Retrouvez le replay de l'après course du super-G dames des championnats du monde de ski alpin de Saalbach du 06/02/2025.
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00:00Le Super GFM a rendu son verdict au Mondiaux de ski alpin à Salbach et c'est une Autrichienne qui s'impose la médaille d'or, un grand moment pour elle, Stéphanie Venier ou Venir si on veut prononcer à l'Autrichienne qui va monter sur la plus haute marche du podium.
00:15On va écouter les Français Laurent Gaucher et Romain de Miradoli dans quelques instants, ça nous emmènera jusqu'à 14h, l'étoile de Bessèges avec la deuxième étape au programme aujourd'hui.
00:24Adrien, Jean-Baptiste avec toute l'équipe sur place également, une situation insolite mais qui se reproduit quand même, deux filles pour le bronze.
00:35C'est une histoire assez dingue parce que la première fois que c'était arrivé dans l'histoire du Super GFM, c'était lors du dernier Super GFM, le dernier championnat du monde et il y avait déjà Vikov Fly dans les parages puisqu'elle avait terminé 3ème.
00:47Et bien c'est deux ans plus tard, la situation se reproduit, la deuxième fois dans l'histoire et encore une fois avec la même skieuse à Norvégienne qui va partager le podium avec Laura Makuga.
00:56Elle c'est dingue, elle n'a que 18 départs au Super GFM dans sa carrière, elle a 22 ans, c'est vous dire à quel point tout est possible dans ces courses d'un jour.
01:04On peut avoir des surprises, on peut en espérer d'autres pour les Français.
01:18Premier podium au Super GFM dans les championnats du monde, elle peut aussi avoir le sourire parce que ce n'était jamais arrivé.
01:23Et surtout quelle carrière, elle gagne partout, gros globe de cristal, des médailles olympiques, des médailles aux championnats du monde, dans beaucoup de disciplines.
01:31Ça fait plus de 10 ans qu'elle est là tous les hivers à jouer des podiums en coupe du monde, au mondiaux, aux Jeux.
01:37Et Stéphanie Vénire qui devient la skieuse la plus âgée de l'histoire à remporter un titre de championne du monde en Super GFM devant une certaine Régine Cavanoux, disparue dans des conditions tragiques quelques mois plus tard.
01:48Elle avait été championne du monde en 2001 contre une Française, donc en sport évidemment assez proche aujourd'hui.
02:1931 ans, l'Autrichienne.
02:21Lucie Bonne rêvait de devenir la plus âgée et elle aurait eu ce record pour un petit moment peut-être.
02:2531 ans, 1 mois et 18 jours. Aujourd'hui pour Stéphanie Vénire, Régine Cavanoux avait 30 ans, 7 mois et 2 jours.
02:32On a Yo Claret qui doit avoir, je pense, peut-être bien un record.
02:36On va vérifier ça.
02:39Defender français.
02:41Jean-Baptiste, parlez franchement, parlez honnêtement. On a envie de la partager cette médaille quand on termine 3e et qu'il y a quelqu'un d'autre qui fait le même chrono ?
02:49Oui. Justement c'est même plus cool. Quoi qu'il arrive les deux à l'avoir, je dirais qu'on n'aurait qu'une seule médaille et on prendrait le plus petit dossard ou je ne sais pas quelle règle.
03:03Franchement, c'est cool pour les deux et ce sont des petites anecdotes sympas de notre sport du ski.
03:15Ce qui est sympa aussi c'est qu'il faut vite préparer une 3e médaille de secours.
03:22Le gouverneur de la région de Salzbourg qui vient remettre une médaille d'argent à Fédéric Cabrini.
03:32C'est une autre échelle qui s'impose et l'île qui va retentir dans quelques instants.
03:39Ça va être un grand moment. A domicile, à Salbar. Franchement, il commence très bien ces championnats du monde. Les athlètes sont très contents.
