui, j'y réfléchis déjà. Quand vous voyez une politique qui est mal gouvernée par le maire de Marseille ou le plan Marseille en grand
00:54qui est mal gouvernée – parce que d'ailleurs, vous allez voir le rapport qui va sortir bientôt – où je m'oppose à certaines choses,
00:59à certaines politiques par exemple, ou par exemple à la mosquée des Bleuets où on n'a pas entendu le maire de Marseille,
01:05ou quand je vais dans mes quartiers populaires et que je vois, ou dans les noyaux villageois, que je vois des gens souffrir de la pauvreté,
01:13du manque de moyens dans les transports, etc., etc., bien sûr que je me pose... Voilà, je me pose la question d'y aller ou pas y aller.
01:20Mais moi, ce qui m'intéresse, c'est de rassembler le plus possible avant de s'engager. — Mais vous pourriez être candidat, évidemment.
01:25— Voilà. De rassembler en tapant sur tout le monde. Stéphane Ravier, bonjour. Merci d'être en direct avec nous, sénateur des Bouches-du-Rhône.
01:31Comment vous réagissez à cette confirmation finalement hier dans la Provence de Sébastien Delogueux qu'il réfléchit fortement à la possibilité d'être maire de Marseille ?
01:42— Bah écoutez, déjà, ça nous annonce que M. Delogueux est capable de réflexion. C'est déjà pas mal.
01:48Bon. Mais écoutez, c'est son droit le plus absolu de se présenter. Il est élu effectivement dans une partie des quartiers nord de Marseille
01:55avec plus de 60% des voix dès le premier tour. Eh bien si c'est son droit de se présenter, il est de notre devoir de rappeler qui est M. Delogueux
02:05et quelle est sa vision de Marseille. Il a une vision de Marseille. Eh bien rappelons quelle est cette vision. C'est celui qui demande aux jeunes des cités
02:13de se mobiliser pour foutre le bordel à la mairie. C'est celui qui souhaite que le cannabis soit légalisé et que sa vente soit réservée aux anciens dealers.
02:28C'est celui qui brandit le drapeau palestinien à l'Assemblée nationale et qui estime que le Hamas n'est pas un mouvement terroriste
02:34mais un mouvement de résistance. C'est celui qui embrasse le drapeau algérien. Et c'est celui, et il en a parlé, qui est un islamo-compatible, islamo-gauchiste.
02:45Vous savez, moi, je suis à l'origine de l'affaire dite de la mosquée des Bleuets qui se trouve dans le XIIIe arrondissement.
02:51J'ai saisi le ministre de l'intérieur de l'époque, un certain M. Darmanin, pour lui faire savoir que l'imam Ismail y tenait des prêches extrêmement violentes,
03:01soutient aux islamistes au Hamas, et le ministre a fini par s'y intéresser.
03:05Eh bien, on a quand même remporté une belle victoire. J'ai remporté une belle victoire par l'éviction de l'imam.
03:12Et nous avions obtenu aussi, dans un premier temps, la fermeture de la mosquée des Bleuets.
03:17Eh bien, c'est M. Delogu qui s'est opposé, avec certains élus LR, qui s'est opposé à cette fermeture.
03:25Voilà. Donc tout nous oppose avec M. Delogu, qui est le représentant du parti de l'étranger et, je dirais même, du parti des étrangers.
03:34— Sentiment en vous écoutant, Stéphane Rabhi, que vous pensez que Sébastien Delogu, ça représente également un danger pour Marseille.
03:41— Bah écoutez, il y a encore un portrait de lui dans Le Monde, hier. Et dans ce portrait, M. Delogu nous fait savoir que,
03:50pour ces élections municipales de 2026 à Marseille, eh bien cette élection, cette campagne électorale sera la plus dure et la plus violente.
04:01La plus violente. Il annonce la couleur, d'ailleurs. Il y a déjà eu dans son secteur des altercations, je dirais même, de la violence
04:09entre ses militants et les militants du PS. Qu'est-ce que ça va être quand ils vont croiser les militants de la famille nationale à laquelle j'appartiens ?
04:19Voilà. C'est un homme de division, de violence, de violence verbale, mais pas seulement. Il était au tribunal il n'y a pas longtemps.
04:29Le tribunal doit se prononcer le 14 février, le jour de la Saint-Valentin, sur les accusations de violence faites à une femme.
04:36Le procureur a requis, je crois, 1 000 € d'amende et 6 mois de prison avec sursis. C'est pas encore jugé, hein.
04:41Mais voilà le personnage. C'est un personnage qui assume sa violence. Il est dans la droite ligne de LFI, la droite ligne de Jean-Luc Mélenchon.
04:49— Est-ce qu'il a une chance, honnêtement ? — Il a une chance de remporter le 8e secteur. Vous savez, vous êtes marseillais.
04:57Chez nous sont des mairies par secteur qui regroupent 2 arrondissements. Il a été, je vous l'ai dit, triomphalement réélu dans cette partie de Marseille,
05:05partie du 14e, 15e, 16e arrondissement. Il peut remporter cette mairie, je dirais, et donner le pion à Mme Galli, qui en est encore le leader.
05:17Bon, il partage la même passion pour l'Algérie. Lui, il embrasse le drapeau algérien. Elle, elle ne l'embrasse pas avec la bouche, mais elle l'embrasse avec le cœur.
05:24Donc c'est tout aussi grave. Bon, eh bien il y a un danger que M. Delegue, à défaut d'être le maire de Marseille, soit faiseur de roi et qui, je dirais,
05:36soit le soutien incontournable de la grande famille des gauches. Et d'ailleurs, permettez-moi de rappeler que Mme Rubirola,
05:44qui est la première adjointe du maire de Marseille, Benoît Payan, a fait savoir qu'elle était tout à fait favorable à ouvrir des négociations avec M. Delegue.
05:55La gauche marseillaise est prête à l'infamie. Et lorsque la gauche, flanquée de LFI et de M. Delegue en particulier, aura conservé la ville,
06:04si la droite ne se réunit pas, eh bien sur le fronton de la mairie de Marseille, il y aura peut-être encore le drapeau français.
06:11Il y aura assurément le drapeau palestinien, voire le drapeau du Hamas. C'est ça qui nous pend au nez.
06:18C'est pour ça que je dis, moi, à la grande famille de la droite nationale, populaire et sociale à Marseille, que ce soit l'ORN, les siotistes, Reconquête,
06:29votre serviteur qui représente encore quelque chose, je crois, à Marseille, eh bien que nous devons nous réunir parce qu'il y a un danger mortel pour Marseille en 2026.
06:40C'est l'union de la gauche, de l'extrême gauche et de tout ce qui représente la haine de la France et la haine du peuple historique de Marseille,
06:47de son histoire, de sa culture, de ses traditions incarnées par M. Delegue et sa bande.
06:52— Merci beaucoup, M. le sénateur. Merci d'avoir été en direct avec nous.

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