03:46C'est une autre échelle qui s'impose et l'île qui va retentir dans quelques instants pour Stéphanie Venier.
03:52Ça va être un grand moment. A domicile, à Salbar. Franchement, il commence très bien ces championnats du monde. Les athlètes sont très contents.
04:00Et l'île qui va retentir dans quelques instants pour Stéphanie Venier.
04:04Ça va être un grand moment. A domicile, à Salbar. Franchement, il commence très bien ces championnats du monde. Les athlètes sont très contents.
04:16Et d'ailleurs, comme aux championnats du monde de Biathlon, il y a plusieurs cérémonies.
04:20France nous expliquera ça parce que la fête se poursuit jusqu'à tard pour profiter de ce championnat du monde à Salbar.
04:29Et c'est la 8ème médaille d'or en Super-G pour une Autrichienne dans cette compétition. C'est évidemment le record.
04:59C'est le record.
05:29C'est l'une des premières émotions très fortes de ces championnats du monde.
05:54Chez elle, Stéphanie Venier, 31 ans et elle remporte le Super-G. C'est un premier hymne pour elle.
06:01Et France, d'ailleurs, qui est à côté de la cérémonie France, il y en aura une autre ce soir.
06:10Oui, c'est loin d'être fini. Mais là, le sol tremble, les drapeaux sont sortis. Je découvre de nouveaux instruments de musique.
06:15Il y a les petits tourniquets qu'on craque et les trompettes avec plein de notes de musique. Grosse ambiance.
06:19Donc il y a cette cérémonie ici dans l'air d'arriver et ça va continuer ce soir à 18h30.
06:23Ce sera le cas après chaque course avec la plaza médaille, la place des médailles.
06:26Où tout le public pourra encore une fois savourer ce bon moment.
06:29Elle n'a pas fini de le fêter ce titre mondial, l'Autrichienne.
06:33L'Autriche a l'honneur. On verra si demain les garçons feront la même chose.
06:36On découvrira les athlètes français engagés parce que vous avez l'info, Adrien.
06:42Et puis on s'intéressera à Marco Odormatt qu'on écoutera là aussi au micro de France Pirron.
06:46Des championnats du monde qui sont parfaitement lancés.
06:48L'émotion était vraiment poignante.
06:52On a l'impression qu'à la fois elle ne réalisait pas et ça a mis du temps on a l'impression, Jean-Baptiste.
06:56Poignante, contenue aussi.
06:59Après c'est vrai qu'il y a une pression qui est énorme là-bas en Autriche sur leurs athlètes.
07:04Il y a beaucoup de travail aussi derrière.
07:06Je trouvais que c'était une belle émotion qui est montée.
07:12Elle réalisait peut-être pas forcément.
07:15Mais c'est toujours des moments qui sont absolument incroyables.
07:20C'est elle qui est tout en haut de ce podium.
07:22C'est elle la maître du monde aujourd'hui.
07:26Elle ne pouvait pas faire mieux.
07:30Elle a réalisé ses rêves.
07:32Et la dernière fois que l'Autrichienne a été championne du monde à domicile, c'était Ulrich Mayer à Salbar.
07:37D'ailleurs la piste qu'a la parcours aujourd'hui Stéphanie Venir s'appelle la piste où Ulrich Mayer décédait aussi tragiquement quelques mois après son titre de championne du monde.
07:441991 pour les championnats du monde à Salbar.
07:47Effectivement on s'adresse au public évidemment du côté de Stéphanie Venir.
07:51L'Autrichienne qui s'est imposée.
07:53On va remonter quelques mètres plus haut.
07:55650 mètres plus haut.
07:56On est à 1650 mètres avec Julien Lesroux toujours dans cette position proche de l'air de départ.
08:03Julien la vue elle est sublime.
08:04Changez rien.
08:05Vous êtes parfaitement positionné Julien.
08:07On vit des choses extraordinaires quand c'est la course d'une journée.
08:16C'est une athlète qu'on n'attend pas forcément qui s'impose Julien.
08:19Oui c'est sûr.
08:22Encore plus à la maison.
08:23Les images sont incroyables de cette air d'arrivée.
08:26L'ambiance.
08:27Et puis ce public autrichien.
08:29Il est chaud.
08:30Il est chaleureux.
08:31Et quand c'est une coureuse autrichienne qui monte sur la plus haute marche.
08:35Ça fait chavirer tout le monde.
08:37Et puis je pense que c'est surtout une très belle promotion pour le ski en Autriche.
08:41Mais pour le ski à travers le monde.
08:43Et surtout ça lance les championnats du monde.
08:45Ça va donner à l'envie à encore plus de spectateurs de venir sur place.
08:48Donc je pense que c'est tout bénef pour tout le monde.
08:51Et nous on est ravis de pouvoir participer à cette fête depuis l'intérieur.
08:54Après là ça a changé l'air d'arriver depuis tout à l'heure.
08:57Mais tout le monde est en train de tout démonter.
09:00Il ne reste plus que la porte de départ.
09:02Il n'y a plus de tentes.
09:03Il n'y a plus rien.
09:04Parce que demain matin il y aura le super géome qui part un petit peu en dessus.
09:07Donc voilà.
09:08C'est marrant de voir que tout le monde s'affaire.
09:11Tout le monde va vite.
09:12Mais voilà.
09:13Pour en revenir à Stéphanie Venir.
09:14Chapeau bas.
09:15C'est vrai que ce matin on l'a croisée à la reconnaissance.
09:17Elle était plutôt détendue.
09:19Elle était concentrée.
09:20Mais elle était plutôt détendue.
09:21On l'a vue en zone mixte.
09:22Elle répondait à toutes les interviews avec le sourire.
09:25Mais aujourd'hui c'était un petit peu elle.
09:27Qu'on n'attendait pas forcément à pareille fête sur le podium.
09:30Pourquoi pas.
09:31Mais de là à gagner le titre.
09:32Et voilà.
09:33Elle a fait la différence en ayant puisé cette énergie avec cette magnifique ambiance.
09:37Et ça va donner des idées à l'équipe de France.
09:39Pourquoi pas sur ces championnats du monde.
09:41On va revenir sur les performances de nos françaises.
09:43Et Julien, Tanguy Carroas ferme le stade en biathlon.
09:46Et vous, vous fermerez l'air de départ sur ces championnats du monde de ski alpin.
09:50Vous êtes prévenu jusqu'à la fin de ces championnats du monde.
09:54L'équipe de France, la meilleure du jour.
09:56C'est comme ça tous les jours.
09:57Donc c'est parfait.
09:59Laura Gauchet, treizième aujourd'hui sur ce Super G.
10:03On l'écoute au micro de France Spiro.
10:04C'était il y a quelques minutes.
10:07Alors Laura, il est comment ce fauteuil de leader pour vos portables ?
10:10Bah écoute, c'est la première fois que je m'assois dessus cette année.
10:14Donc même si je ne vais pas rester si longtemps que ça, ça fait quand même plaisir.
10:18Avec le dossarin, comme on l'a dit, c'est jamais facile.
10:21Donc j'ai vraiment raté mon haut.
10:24C'est vite vu parce que tout le monde passait avec énormément d'avance sur moi en haut.
10:28Après, c'est aussi là-haut que je pose mon genou l'année dernière.
10:32Donc je pense que j'ai eu du mal à passer cette petite bosse qui est rien du tout.
10:37Et qu'une fois que je l'ai passée, par contre, j'ai réussi à me libérer, à faire du bon ski.
10:41Après, ça ne suffit pas pour la médaille.
10:43On est tous là pour ça.
10:46Mais bon, ma meilleure place cette année en Super G, c'était 22e, donc 21 je crois.
10:51Donc là, je fais quand même mon meilleur ski au Mondiaux.
10:54C'est quand même encourageant pour la suite.
10:56T'en es à pression.
10:57T'es la première athlète à ouvrir toutes les épreuves individuelles.
11:00Tout se monte.
11:01Cette ambiance à l'arrivée, ça devait être fou.
11:03Oui, c'est sûr que c'était quand même une grosse pression.
11:05Il y avait déjà eu une épreuve par équipe.
11:08Mais c'est sûr qu'en gros, c'est moi qui ouvrais ces championnats du monde avec les épreuves individuelles.
11:13Oui, c'est pas mal de pression.
11:15Mais bon, j'ai essayé de faire de mon mieux.
11:17Je pense vraiment l'avoir fait.
11:19Un petit peu de regrets sur le haut.
11:21Parce que je pense que c'était vraiment facile de gagner du temps.
11:23Il n'y avait vraiment pas grand-chose.
11:26Après, par contre, je suis fière d'avoir réussi à oser quand même sans information
11:30et à faire quand même un bon ski.
11:32Merci beaucoup, Laura.
11:33Merci.
11:35C'est important de le rappeler, effectivement.
11:37Douleur aux genoux pour Laura Gaucher et d'ailleurs pour Camille Serrouti.
11:40Elle a eu une côte fêlée depuis deux semaines.
11:42Et elle était là aujourd'hui pour aller signer une 25e place.
11:47Et c'est ce qu'elle disait justement.
11:49Elle n'a pas réussi à passer le cap psychologique.
11:51C'est dingue ça, Jean-Baptiste.
11:52C'est normal.
11:53Quand on se blesse vraiment sur la même piste à tel endroit,
11:57ça nous reste dans la tête.
12:00Et forcément, sur une piste où on doit se balancer à 100%,
12:03il y a eu ce passage en haut, effectivement, comme elle le dit,
12:06où elle aurait pu gagner un petit peu plus de temps.
12:09Malgré tout, je trouve que c'est une bonne entrée en matière pour Laura
12:13qui est aussi très performante en descente.
12:15Donc, bravo à elle pour cette première journée.
12:18Elle le dit aussi, tout le monde est là pour aller essayer
12:21de chercher une médaille, que ce soit son jour.
12:24Mais malgré tout, elle n'a pas à revenir.
12:26Dossard numéro un, ce n'est pas si simple comme elle le disait
12:29au micro de France.
12:30Julien, un petit mot sur la performance de Laura Gaucher.
12:35Oui, la petite information que je voulais donner, c'est qu'elle parlait
12:38de son genou à la fin de l'hiver dernier lors des finales
12:41de la Coupe du Monde au mois de mars, ici à Salbar.
12:43Mais depuis, ce genou est très fatigué.
12:45Elle a des problèmes de cartilage.
12:47Elle souffre beaucoup tous les jours.
12:49Donc voilà, c'est quelque chose qui pompe beaucoup d'énergie.
12:51Ça demande beaucoup de concentration.
12:53Elle ne peut pas forcément s'entraîner comme elle le voudrait.
12:56Donc voilà, elle serre les dents.
12:58C'est une passionnée de compétition.
13:00C'est une passionnée de ski.
13:01Mais la perf qu'elle fait aujourd'hui, c'est sûr que ce n'est pas
13:03une perf de tout premier ordre.
13:05Mais en tous les cas, elle a vraiment joué avec ses armes.
13:07Elle a tout donné.
13:08Je crois qu'elle peut être fière de sa course aujourd'hui.
13:11Et c'est pour ça que c'est important, Julien, Jean-Baptiste,
13:13vous le faites parfaitement, de bien expliquer à nos téléspectateurs.
13:16C'est vrai qu'on peut arriver 13e, Laura Gauchet.
13:18Mais c'est une magnifique 13e place dans ces circonstances-là, évidemment.
13:22Romane Miradoli, elle, termine 15e.
13:24On va revoir son passage et puis l'écouter.
13:28Tout d'abord au micro de France.
13:32Romane, je te vois arriver en boitant.
13:34Il y a un petit peu beau ?
13:35Je ne sais pas.
13:37Je pense que l'atterrissage du saut un peu arrière
13:40et derrière, les pieds gauches un peu sur l'intérieur.
13:44J'ai dû tirer un peu devant, mais je pense que ce n'est pas grave.
13:47Ça ne t'inquiète pas pour la suite ?
13:50J'espère que ce n'est pas grave.
13:52Je pense que ça a tiré.
13:54Ça me tire souvent et ça a dû bétonner un peu en ischio.
13:57Du coup, j'ai du mal à marcher.
13:59Mais ça va aller.
14:01On espère sur ta course que tu fais un super début.
14:03Et puis après, on sent que tu es un peu plus subie.
14:06Je ne m'attendais pas à prendre autant.
14:09J'avais l'impression d'être à la limite.
14:11Après, je pense que sur ce genre de piste,
14:13le tracé n'était pas si exigeant que ça.
14:17Les petites erreurs, elles coûtent cher.
14:21Je pense qu'à l'atterrissage du saut, je ne prends pas la vitesse.
14:24Du coup, je ne l'emmène pas jusqu'en bas.
14:26Derrière, je manque de tomber.
14:32C'est des petites fautes,
14:33mais je pense que j'ai quand même réussi à m'engager aujourd'hui.
14:36Ça ne paye pas encore, mais je ne lâche rien.
14:40Merci Romane, prends soin de toi.
14:41Merci.
14:44On croise les doigts pour elle, évidemment.
14:45Elle avait réussi deux top 10 cette saison à Jean-Baptiste.
14:49Oui, deux top 10.
14:50C'est sûr que c'était peut-être notre meilleure chance aujourd'hui.
14:53Elle part très bien sur l'eau.
14:55Elle joue avec les meilleurs.
14:57Malheureusement, elle l'a dit aussi,
14:59il y a des petites erreurs qui peuvent coûter cher
15:01sur ce genre de profil de piste.
15:03Et aussi une petite frayeur sur le bas de parcours.
15:07Elle a atterri assez arrière.
15:09Elle a l'air d'avoir un petit peu mal aux genoux.
15:13Donc, il faut avoir les examens cet après-midi avec le kiné.
15:17Remettre tout ça bien en ordre pour être prête pour samedi.
15:21Julien ?
15:25Oui, mais Saoud,
15:26ce qui est un petit peu compliqué à gérer pour Romane en ce moment,
15:29et depuis le début de saison,
15:31c'est qu'elle a un vrai déficit de confiance.
15:33C'est bien beau de le dire comme ça,
15:35mais c'est qu'en fait, du coup,
15:37au lieu de s'engager à 100%, on s'engage à 99%.
15:39Au lieu de prendre une ligne un petit peu plus courte et de raccourcir,
15:42on a tendance à être un petit peu plus large,
15:44faire un petit peu plus de chemin, prendre un petit peu moins de vitesse.
15:47Et aujourd'hui, Romane, elle fait un super route-parcours.
15:50Je crois qu'elle est deuxième sur le premier temps intermédiaire.
15:52Ensuite, elle se manque un tout petit peu
15:54au niveau de la gare intermédiaire du Télécabine,
15:58juste avant le gros saut,
16:00et malheureusement, elle ne prend pas de vitesse sur cette partie-là.
16:02Et sur cette piste de sale barre,
16:04la spécificité, c'est que quand on ne la prend pas,
16:06la vitesse, ça prend énormément de temps,
16:08énormément de temps pour en recréer.
16:10Donc voilà, en plus, elle se fait une petite frayeur
16:12sur le dernier saut.
16:14On a vu, elle s'est un petit peu tirée le genou.
16:16On espère sincèrement que ce n'est pas très grave.
16:18Et après, ça redevient très compliqué de s'engager jusqu'à la ligne.
16:21Pourtant, elle fait encore une belle dernière section.
16:23Donc voilà, c'est les championnats du monde.
16:25C'est une course d'un jour. Il faut jouer.
16:27Il faut s'engager. Et ça sera le maître mot pour la descente,
16:29pour les filles de la vitesse, maintenant.
16:31Et ce sera samedi pour les filles.
16:33Demain, le Super G Home, à partir de 11h05,
16:35notez bien l'horaire, pour la suite
16:37de ces championnats du monde.
16:39Avec, on l'espère, une course d'un jour
16:41côté équipe de France.
16:43Et pourquoi pas, on y croit, Adrien.
16:45On donnera la compo des Bleus dans quelques instants.
16:47Et puis, ce sera l'occasion, après avoir attendu
16:49l'In7 aujourd'hui.
16:51C'est une immense star qui sera là demain,
16:53Marco Odermatt.
16:55Un fils qui est multiple champion,
16:57multiple vainqueur,
16:59et qui est très attendu sur ce Super G.
17:01Avant de redonner son palmarès,
17:03Adrien, on va l'écouter
17:05au micro de Franck Spiron,
17:07sur ces championnats du monde.
17:09Marco Odermatt, superstar, qui est très ambitieux.
17:15C'est si bien de skier ici.
17:17Ce n'est pas sombre, la neige est vraiment agréable.
17:19Je suis content de skier sur cette piste.
17:21En plus, ça ne prend pas énormément d'énergie.
17:25Vous êtes le grand favori.
17:27Tout le monde vous voit gagnant.
17:29Ce statut n'est pas trop dur à porter ?
17:33Non, pas vraiment.
17:35J'ai l'habitude d'avoir ce statut
17:37depuis plusieurs années maintenant.
17:39Je supporte très bien cette pression.
17:41J'ai gagné toutes les médailles d'or dont j'ai rêvé,
17:43donc je le prends avec assez de légèreté.
17:47Quel est le moment que vous attendez
17:49le plus de cette quinzaine ?
17:51J'espère que toutes mes courses
17:53vont se passer dans cette superbe ambiance.
17:55Tout est bien en place.
17:57Ici, ça va être vraiment cool de courir.
18:03Il n'y a pas un jour que vous attendez plus ?
18:07Pas vraiment.
18:09Je dois me concentrer jour après jour,
18:11course après course,
18:13et je vais me battre pour toutes les médailles.
18:17En mesure, la chance qu'on a,
18:19c'est un privilège absolu
18:21de voir Marco Odormatt
18:23et de le voir en clair sur ces championnats du monde.
18:25Assalbar, lui qui avait réussi
18:27de doubler un descente géant en 2023.
18:29L'objectif, c'est le triplé cette année
18:31pour compléter un palmarès incroyable.
18:33Au classement général de la Coupe du Monde,
18:35il est leader dans tous les domaines.
18:37Odormatt, premier au Super-G, premier au géant,
18:39premier à la descente.
18:41Il avait déjà réalisé ça l'an dernier,
18:43mais il n'a jamais gagné de Super-G
18:45en championnat du monde.
18:47On va voir son palmarès à Marco Odormatt
18:49parce qu'il n'a jamais gagné le Super-G.
18:51Il avait gagné deux titres de champion du monde
18:53du côté de Courchevel-Meribel la saison passée.
18:55En quelques mots, on aura le temps demain,
18:57Jean-Baptiste, mais pour vous, Marco Odormatt,
18:59qu'est-ce qui fait de lui ce champion hors normes ?
19:01C'est vrai que c'est vraiment
19:03le monstre actuel du ski.
19:05Il a tout gagné.
19:07Après, c'est vraiment cette nouvelle génération,
19:09alors ça fait 4-5 ans maintenant
19:11qu'il est au plus haut niveau,
19:13mais c'est la nouvelle génération du ski.
19:15Mentalement, il ne craque jamais.
19:17Il a cette faculté à pouvoir
19:19vraiment tout le temps lâcher ses skis.
19:21Il le fait de manière
19:23ponctuelle
19:25et facile.
19:27Il a énormément de hauteur
19:29quand il ski.
19:31Il est toujours vers l'avant de ses skis.
19:33Aujourd'hui, il n'y a pas plus fort.
19:35Quand il décide vraiment de mettre la poignée
19:37dans l'angle,
19:39il n'y a pas mieux que Marco Odormatt.
19:41En plus de ça,
19:43c'est un gars qui est hyper sympa,
19:45qui est tout le temps
19:47calme.
19:49Il a de l'empathie pour les autres.
19:51C'est un beau champion pour le ski.
19:53On aura la chance d'en profiter
19:55demain 11h05.
19:57Adrien et Jean-Baptiste pour la suite
19:59de ces championnats du monde.
20:01Julien Liserou, sur place, à demain 11h05.
20:03On vous retrouve dans toutes les émissions,
20:05pour toutes les infos, les coulisses,
20:07avec France Pierron également.
20:09Merci infiniment pour aujourd'hui.
20:11France également pour toutes les réactions,
20:13et puis les coulisses également,
20:15avec tous nos envoyés spéciaux.
20:17Merci infiniment.
20:19Demain 11h05 pour le Super G Homme.
20:23Les quatre noms des Français engagés,
20:25Adrien, rapidement.
20:27Ils seront quatre avec les deux Nils,
20:29Allègre et Alphand, le fils de Luc Alphand.
20:31On aura également Florian Lorient et Mathieu Beley
20:33qui seront au départ demain.
20:35Et vous restez, parce qu'il y a un phénomène
20:37à aller voir. Il est français.
20:39Il est sur l'étoile de Bessèges.
20:41Deuxième étape, on est déjà avec vous.
20:43Un phénomène qu'il faut absolument voir.
20:47Absolument suivre, en effet.
20:49On en avait déjà parlé avant même que la course ne parte.
20:51Je l'avais présenté un peu comme le futur
20:53Julien Laphilippe. C'est ce qu'on dit lui
20:55depuis au moins deux ans.
20:57Paul Magnier est en train de respecter ça.
20:59On verra bien sûr jusqu'où il ira.
21:01Mais hier, il s'est vraiment imposé avec la manière.
21:03Je vais redonner son âge. Il a 20 ans.
21:05Il est avec son maillot de leader ici en France.
21:07En plus, il est français, Paul Magnier.
21:09C'était encore le chouchou ce matin au départ.
21:11Paul Magnier, il a vraiment une qualité
21:13en dehors de ses qualités sportives
21:15qu'on va revoir encore tout à l'heure.
21:17C'est qu'il est tout le temps décontracté.
21:19Je ne sais pas si c'est le terme, mais tout le temps joyeux.
21:21Tout le temps avec le sourire.
21:23On a coutume de dire qu'il est solaire, Paul Magnier.
21:25C'est peut-être ça qui va lui permettre
21:27d'avoir encore plus de décontraction.
21:29Il y a plein de qualités sportives
21:31qu'ils vont vous donner à force, bien sûr.
21:33Notamment le poids qu'il a pris cet hiver.
21:35On va en reparler avec nos consultants et nos spécialistes.
21:37Je pense qu'il faut l'attendre sur la ligne d'arrivée
21:39qui est juste là, un peu plus loin.
21:41On ne peut pas trop vous la montrer
21:43parce que le soleil n'est pas dans le bon sens.
21:45On est à 175 mètres dans cette ligne droite
21:47où le vent ne souffle pas trop fort.
21:49On va prendre le soleil avec Paul Magnier.
21:51Deuxième étape de cet étoile de baissage juste après.
21:53Une courte pause.
21:55Pour le ski alpin demain, c'est 11h05.
21:57Le Super G Home, restez bien avec nous.
21:59L'étoile de baissage, deuxième étape juste après ça.